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© AFP/JEAN-FRANCOIS MONIER
Le patron américain de la Formule 1, Chase Carey pose avant le départ des 24 Heures du Mans, le 17 juin 2017 au Mans
Le patron américain de la Formule 1, Chase Carey, a donné le départ des 24 Heures du Mans, samedi à 15h00 (13h00 GMT), aux 60 voitures qui vont se mesurer sur le grand circuit de la Sarthe.
Partie en pole, la Toyota N.7 du trio Sarrazin-Conway-Kobayashi tentera d'apporter à l'écurie japonaise sa première victoire dans l'épreuve mancelle, de renommée mondiale, après 18 participations infructueuses depuis 1985.
Toyota a engagé trois voitures contre deux pour Porsche, qui rêve d'un troisième succès consécutif.
Chase Carey a remonté la grille de départ accompagné de Pierre Fillon, président de l'Automobile Club de l'Ouest (ACO) et organisateur des 24 Heures, et Jean Todt , président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), très engagé dans la relance de l'endurance automobile mondiale.
"Avec Chase Carey à la tête de la F1, le moment est venu de travailler ensemble sur certains sujets comme le calendrier sportif", a expliqué vendredi M. Fillon, qui souhaite trouver un modus vivendi entre les deux disciplines pour que leurs évènements majeurs ne se chevauchent pas.
La température avoisinait les 30 degrés quelques minutes avant le départ, et 32 degrés sont attendus lors de l'arrivée dimanche.
Entretemps les pilotes auront heureusement vécu des heures plus fraîches avec l'arrivée de la nuit.
Les fortes chaleurs pourraient jouer un rôle, notamment sur la fiabilité des batteries des cinq voitures hybrides de la catégorie reine du LMP1.
Invité par les organisateurs, l'Américain A.J. Foyt, 82 ans, a effectué un tour de piste deux heures avant la course.
Il avait remporté les 24 Heures du Mans en 1967 aux côtés de son compatriote Dan Gurney sur une Ford GT40, et réussi à dépasser le cap jusque-là inatteignable des 5000 km parcourus.
C'est la première fois depuis sa seule participation il y a 50 ans que "Super Tex" est de retour dans la Sarthe.
- Maria Sharapova et le "Grand Marshal" -
"Je suis venu ici en tant que +rookie+ et j'ai gagné, je n'avais donc pas de raison de revenir", a affirmé Foyt, qui dirige l'écurie éponyme engagée en IndyCar.
"Je ne pensais pas que je vivrais aussi longtemps pour pouvoir voir ce qu'est devenu Le Mans après toutes ces années, mais je sais que je ne serai pas au rendez-vous dans 50 ans!", a-t-il plaisanté.
La voiture dans laquelle a pris place Foyt était conduite par Patrick Bourdais.
Son fils, Sébastien, grièvement blessé lors des essais des 500 miles d'Indianapolis, devait s'aligner lors de cette édition et a été remplacé par le Brésilien Tony Kanaan , autre pilote d'IndyCar.
Le Français, actuellement en Floride, s'est adressé en direct à la foule par l'intermédiaire des écrans géants.
La tenniswoman russe Maria Sharapova, invitée par Porsche, a échangé quelques mots avec le "Grand Marshal" de cette 85e édition, l'ancien pilote australien Mark Webber , à la retraite depuis novembre.
La secrétaire d'Etat française chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Myriam Schiappa, était présente, accompagnée du maire socialiste du Mans, Jean-Claude Boulard, dont elle est l'adjointe depuis 2014.
Les organisateurs s'attendent à un record de fréquentation, avec au moins 280.000 personnes attendues.
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