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Ski Nautique
Historique
Le ski nautique est né aux alentours de 1920 quand un skieur alpin qui regardait au bord du lac d’Annecy les évolutions d’un bateau à moteur, eut l’idée de se faire tracter par ce même bateau chaussé de ses skis. Des essais équivalents ont été réalisés par l’Américain Ralph Samuelson aux USA sur des lattes de tonneaux et sur ses skis alpins. A l’issue de ces tests, il fabriqua 2 planches (2,65 m de long et 23 cm de large) avec des fixations en cuir.
D’autres essais furent tentés à Cannes par le sauteur norvégien Petersen qui fit très vite de nombreux adeptes. Rapidement les skis furent modifiés.
La Fédération Internationale de Ski Nautique (IWSF) a changé son nom en 2009 en International Waterski and Wakeboard Federation (IWWF).
La Fédération Française
Dans les années 1920, le premier club français, l’un des tous premiers au monde, est créé à Juan-les-Pins. En 1947, la Fédération Française fut fondée par Maguy Savard qui est restée Présidente jusqu’en 1958.
11 000 licenciés - 226 clubs
Aujourd’hui, le ski nautique compte 6 disciplines, 92 fédérations et env. 30 millions de pratiquants dans le monde (12 millions pour les USA, 10 millions pour l’Europe). Le ski nautique est le 3e sport américain !
Malgré les nombreuses demandes auprès du CIO, le ski nautique n'est toujours pas inscrit au programme olympique.
Quelques dates :
- 1924 : 1er brevet de fabrication de skis nautiques déposé par l'Américain Fred Waller, les Dolphin Akwa Skees, directement tractés par un bateau comme l’aquaplane.
- 1930 : Apparition des skis “modernes” avec fixations et traction corde en main.
- 1937 : Révélation du ski nautique au public pendant l’Exposition Internationale de Paris.
- 1946 : France, Suisse et Belgique créent la première Union Internationale qui deviendra Fédération Internationale en 1988.
- 1947 : Premiers championnats d’Europe à Evian.
- 1949 : Premiers Championnats du Monde à Juan-les-Pins.
- 1972 : Le ski nautique est sport de démonstration lors des J.O. de 1972.
- 1995 : Les Championnats du Monde de Roquebrune-sur-Argens rassemblent 183 concurrents (61 skieuses et 122 skieurs) venus de 45 nations.
Règles et principes
Principe
Sur un ou deux skis, les concurrents, tirés par un bateau, évoluent sur l’eau.
L'équipement
Les bateaux
La longueur totale doit être comprise entre 5 m et 6,50 m, la largeur entre 1,80 m et 2,50 m.
Ils doivent être munis d’un mât placé dans l’axe entre le milieu et l’arrière, qui aura une hauteur comprise entre 65 et 120 cm, au-dessus du niveau de l’eau, lorsque le bateau est à l’arrêt et sans occupant.
Des bateaux à moteur “inbord” ou “outboard” peuvent être utilisés.
Vitesse des bateaux
Toutes les vitesses doivent être établies en tenant compte du courant lorsqu’il existe.
Les vitesses doivent varier au maximum de plus ou moins 1 km/h. Dans chaque discipline, pour qu’une vitesse soit correcte, elle doit être contrôlée par le commissaire de bord et comprise dans les limites spécifiées.
Les skis
Ils sont en fibre de verre, carbone ou en bois, et mesurant entre 1,70 et 2,40 m de long et 15 cm de large avec des fixations souples pour les pieds. Largeur maximale des skis : 30 % de la longueur totale du ski.
Skis de saut : longueur entre 172 et 238 cm
Skis de figures : longueur entre 102 et 112 cm
Ski de slalom : longueur entre 160 et 180 cm.
Les règles principales
Les principales disciplines sont :
Le slalom
Parcours de 6 bouées (3 de chaque côté du chenal) avec accélération progressive du bateau pour chaque parcours par paliers de 3km/h.
La piste de slalom, longue de 259 mètres et large de 23 mètres est matérialisée par des bouées. Les unes de couleur jaune délimitent le chenal de passage du bateau, les autres rouges disposées en quinconce doivent être contournées par le skieur. Selon le règlement de l’Union Mondiale de Ski Nautique, le slalom doit s’effectuer à une vitesse maximum du bateau de 58 km/h pour les hommes et de 55 km/h pour les dames.
La longueur de corde est au départ de 18,25 mètres. Après chaque passage réussi, la corde est raccourcie. Elle passe ainsi à 16 m, puis 14,25 m, 13 m, 12 m, 11,25 m et ensuite par fraction de 0,50 m. A moins de 11,25 m, la corde est plus courte que la distance du chenal aux bouées. Le vainqueur est celui qui a passé le plus de bouées avec la corde la plus courte en ayant réussi tous ses passages sur toutes les longueurs de corde en vitesse précédentes.
Cette discipline extrêmement spectaculaire se pratique sur un monoski. Le ski de slalom a trois caractéristiques qui conditionnent sa tenue : la longueur, la morphologie et les différents matériaux de construction.
Record ! En Tasmanie en Australie, à Strahan, 154 skieurs nautiques ont battu le record du nombre de skieurs simultanés. Les 154 hommes et femmes étaient tractés par un catamaran de 35 mètres et ont parcouru un mille nautique, soit 1,85 km. L'ancien record était de 114 skieurs.
Plus de 8 licenciés sur 10 pratiquent le slalom, plus de la moitié les figures et un quart le saut.
Les figures (tricks)
La compétition se déroule en 2 parcours de 20 secondes chacun où le skieur doit effectuer un maximum de figures (entre 12 et 15 pour les meilleurs). Cette discipline nécessite des skis plus courts et plus légers que les skis utilisés pour les autres disciplines. De plus, ils ne comportent pas de dérive pour être aptes à tourner plus facilement.
Il existe une cinquantaine de figures différentes. Un parcours est réalisé 'corde en main' et 'corde au pied'.
Avant la compétition, le figuriste remet au jury sa feuille de parcours (l'ordre des enchaînements). Le jury composé de cinq juges accorde des points suivant la difficulté et la vitesse de l'exécution.
Il y a trois façons de pratiquer les figures :
– sur deux skis,
– sur un ski,
– en traction corde au pied.
Pour chacune de ces pratiques, on retrouve les mêmes figures :
– le dérapage : glissement latéral à 90°,
– le 180° : demi-tour à droite ou à gauche,
– le 360° : tour complet,
– le 540° : un tour et demi,
– le 720° : deux tours complets,
– le sept : passage d’un pied au-dessus de la corde.
Enfin, toutes ces figures peuvent être réalisées soit dans le sillage, soit sur la vague. La notation varie évidemment en fonction de la difficulté de la figure. La plus faible note est de 20 points pour le dérapage à 2 skis et la plus forte de 700 points pour le saut périlleux jusqu’à 1000 points pour le double saut périlleux.
Le saut
Il s’agit dans cette discipline d’effectuer le saut le plus long possible. La vitesse d’arrivée sur le tremplin, l’impulsion et la position durant la phase d’envol conditionnent la performance. Mais un bon saut, doit également se terminer par une bonne réception, résultat d’une position correcte, équilibrée. En éliminatoire, le skieur a droit à 2 sauts et en finale à 3 sauts. Seule la meilleure performance de la manche est retenue.
Le saut s’effectue sur un tremplin d’une longueur hors de l’eau de 6,40 mètres à 6,80 mètres et d’une hauteur de 1,65 m pour les femmes et de 1,80 m pour les hommes; sa largeur est comprise entre 3,70 m et 4,30 m.
La vitesse maximum du bateau doit rester dans les limites de 54 km/h pour les femmes et 57 km/h pour les hommes. La vitesse optimale de propulsion sur le tremplin est obtenue par le skieur en effectuant des 'coupes' (trajectoires diagonales à l'axe du bateau).
Cette épreuve se pratique sur des skis spéciaux plus larges. Autrefois en bois, ils sont maintenant fabriqués en kevlar ou en fibre de carbone.
Casque et gilet de sécurité sont obligatoires. Le saut fait appel (mis à part la technique et la condition physique) à des qualités humaines qualifiées de " guerrières ", telles la combativité et l'agressivité. Qualités indispensables pour atteindre un très haut niveau.
En 1947, le record du monde de saut était de 18,60 m. Le premier skieur à sauter à plus de 50 m fut l’Américain Suy Derwood : 50,10 m en juillet 1970. La barre des 60 m fut dépassée en 1983 par l’Australien Glen Thurlow.
Le combiné
Le résultat est obtenu par addition des points correspondants aux performances dans chacune des trois disciplines (slalom, figures, saut). Ce " triathlon " consacre les skieurs les plus complets ayant atteint leur pleine maturité.
Le nu-pied ou barefoot
La discipline du ski nautique sans skis, le barefoot, fut inventé en 1947 par Dick Pope Jr. Il bouleversa toutes les notions reconnues. La première compétition eut lieu en 1950 à Cypress Gardens ; l’enjeu consistait à se maintenir debout le plus longtemps possible. Certains démarraient du rivage, couchés sur le dos ! Elle força les observateurs critiques à réviser leur jugement. Contrairement à tous ceux qui l’annonçaient comme un produit sans avenir, il provoque un engouement croissant auprès du public et a été récemment codifié et réglementé. Le barefoot est un sport d’initiés, de passionnés et non pas d’allumés. Les skieurs (on les appelle comme ça même sans ski !) doivent effectuer lors des compétitions les 3 disciplines traditionnelles : slalom, figures et saut. Les premiers Championnats du Monde de barefoot ont eu lieu à Canberra AUS en 1978. Cette discipline nécessite des conditions techniques spéciales : combinaison renforcée, un bateau capable de tracter le skieur à une vitesse libre entre 65 et 70 km/h.
- le slalom : le skieur doit traverser le sillage du bateau le plus de fois possible en 2 parcours de 15 secondes chacun, l’un en marche avant, l’autre en marche arrière. La corde est longue de 23 m, la vitesse est entre 65 et 70 km/h.
- les figures
le skieur doit effectuer un maximum de figures rotations, saut périlleux ou figures spécifiques au barefoot avec le palonnier passé autour du cou ou tenu par les dents.
- le saut
le but est de se poser le plus loin possible. Corde à 23 m et vitesse max. 67 km/h. Tremplin haut de 46 cm et long de 2 m. Une nouvelle technique consistant à se projeter en avant, a permis de franchir les 25 m.
Les records du monde du barefoot
chez les femmes
- les trois records sont détenus par la Sud-Africaine Nadine de Villiers : en slalom : 17,0 (2001), en figures 4400 pts (2001) et en saut 20,6 (2000).
chez les hommes
- slalom : Brian Fuchs USA 20,5 (1994)
- figures : Keith St.Onge USA 9400 pts (2002)
- saut : David Small USA 27m40 (2004).
Le ski de vitesse
Alliant le motonautisme et le ski nautique, les courses, nouvellement introduites en France, symbolisent ce besoin de nouvelles sensations fortes.
Discipline récente du ski nautique, elles représentent un sport d’équipe : le pilote, le copilote et le skieur.
Cette épreuve de vitesse est soumise à des règlements de sécurité très précis. En particulier, celui qui interdit au skieur de sortir du sillage. En effet, chaque chute oblige le pilote à venir reprendre le skieur, augmentant le temps de passage du bateau. Cette discipline se pratique sur un ski large, long et épais conçu pour donner au skieur une plus grande stabilité.
Les skieurs glissent à 160 km/h tirés par des bateaux atteignant les 1200 chevaux !
En 1960, le Californien Chuck Stearns, légende vivante du ski nautique, battait le record du monde de vitesse à 126 miles/h soit à plus de 200 km/h.
Le téléski nautique ou cable ski
Le Téléski nautique utilise un câble métallique sans fin pour entraîner les skieurs autour d'un plan d'eau. La disposition des mâts d'un téléski nautique peut s'effectuer suivant un tracé quadrangulaire (4 pylones) ou hexagonal (5 pylones).
Depuis peu, nos pistes de ski nautique se voient équipées de câbles et de pylônes telles nos pistes de ski sur neige l’hiver. Voici la dernière méthode d’entraînement de ski nautique créée dans les années 80 : le téléski nautique (idéal pour débutants), rappelant les tire-fesses en montagne.
Créé dans les années 1960 par un ingénieur allemand, Bruno Rixen, qui trouvait l'attente dans les clubs de ski nautique trop longue, le téléski a révolutionné la pratique de ce sport.
Adaptables partout (un plan d’eau de 4 hectares suffit), les téléskis nautiques peuvent être installés sur les rivières, les plages mais de préférence sur les lacs naturels ou artificiels. Cet équipement, dont le principe est assez similaire à celui du téléski alpin.
Techniquement, il suffit de 4 à 5 pylônes en porte à faux supportant les poulies de déviation. La longueur des circuits varie entre 600 et 1200 m. Les câbles prévus pour les skieurs sont rattachés à un câble principal, en mouvement permanent. C’est donc ce câble qui fait fonction de bateau tracteur. Le départ s’effectue à partir d’une rampe disposée à angle droit par rapport au câble principal. De ce fait, la vitesse augmente progressivement.
Le téléski nautique permet à chacun d’évoluer librement : slalom, acrobaties, saut, barefoot ou simples glissades. Le téléski s’adapte de manière idéale aux besoins de chacun. Les débutants s’initient rapidement aux techniques de ce sport. Ces téléskis sont homologués par les associations internationales de ski nautique. Toute compétition peut se dérouler sur un plan d’eau équipé d’un téléski selon le respect des règles internationales. Les règles de sécurité sont également respectées : une distance de 90 m entre pratiquants, un skieur toutes les dix secondes. Simultanément, douze skieurs peuvent utiliser un téléski, ce qui correspond à plus de 4000 tours par jour.
Les premiers championnats d’Europe de téléski nautique ont eu lieu en juillet 1985, en Allemagne, organisés par la Fédération Internationale de Ski Nautique. Les dix nations présentes s’affrontaient sur les dix disciplines classiques. Cette nouvelle technique présente donc toutes les caractéristiques de la réussite. Simple attraction ou méthode d’essai, le téléski nautique contribue à la percée d’un sport sain auprès d’un public de plus en plus attentif. Aujourd’hui il existe 90 installations dans le monde dont 7 en France.
Deux types de pratiques sont possibles derrière un téléski :
Le wakeboard
Historique
La planche à sillage ou “wake”, appelé skurf puis waterboard ou skiboard, est née à Marina del Rey à Los Angeles en Californie dans les années 70 de la fusion du ski nautique et du surf. Dans les années 80, Tony Finn a eu l’idée de commercialiser un modèle sous le nom de “skurf” qui fut donc sa première appellation officielle. Le Français Maurice Lejeune ramena à son tour un exemplaire en France ; les snowboarders Jean-Philippe Garcia et Gilles Becker furent les premiers précurseurs tricolores en adaptant leurs techniques de surf de neige au “skurf”. L’Association Française de Waterboard fut créée par Jean-Philippe Garcia en 1980, organisant les premières compétitions nationales. En 1994, l'AFW est intégré dans la Fédération française de ski nautique : une Coupe (une seule manche) et un Championnat de France (4 étapes) ainsi qu’une épreuve de la Coupe d’Europe sont organisés depuis.
Quelques dates
- 1985 : le Californien Tony Finn invente une nouvelle planche, mélange entre un monoski et une planche à voile sur laquelle il rajoute des footstraps.
- 1987 : Maurice Lejeune introduit cette planche en France sur la base nautique de Viry-Châtillon.
- 1990 : le premier “wakeboard” est commercialisé. La première compétition officielle a lieu.
- 1993 : le premier championnat du monde est organisé.- 1995 : introduction des “twin tips”, des planches ayant l’avant et l’arrière en forme symétrique.
- 1996 : le wakeboard fait son apparition aux premiers X-games d'été organisés en 1996.
L’équipement
Une planche de wakeboard mesure entre 130 et 150 cm pour 32 à 42 cm de largeur. Le poids varie de 2 kg pour les plus performants et plus pour les autres. Les fixations sont des footstraps à rotation et réglables avec une sangle arrière aux chaussons souples et montants.
Principes
Le wakeboard est un mélange de snowboard, de surf, de skate et de ski nautique. C'est une petite planche tractée par un téléski ou par un bateau.
Le wakeboarder ou “rider” est perpendiculaire à sa planche et évolue sur la vague du bateau. Il peut s’essayer à divers exercices : slalomer sur le sillage, grandes courbes à travers le sillage, figures (en utilisant le sillage ou des modules) et saut, saut de vagues. Les planches s’inspirent à la fois du ski de figures et du snowboard (“regular” ou “goofy”).
Il existe deux formules basées sur le saut : le free-style et le free-ride
Dans l’épreuve du free-style, le wakeboarder doit, en moins de 25 secondes, enchaîner deux parcours (ou “run”) de cinq sauts/figures chacun. Dans le free ride, le wakeboarder effectue un parcours libre au cours de deux doubles vagues et deux lignes droites.L’utilisation du “skiline” ou téléski permet aux riders de réaliser des sauts spectaculaires. Les meilleurs mondiaux sont capables d’enchaîner 5 à 10 sauts périlleux différents !
Actuellement, trois planches de wakeboard sont vendues contre une paire de skis nautique ! Aux Etats-Unis, il y a plus de 3 millions de riders.
Un trick fameux est le half cab front flip, le saut périlleux avant avec départ en marche arrière !
Parmi les meilleurs français du wakeboard dans les années 90 figure Florent Carmin , l’ancien spécialiste du barefoot.
Compétition du wake
C'est une évolution libre, qui se fait entre deux bouées ou modules marquant le départ et la fin du parcours d'une longueur d'environ 370 mètres.
Si le parcours ne comporte pas de modules, il existe trois critères de jugement :
Si le parcours comporte des modules, un quatrième critère de jugement vient s’ajouter aux trois ci-avant :
Fly-wakeboard
Dernier-né des sports de glisses aquatiques, il est dérivé du flysurf et consiste à se faire tracter sur un wakeboard par un cerf-volant. Les explorateurs polaires s’en servent en remplaçant le surf par une paire de skis.
Wakesurf
Le wakesurf permet de surfer sur n’importe quel plan d’eau et ce grâce à la vague créée par un bateau (de wakeboard de préférence pour la taille). Le rider n’a plus de chausse ni de palonnier (il sert juste au démarrage). Après avoir comblé les surfeurs en mal de vague de l’autre côté de l’atlantique, elle fait de plus en plus d’adeptes auprès des amateurs de glisse de tout âge compte tenu de sa simplicité.
Lexique
Backside : façon de se déplacer, vous êtes en prise de carre avec appui sur les talons (vers la gauche pour les regular, vers la droite pour les goofy).
Fakie : la planche est dans le sens inverse de votre position normale. Si vous êtes regular, vous vous retrouvez avec le pied droit devant (le pied gauche devant pour les goofy).
Front side : façon de se déplacer, vous êtes en prise de carre avec appui sur la pointe des pieds (vers la droite pour les regular, vers la gauche pour les goofy).
Goofy : vous avez le pied droit devant.
Graber : attraper la carre de la planche lors d'un saut (360° grabé par exemple).
Palonnier : c'est ce qui est au bout de la corde et qui vous permet de la tenir en étant tracté.
Regular : vous avez le pied gauche devant.
Sillage : trace laissée par le bateau derrière lui : de l'écume bien sûr mais aussi deux plus ou moins grosses vagues de chaque côté. Mettre un plus grand poids à l'arrière du bateau permet d'augmenter la hauteur des vagues du sillage.
Skurf : type de planche asymétrique avec un avant et un arrière, et la présence d'une seule dérive à l'arrière.
Trick : figure
Twin-Tip : type de planche symétrique avec possibilité de mettre une dérive des deux côtés de la planche.
Backroll : un saut périlleux en arrière avec prise de carre front ou backside.
Fatsac : sac en caoutchouc en forme de “saucisse” rempli d’eau (100 à 250 litres) qui sert à lester le bateau pour obtenir une grosse vague.
Mobius : saut périlleux combiné avec un 360°, 540°.
Nose : le nez de la planche.
Raley : figure célèbre où le rider envoie sa board derrière lui au-dessus de sa tête, ensuite il le ramène lors de la phase descendante.
-Les meilleurs spécialistes français : Rodolphe Vinh-Tung , double champion d'Europe, victorieux des European X Games et des Jeux Mondiaux d'Akita au Japon en 2001. François Roy sacré champion de France en 2000 et 2001 et Emmanuelle Dumolard, championne de France en 2001.
Les meilleures spécialistes européens : les Français Rodolphe Vinh-Tung FRA (double champion d'Europe 2000, victorieux des World Games en 2002), Navarro Maxence, champion d’Europe de slalom en 2000 et Daniel Harf qui s’est imposé en juin 2000 dans une étape de l’US Pro Wakeboard Tour.
Record du monde battu !
En juin 1999, un bateau tira 80 skieurs en wakeboard.
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