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Freestyle (ou ski acrobatique)
Le ski acrobatique est d'abord désigné sous le sobriquet de "hotdogging" (esbroufe), en référence au mélange de figures acrobatiques, de sauts et de poussées d'adrénaline
Historique
Le ski acrobatique est un mélange de ski alpin et de figures acrobatiques. Les skieurs ont inventé des figures et des sauts comme les vrilles, l'aigle déployé, la croix de fer et l'hélicoptère.
Dès le début du 20e siècle, des skieurs commencent à effectuer des figures aériennes, en Norvège, en Italie et en Autriche. Puis, au début des années 1920, des skieurs acrobatiques américains commencent à réaliser des sauts périlleux. Mais le ski acrobatique prend vraiment son essor dans les années 1960. Il accompagne alors les changements sociaux, la nouvelle soif de liberté et profite des progrès de l'équipement, qui permettent de nouvelles techniques, toujours plus originales.
Le ski acrobatique est né aux Etats-Unis dans les années 1960. Mais auparavant…..en 1905, le gymnaste autrichien Mathias Zdarsky exécute des pas sur des skis ressemblant à un ballet, et en 1952, le Norvégien Stein Eriksen effectue des figures en l’air à partir d’un tremplin de neige. Entre 1930 et 1940, déjà, les Norvégiens pratiquaient une forme de ski acrobatique dans le cadre de leur entraînement aux compétitions de ski de fond et de ski alpin.Le “hot dog”, un mélange de descente de bosses, de sauts et de ballet, véritable sport “fun”, est né dans les années 60 aux États-Unis, en Californie surtout, sous forme d'exhibitions. Parmi les précurseurs, les Américains John Johnston, Michel Daigle et Darryl Bowie.
La première compétition en Europe a eu lieu en 1972 à Bayrischell en Allemagne. La première Coupe du monde comportant 9 épreuves (6 aux USA et 3 en Europe) fut organisée en 1980. Depuis, elle a lieu tous les ans. Les premiers Championnats du Monde se sont déroulés à Tignes en 1986. Dans les années 1970, on distingue trois disciplines : l'acroski (ballet avant 1997), le saut et les bosses.
Les disciplines en brèf
Bosses
Discipline olympique
Discipline spectaculaire dans laquelle, le skieur peut à la fois exprimer ses qualités de technicien dans les bosses et ses qualités d’acrobate lors de la réalisation de sauts.
Les épreuves se déroulent sur une pente allant de 26° à 32° pour une longueur de 210 à 270 mètres, tourmentée de bosses et de 2 tremplins de saut.
L’épreuve se compose d’une phase qualificative et d’une phase finale.
La note décernée par 5 ou 7 juges dépend pour 50% de la technique, 25% des sauts et 25% de la vitesse
Discipline olympique
Une discipline époustouflante qui demande un engagement hors du commun.
C’est l’équivalent sur neige du trampoline ou de la gymnastique.
Les skieurs s’élancent sur des tremplins à plus de 65 km/h pour monter à plus de 12 mètres de haut et réaliser des triples rotations avec vrilles.
Chaque concurrent se doit d’effectuer deux sauts différents.
La combinaison des sauts est jugée par rapport à un barème de difficultés et à la qualité d’exécution et de réception.
Discipline olympique
Un parcours fait de rollers, de virages relevés, de sauts où les skieurs s’affrontent.
C’est une discipline spectaculaire mettant en valeur les qualités techniques et physiques de chacun.
La compétition se déroule par manches qualificatives.
Les qualifications se font au temps lors d’un passage individuel chronométré.
Les finales se déroulent par manche de 4 ou 6 skieurs, avec une élimination directe.
Discipline olympique
Le Slope style consiste à enchainer plusieurs modules du Freestyle, Tables (tremplins) et rails (barres de slide). A haut niveau, on trouve régulièrement 3 ou 4 tables et 3 rails. Concernant la Notation : la note globale appelée « overall » (Technique + style) pour chacun des 5 juges est données sur 100 points. La note finale affichée représente la moyenne des 5 juges et reste sur 100 points également. En qualification, comme en finale, Il y a toujours 2 ou 3 passages par coureur et le meilleur compte.
Half-PipeDiscipline olympique
L’enchaînement de figures dans un demi cylindre aux parois verticales.
Discipline dérivée du snowboard qui convient parfaitement aux skieurs.
La hauteur, la difficulté, la variété des manœuvres exécutées ainsi que le rythme de l’évolution sont les principaux critères de jugement. La note globale appelée « overall » (Technique + style) pour chacun des 5 juges est données sur 100 points. La note finale affichée représente la moyenne des 5 juges et reste sur 100 points. En qualification, comme en finale, Il y a toujours 2 ou 3 passages par coureur et le meilleur compte.
Discipline alternative
Discipline spectacle par excellence.
L’objectif est de réaliser sur une grosse bosse des figures libres non régies par les règles habituelles de l’acrobatie.
Recherche de nouvelles positions, de nouvelles rotations.
La notation se fait par rapport à l’amplitude, la difficulté du saut, le style, la créativité et la maîtrise de la réception.
Le ski acrobatique est reconnu officiellement par la Fédération internationale du ski (FIS) en 1979, qui fixe de nouvelles règles, destinées à limiter les dangers d'un sport encore jeune. La première Coupe du monde FIS est organisée l'année suivante.
Le ski acrobatique et l’Olympisme
Le ski acrobatique, avec exécution de figures aériennes durant la progression vers le bas de la pente, était en démonstration aux Jeux Olympiques d'hiver de Calgary (1988). L'épreuve de bosses a été ajoutée au programme des Jeux d'Albertville (1992) et le saut au programme des Jeux de Lillehammer (1994). Le ski acrobatique n'a jamais cessé d'évoluer et la FIS vient d'ajouter deux nouvelles épreuves : le halfpipe et le ski-cross, cette dernière discipline devenant épreuve olympique aux Jeux de Vancouver en 2010. Le half-pipe fut inscrit au programme des Jeux de Sotchi en 2014.
Bosses (moguls)
Très spectaculaire, l'épreuve des bosses consiste à descendre une pente de 27 à 35 degrés, longue de 200 à 280 mètres, parsemée de bosses enneigées (une moyenne de 50 bosses sur une piste officielle d’environ 205 m) et de quelques tremplins de saut. L’évaluation chronométrée se double de l’évaluation d’un jury notant la maîtrise technique (qualité des virages, vitesse) et la valeur des sauts (hauteur) et des figures.
Les bosseurs sont notés sur 30 points. La note finale attribuée par sept juges dépend donc pour 50% du style, pour 25% des sauts et pour 25% de la vitesse. Cinq juges notent la technique ce qui donne une note sur 15; deux juges notent les figures ce qui donne une note sur 7,5; la vitesse chronométrée est convertie en une note sur 7,5 également. L'athlète qui obtient le meilleur score dans cette finale l'emporte.
Les meilleurs mondiaux peuvent effectuer 4 virages par seconde !
La meilleure note jamais obtenue en bosses est de 28,01, un exploit réussi en 2004 en Coupe du monde à Madonna di Campiglio par le champion olympique de 1998, le Finlandais Janne Lahtela .
En Coupe du monde, les skieurs disputent, selon des épreuves, des bosses en simple ou en parallèle. Aux Jeux Olympiques, il y a une manche éliminatoire à un seul passage, suivie d'une finale à un seul passage (20 athlètes chez les dames et chez les messieurs), au cours de laquelle chacun s'élance dans l'ordre inverse du classement obtenu à l'issue de la manche de qualification.
Le surnom des skieurs de bosses est “hot-dogger”.
Les skis en Freestyle sont plus courts que la taille des athlètes ce qui permet d'améliorer le contrôle sur la courbure marquée du tremplin et de réaliser les figures aériennes à la fraction de seconde près.
Saut
Le saut acrobatique s’apparente au trampoline ou à la gymnastique. C'est un cocktail de ski, trampoline, gymnastique et plongeon ! Pour le saut, le skieur doit effectuer des séries de figures enchaînées (saltos et vrilles principalement) en s’élançant à plus de 65 km/h sur des tremplins de 3 à 4 mètres de hauteur (avec une pente de 67 degrés). La prise d’élan, l’exécution, l’altitude en air qui peut atteindre 12 à 15 mètres, la difficulté et la combinaison du saut ainsi que la réception au sol jouent un rôle primordial dans le jugement. Chaque figure possède un coefficient de difficulté.
La vitesse moyenne à laquelle les athlètes arrivent sur le tremplin est de 60 km/h.
Aux Jeux Olympiques. il y a une manche de qualification à deux sauts, puis une finale à deux sauts également. Le score combiné des deux sauts de la manche de qualification est déterminant pour participer à la finale (12 athlètes chez les dames et chez les messieurs). Les scores de la manche de qualification ne sont pas pris en considération pour la finale.
Depuis 2003 avec l’introduction des saltos, le port de casques est obligatoire !
L’un des sauts les plus spectaculaires en free-style est le triple saut périlleux en arrière avec cinq vrilles ! Grâce à cette figure, le Tchèque Ales Valenta a remporté le titre olympique en 2002 à Salt Lake City.
Lexique :
180
Rotation de 180 degrés du corps et des skis.
Aigle déployé
Figure aérienne où le skieur écarte les jambes au maximum, tend les bras vers les côtés et garde le haut du corps droit et dressé.
Approche inversée des creux de bosses
Technique de ski qui consiste à skier sur le sommet des bosses et à tourner dans la direction opposée des creux.
Backcountry
'L'arrière-pays' : l'art du ski libre au coeur de la montagne avec des sauts dans la bosse sur des modules naturels.
Bank-turn
Virage très relevé.
Blunt Air
Figure exécutée par l’athlète où les skis sont parallèles, les spatules font face vers le sol et l’athlète empoigne le dessus du talon du ski.
Bosse
Bosse ou crête de neige.
Carpé
Position de saut de carpe dans laquelle le corps de l’athlète fléchit à la taille et ses jambes sont complètement droites.
Complet
Saut périlleux avec une vrille complète.
Complet à la sortie
Vrille complète exécutée au cours du dernier saut périlleux double ou triple.
Complet à l’entrée
Vrille complète suivie d’un saut périlleux double ou triple.
Complet arrière
Saut périlleux arrière avec vrille complète.
Creux
Sillons qui se forment entre les bosses.
Creux
Sillons profonds qui se forment entre les bosses.
Critical Grab
Figure aérienne où les skis de l’athlète sont séparés selon la largeur des épaules et les genoux sont fléchis. Le skieur saisit la carre intérieure près de la spatule du ski.
Croix
Croiser ses skis, dans les airs, en forme d’un « X ».
Croix de fer
Semblable à un gratte-dos mais les talons des skis sont croisés plutôt que parallèles.
Demi
Saut périlleux avec une demi-vrille.
Demi à la sortie
Vrille complète exécutée au cours du premier saut d’un saut périlleux double ou triple.
Demi à l’entrée
Demi-vrille exécutée au cours du premier saut d’un saut périlleux double ou triple.
Désaxé
Pendant l’envol, le skieur incline l’axe de rotation.
Double cork 1260
Double salto avec une rotation horizontale de trois tours et demi (inventé par Kevin Rolland
).
Double saut périlleux
Deux sauts périlleux.
Double saut position tendue
Deux sauts périlleux en position tendue.
Double vrille
Simple saut périlleux en position tendue avec deux vrilles.
Effet bouchon de champagne
Extension du corps de l’athlète au début d’un saut qui sert à préparer un saut périlleux.
Envol
Lorsqu’un skieur part (s’élance) du tremplin.
Envol en écharpe
Mauvais envol qui se produit lorsqu’un athlète pivote trop en s’élançant du tremplin.
Envol en quatre points
Lorsqu’un skieur pique ses deux bâtons au moment de l’envol.
Free-ride
Rider des 'grosses ' montagnes, sauter des barres impressionnantes.
Free-style
Regroupe le half-pipe, le big air et le slope-style. Tout ce qui est sur la piste avec des modules.
Gratte-dos
Figure aérienne qui consiste à toucher le dos avec le talon de chaque ski.
Groupé
Position du corps dans laquelle les genoux sont tirés vers la poitrine.
Groupé ouvert
Position groupée ouverte où les jambes sont remontées à 45 degrés.
Hauteur
Lorsqu’un skieur exécute un saut dans le parcours de bosses. On exige deux sauts dans chaque parcours de bosses.
Hauteur et distance
On utilise ces termes pour décrire la trajectoire du skieur dans les airs. Les termes sont aussi des éléments dont on se sert pour attribuer le pointage du saut.
Hélicoptère
Rotation de 360 degrés où le skieur est en position dressée.
Hip
Module de saut dont l'inclinaison est presque verticale, avec réception possible de chaque côté.
Hurricane
Figure de trois flips et cinq vrilles.
Japan Air
Figure aérienne qui consiste à plier sa jambe gauche et garder sa jambe droite allongée. L’athlète agrippe son ski derrière la jambe droite en se servant de sa main droite. Il agrippe le ski gauche soit devant ou sous la chaussure.
Kicker
Bosse de neige pour exécuter des figures, composant généralement une table (kicker + réception)
Ligne de pente constante
Trajet de descente le plus direct à partir du sommet jusqu’au pied d’une piste de bosses.
Lui Kang
La jambe gauche de l’athlète est repliée tandis que la jambe droite est allongée. Le skieur agrippe alors son ski sous la chaussure gauche en se servant de sa main gauche.
Mute Grab
Figure aérienne où l’athlète, ayant les skis croisés, agrippe le ski gauche de sa main droite ou vice versa, et ce tout juste devant l’extrémité supérieure de la fixation.
Pas de canard
Figure de bosses en plein vol où le skieur envoie une jambe vers l’avant et l’autre vers l’arrière en position de grand écart.
Périlleux arrière tendu
Simple saut périlleux arrière en position tendue.
Plateau des tremplins
Aire plate d’un parcours de sauts où se situent les tremplins.
Porte de contrôle
Série de 10 portes qui se situent sur un parcours de bosses et qui sont placées à intervalles égales.
Portes
Perches avec des fanions colorés dont on se sert pour marquer le parcours.
Position
Mouvement que tient l’athlète au cours d’un saut.
Position tendue
Position dans laquelle le corps d’un skieur est maintenu en extension complète.
Prise de talon
Prise qui consiste à agripper son ski ou ses skis à l’arrière tout en se propulsant vers l’arrière.
Prise du ski avec la main
Au cours d’un saut, le skieur atteint et agrippe une partie du ski.
Réception en quatre points
Lorsqu’un skieur pique ses deux bâtons au moment de l’atterrissage.
Réception plaquée arrière
Atterrissage faible où le skieur frappe la neige sur ses skis et son dos.
Rocket Air
Figure aérienne où les skis sont parallèles et les jambes allongées devant le corps. L’athlète agrippe ses deux skis au niveau des spatules.
Rotation
À partir du tremplin, l’athlète fait pivoter son corps selon un axe vertical. On mesure la rotation en tranches de 180 degrés.
Rudy
Saut avec une vrille et demie.
Saut de boucle
Saut au cours duquel le skieur effectue une rotation latérale complète autour de l’axe central.
Saut périlleux
Saut périlleux exécuté vers l’arrière, vers l’avant ou de côté.
Saut périlleux arrière
Simple saut périlleux arrière.
Saut périlleux avant
Figure aérienne qui consiste à exécuter un saut périlleux avant complet de 360 degrés.
Saut périlleux arrière groupé
Simple saut périlleux arrière en position groupée.
Saut périlleux avant groupé
Simple saut périlleux avant en position groupée.
Sauts
Une discipline de ski acrobatique où les skieurs exécutent des manœuvres dans les airs après avoir dévalé une piste et s’être envolé d’un tremplin (rampe).
Ski de bosses
Une discipline de ski acrobatique où les athlètes sont jugés selon la vitesse, le niveau d’habileté et le style avec lesquels ils terminent le parcours et exécutent deux sauts.
Ski cross
Une discipline de ski acrobatique qui débute avec une course contre la montre ou une épreuve de qualification. Chaque compétiteur descend le parcours lequel met en valeur un terrain naturel ainsi que des caractéristiques faites à la main comme des sauts, des rouleaux et des bancs. Après un départ simultané, les skieurs doivent franchir la ligne d’arrivée parmi les deux premiers afin de passer au prochain tour.
Spatules croisées
Le skieur croise les spatules des skis pendant qu’il reste dressé.
Switch 900
Partir en switch (arière) puis faire deux tours et demi en l'air puis se posant de face avec un grab (attraper le ski avec les mains).
Toxic Grab
Figure aérienne où les skis sont croisés et les spatules sont pointées vers le bas pendant que le skieur agrippe la carre intérieure près du talon du ski en se servant de sa main opposée.
Tremplin
Rampe d’envol que l’on utilise pour les sauts.
Twister
Figure où le skieur fait pivoter son corps dans la direction opposée des skis.
Virages
Critère de jugement à l’épreuve de bosses qui évalue l’exécution des virages dans les bosses.
Vrille
Rotation autour de l’axe vertical.
Woo-tang
Module qui ressemble à un halfpipe que les skieurs prennent de face pour le traverses et ressortir de l'autre côté.
Zudnick
Le skieur penche le haut de son corps vers les spatules des skis en gardant les skis ensemble.
Freestyle (Acroski)
L’acroski (anciennement appelé “ballet”), à comparer avec le patinage artistique, consiste à exécuter sur un rythme musical un programme de figures libres (sauts et de vrilles) au cours duquel l’appui sur les bâtons est permis. On utilise des skis très courts sur une pente de faible inclinaison. La note finale dépend de la technique et de l’expression artistique.
Ski-cross
Inspiré du boardercross en snowboard, le ski-cross est né dans les années 90 aux Etats-Unis. Quatre skieurs s’élancent d’une piste d’environ 1500 mètres parsemée de virages, de tremplins et de petites bosses (whoops). La formule est identique au boarder cross avec des qualifications contre le chronomètre suivi par des éliminatoires sous forme de matches à quatre contre quatre jusqu’aux finales : une de classement (places 5 à 8) et une autre pour la victoire (places 1 à 4). Les coups d’épaules sont permis. On utilise des skis de slalom géant (de 190 à 192 cm). Cette discipline spectaculaire figure au programme des X Games depuis 1998. Il existe des Championnats du Monde ainsi qu’une Coupe du monde. Le Ski-cross est devenu discipline olympique aux Jeux Olympiques de Vancouver en 2010.
Le parcours de ski cross est conçu pour mettre à l'épreuve les habiletés des skieurs. On y retrouve différents types de virages, des sections où le terrain est plat, des traversées ainsi que des bosses, des virages relevés et des sillons similaires à ceux des pistes de ski traditionnelles. En ce qui concerne les structures du parcours, elles sont semblables à celles du snowboard cross. L'endurance et la force sont des éléments clés du ski cross étant donné que les athlètes font de quatre à cinq descentes de 60 secondes ou plus.
Un tour de qualification chronométré est nécessaire afin de classer les skieurs en différents groupes de quatre skieurs. Au son du signal de départ, les athlètes entament leur course et les sections du parcours précédant le premier virage sont cruciales puisque beaucoup de dépassements y ont lieu. Bien que la piste comporte des aires de dépassement, toute interférence avec un autre skieur peut provoquer une disqualification.
Chaque course se limite à quatre participants. Les deux meilleurs de chaque course passent au tour suivant (quarts de finale, demi-finales et finale).
Pendant chaque course, les deux premiers participants à passer la ligne d'arrivée avancent au tour suivant et les deux derniers sont classés selon leur temps de qualification.
La « grande finale » détermine qui se classera du 1er au 4e rang, tandis que la « petite » finale détermine qui occupera les 5e, 6e, 7e et 8e positions.
Half-Pipe
Comme en snowboard, cette discipline consiste à réaliser une série de figures d'un bout à l'autre d'un demi tube de neige incliné. Les dimensions atteignent 220 m de long, 19 m de large et 7 m de haut.
L'épreuve reine du freestyle est le Superpipe plus hauts que les half-pipes classiques. En passant d'un côté à l'autre, les skieurs effectuent des sauts les plus spectaculaires et des figures les plus osées le temps d'un run. Les meilleurs riders peuvent atteindre une hauteur de 7 mètres dans le pipe.
En phase finale après les éliminatoires, on garde huit garçons pour des qualifications qui ont droit à deux runs chacun. Le run le mieux noté est conservé. Les filles, par contre, accèdent directement à la finale. Les finalistes ont droit à trois passages, on garde la meilleure des notes.
Le record du monde officieux de hauteur dans une pipe appartient au Français Joffrey Pollet-Villard avec un bond à 8,50 au-dessus du coming (le bord du pipe).
Slopestyle
Chaque concurrent dévale une piste agrémentée de modules (tremplins, tables, rampes et de rails métalliques) en effectuant sauts et figures, notés par des juges. La moyenne des sauts en slopestyle peuvent atteindre les 25 mètres.
En finales
Lexique en général
Axel intérieur : saut avec appel sur un pied avec une jambe qui croise l’autre au décollage puis qui se décroise avant réception.
Axel extérieur : saut avec les jambes en V au décollage, ensuite groupées avant réception.
Big Air : figures aériennes effectuées à partir d’un tremplin en neige.
Carrousel : équilibre sur les bâtons avec rotation de 360°.
Daigle banger : la roue (comme en gym) effectuée sur les bâtons avec éventuellement une main posée sur la neige.
Fakie : skier en marche arrière
Front flip : salto avant.
Lincoln loop : rotation sur le côté.
Misty : salto avant désaxé.
Position jump : sauts pour changer de direction avec ou sans les skis croisés.
Rock and roll : montée sur les bâtons en se balançant, ensuite équilibre avant culbute.
Salto : saut périlleux.
Trick : figure
Bosses/Moguls :
Back scratcher : le talon des skis effleure le dos avec les genoux repliés sous le corps. Les épaules et hanches sont en arrière afin d’éviter de basculer vers l’avant.
Daffy : le grand écart avec les jambes tirées au maximum, une devant et une derrière. Spatule avant vers le haut, arrière vers le bas.
Double upright : deux figures combinées dans un même saut.
Hélicoptère : sur 360° on pivote debout en l’air.
Triple upright : trois figures combinées dans un même saut.
Kosak : le grand écart avec les jambes tirées au maximum, une à droite et une à gauche.
Twist : les skis tournent à 90° d’un côté du corps, les mains et le buste tournent de l’autre côté.
Quelques sauts:
Back -flip : salto arrière
Back full: salto arrière vrillé.
Full-full-full : trois sauts périlleux arrière avec une vrille à chaque saut.
Full-double full-full : trois sauts périlleux arrière et quatre vrilles dont une double lors du deuxième saut (l’une des figures les plus dangereuses).
Lay full-full : trois sauts périlleux arrière et deux vrilles.
Equipement
Bosses
La tenue : Étant donné que le contrôle au niveau des genoux est essentiel, la couleur de la genouillère diffère souvent de la couleur de la combinaison, ce qui permet aux juges de concentrer leur attention sur la maîtrise technique du skieur.
Les skis : Les skis sont plus courts que ceux en ski alpin. La longueur n’est pas réglementée. Pour les bosses, leur longueur moyenne est de 185 cm pour les messieurs et de 175 cm pour les dames.
Les bâtons : Utilisés par l'athlète pour accélérer, effectuer des virages et garder l'équilibre.
Sauts
Les skis : Les skis sont légers et généralement plus courts que le skieur afin de maîtriser la courbe serrée des tremplins et exécuter des manoeuvres précises dans les airs. Pour les sauts, la longueur courante est de 160 cm. Les skis sont étroits et légèrement paraboliques.
Les bottes : En sauts, les bottes de type classique sont expressément ajustées pour permettre d'acquérir une prise d'envol solide, une bonne forme et un atterrissage parfait.
Général
Les combinaisons : Les combinaisons en bosses et en sauts sont choisies par les équipes et fournissent une liberté de mouvement et une sensibilité de fonction.
Le casque : Protection en plastique dur afin d'éviter les traumatismes crâniens possibles.
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