jeudi 28 novembre 2024
 

Patinage artistique - Règlement et historique

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Patinage artistique

 

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Historique

La plus ancienne paire de patins remonte à 20 000 ans. Nos ancêtres, les hommes de Cro-Magnon, glissaient sur des os fixés à des sandales en peaux d'animaux. On l'a retrouvée dans le Bas Poitou à l'embouchure de la Vie. Longtemps, les patins furent fabriqués par des chasseurs et des guerriers à partir de bois de rennes ou d’os d’élans, puis en acier ou en fer.

Au 12e siècle on retrouve des traces chez les chroniqueurs de l’existence de patineurs sur la Tamise.

Au 17e siècle, les Hollandais utilisaient quotidiennement les patins en adaptant des chaussures de ville à l’aide de lanières sur des lames. Ainsi ils patinaient d’un village à l’autre sur des rivières et canaux gelés. D’ailleurs, le marché d'Amsterdam était approvisionné par voie de glace.

Les deux plus grandes avancées du patinage artistique viennent de deux Américains. En 1850, Edward Bushnell révolutionne le patinage en inventant, à Philadelphie, les patins à lame d'acier. Ces derniers ouvrent de nouvelles perspectives pour les virages et les figures. Dans les années 1860, un maître de ballet nommé Jackson Haines , installé à Vienne, apporte une nouvelle grâce au sport en y ajoutant des éléments de danse classique.

Le premier club de patinage

fut fondé en 1742 en Ecosse : le Club des Patineurs d'Édimbourg. En 1772, les Anglais créèrent la première école de patinage. Le patinage de figure était né.

Deux Américains ont participé au développement de ce sport : Edward Bushnell de Philadelphie qui inventa en 1850 les patins à lames d’acier permettant ainsi la création de figures sur la glace ;

Jackson Haines , professeur de ballet installé à Vienne, introduisit des éléments propres au ballet dans les années 1860.


 En janvier 1876, dans le quartier de Chelsea, la première patinoire artificielle ouvre ses portes (Glaciarium de Chelsea). Trois ans plus tard, la Fédération anglaise de patinage (English National Skating Association) voit le jour et le premier championnat national est organisé le 8 décembre 1879 à Thomey. Au niveau international, la première compétition a lieu en 1882 à Vienne. En 1909, l'architecte viennois Engelmann y crée la première piste artificielle en plein air. C'est toujours à ce jour la plus ancienne piste en plein air du monde.

 

Le patinage en France

En France, le patinage se développe à partir de Napoléon III, qui après avoir passé une grande partie de sa jeunesse dans le Nord, l’introduit dans l’hexagone. Le premier Palais des Glaces est créé à Paris en 1889 et est suivi par la création du “ Cercle des patineurs ”. Il faut attendre l'après-guerre pour, en 1921, voir une véritable association sportive : le Club des sports d'hiver de Paris.

 

La Fédération Française des Sports de Glace fut créée le 26 février 1942. De nos jours, elle compte 22 035 licenciés pour onze disciplines dont neuf olympiques : patinage (artistique, vitesse, danse), hockey (féminin et masculin), curling, bobsleigh, luge, skeleton.

 Fédération Française des Sports de Glace
41 Rue de Reuilly
75012 PARIS
Tel : 01 43 36 10 20  Fax : 01 43 46 99 78
president@ffsg.org
http://www.ffsg.org/
Président : Didier GAILHAGUET
Secrétaire Général :
Francis FONTANIE
Trésorier Général : Jean-Bernard HAMEL

La patinage en France c'est :

- 153 clubs

- 166 patinoires

- 1 piste à La Plagne pour le bobsleigh, la luge et le skeleton

- 0 anneau de vitesse

 

Les dates marquantes

 

20000 avant J-C. L'ancêtre du patin est en os

13e siècle Invention des patins en fer, aux Pays-Bas

1742 Fondation du club des patineurs d'Edimbourg

1772 Création en Angleterre de la première école de patinage

1850 Invention du patin en acier

1876 Inauguration à Londres de la première patinoire artificielle, le Glaciarium de Chelsea

1882 Invention de l'axel par le Norvégien Axel Paulsen sur des patins de vitesse

1891 Premiers Championnats d'Europe, à Hambourg

23 juillet 1892 Naissance de la fédération internationale de patinage, l'ISU (International Skating Union)

1896 Premiers Championnats du Monde masculins, à Saint-Pétersbourg

1906 Premiers Championnats du Monde féminins, à Davos

1908 Le patinage artistique figure au programme des Jeux Olympiques d'été de Londres

1909 Invention du salchow par le Suédois Ulrich Salchow

1910 Invention du boucle par l'Allemand Werner Rittberger

1913 Invention du lutz par l'Autrichien Alois Lutz

années 20 Invention du flip par l'Américain Bruce Mapes

1925 Premier double saut (boucle) par l'Autrichien Karl Schaefer

1928 Premier titre olympique pour la Norvégienne Sonja Henie , qui récidivera en 1932 et 1936

1952 Premier triple saut (boucle) par l'Américain Dick Button

1962 Premier triple saut féminin (salchow) par la Canadienne Petra Burka

1976 Premier championnat du monde juniors organisé à Mégève en France

1988 Premier quadruple saut (boucle piqué) par le Canadien Kurt Browning

1988 Premier triple axel féminin par la Japonaise Midori Ito

1991 Suppression des figures imposées

1996 Création du Grand Prix qui regroupe les 5 plus grandes épreuves du monde : Skate America, Skate Canada, Trophée NHK (Japon), Trophée Lalique (France) et Coupe des Nations (Allemagne)

1997 Première combinaison quadruple-triple (boucles piqués) par le Canadien Elvis Stojko

2009 De retour après trois années de pause, le Russe Evgueni Plushenko a réalisé pendant le championnat de Russie le total le plus haut jamais obtenu au monde : 271,59 points

2010 La 100eme édition des Championnats du Monde de patinage artistique à Toronto.

 

Parmi les adeptes de la glisse figuraient plusieurs rois d’Angleterre, Marie-Antoinette, Napoléon I et le poète allemand Goethe.

 

La Fédération Internationale de patinage fut fondée en juillet 1892 à Scheveningen aux Pays-Bas (77 nations affiliées). C’est avec la Fédération Internationale d’Aviron, la plus ancienne fédération internationale sportive. Les premiers Championnats du Monde eurent lieu en 1896 à Saint-Petersbourg : les hommes et les femmes concouraient ensemble (vainqueur : l’Allemand Gilbert Fuchs ). Le premier championnat exclusivement réservé aux femmes fut organisé en 1906. Elle est basée à Lausanne en Suisse.

  

 

Le patinage et l’Olympisme

C’est le plus ancien sport qui figure au programme des Jeux d’hiver depuis 1908. Jusqu’en 1972, trois épreuves figuraient au programme : individuel hommes, individuel femmes et couples. La danse sur glace devint sport olympique en 1976 (sport de démonstration en 1968). En 2014, le patinage par équipes fera partie du programme olympique.

 

1908 : l'année de l'apparition du patinage artistique, en individuel et en couple aux Jeux Olympiques de Londres qui se déroulaient en quatre phases entre avril (Jeux de printemps) à fin octobre (Jeux d'hiver). Le couple allemand Anna Hübler et Heinrich Burger furent les premiers champions olympique de patinage artistique.

 

Le patinage artistique compte désormais épreuves olympiques officielles: le simple dames, le simple messieurs, le couple, la danse sur glace et le patinage par équipes.
 

L'épreuve simple

Elle comporte deux catégories: le programme court et le patinage libre. Le programme court allie huit éléments prescrits tels que des combinaisons de sauts et des pirouettes. Par contre, pour le patinage libre, les patineurs exécutent un ensemble original sur une musique de leur choix. Il est important de veiller à l'équilibre du programme étant donné que les juges retirent des points si un programme comporte, par exemple, trop peu ou pas assez de sauts.
L'épreuve par couple Elle comporte également un programme court et du patinage libre. Le couple travaille en tant qu'unité, exécutant des levées par-dessus la tête, des sauts lancés où l'homme lance sa partenaire ainsi que d'autres figures. Le couple doit faire preuve d'harmonie, de force et de grâce.

La danse sur glace

Cette discipline est comparable à la danse de salon. La difficulté consiste à multiplier les pas au rythme de la musique. Les patineurs restent mutuellement en contact et réduisent par conséquent le nombre de levées et de sauts. La danse sur glace est composée de trois épreuves: les danses imposée, originale et libre. Dans l'épreuve de danse imposée, le couple exécute une danse prédéterminée. L'épreuve de danse originale se compose de danses qui doivent obéir à certains rythmes sélectionnés quoique le couple puisse lui-même choisir la musique et les pas. Dans l'épreuve de danse libre, le couple exprime librement sa propre interprétation de la musique choisie.

L'épreuve par équipe

Cette nouvelle épreuve se dispute entre six nations. Elle associe deux hommes, deux femmes, un couple de danse et un coupe artistique qui s'affrontent exclusivement sur des programmes libres avec un classement qui s'effectue à l'addition des points.

Les notes

Dans les quatre disciplines (patinage individuel, hommes et femmes, patinage en couple et danse sur glace), les patineurs exécutent deux programmes, le programme court/la danse courte ainsi que le programme/la danse libre. Pour chaque programme, les patineurs reçoivent deux types de notes, une note pour les éléments techniques et une autre pour les composantes de programme.   La note des éléments techniques tient compte de chaque élément exécuté (sauts, pirouettes, jeu de pied, levées, etc.) selon une valeur en point établie qui peut augmenter ou diminuer en fonction de l’exécution. La note des composantes de programme évalue l’ensemble du programme et est divisée en cinq catégories (habiletés de patinage, transitions/jeux de pied de transition, performance/exécution, chorégraphie/composition, interprétation). Chacune des composantes est notée sur une échelle de 0,25 à 10. Pour calculer les notes des éléments techniques et la note des composantes de programme, on élimine la note la plus élevée et la note la plus basse accordées par les neuf juges pour chaque élément et composante et on effectue la moyenne des notes restantes. La note des éléments technique et la note des composantes de programme sont ensuite additionnées pour avoir la note totale du segment pour chaque programme. La note totale du programme court est ajoutée à la note totale du programme libre pour déterminer le score final.

Les plus anciens clubs du monde

London skating club en 1830

Philadelphia skating club en 1849

New York skating club en 1860

Kristiania Oslo Skoiteklub en 1864

Amsterdamse Ijsclub en 1864

St -Petersburg Skating club en 1864

Cercle des Patineurs à Paris en 1865

Wiener Eislauf Verein en 1867

Ledni Klub à Prague en 1868

Kobenhavns Skojtelober Forening en 1869

Münchener Eislauf Verein en 1883

 

L’Américain Jackson Haines , professeur de danse à Vienne, fut le premier patineur à faire des démonstrations sur des lacs glacés en musique et en Europe dans les années 1860 -1870. Ce fut l’un des précurseurs du patinage artistique.

 
 
Compétition

Le patinage artistique comporte trois disciplines : le patinage individuel (hommes/femmes), en couple et la danse sur glace.

 

Les épreuves individuelles

Les principales caractéristiques du patinage individuel sont la forme physique, la concentration, la technique et la qualité d’exécution.Les épreuves individuelles sont divisées en deux phases : un programme court et un programme libre.
Le programme court ou Technique a une durée maximum de 2 minutes et 50 secondes et comporte l’exécution de sept éléments imposés, dont des combinaisons de sauts (trois éléments : deux avec des envols isolés dont obligatoirement un axel puis une combinaison de trois sauts), des pirouettes (trois différentes) et une série de pas (4 niveaux de difficulté) dans l’ordre choisi par les patineurs.

 

Le meilleur programme court jamais réalisé a été exécuté par le Canadien Patrick Chan lors des Mondiaux de Moscou en avril 2011 avec 93,02 pts. L'ancien record appartenait au Russe Evgueni Plushenko avec 91,30 pts établi en janvier 2010 lors des Championnats d'Europe.

 

Pour le programme libre, les patineurs exécutent un ensemble original sur une musique de leur choix. Il est important de faire attention à l'équilibre du programme étant donné que les juges retirent des points si un programme comporte, par exemple, trop peu de sauts. Le programme libre a une durée maximum de 4 minutes et 30 secondes pour les hommes et 4 minutes pour les femmes. La musique (version instrumentale), le thème et la tenue sont laissés au libre choix des patineurs. Pour cette épreuve, il n’existe plus d’éléments imposés mais des lignes directrices.

 

L'épreuve en couple voit les deux partenaires évoluer à l'unisson, effectuer des portés (soulèvement et prise), des sauts effectués en simultanée, des sauts lancés, des spirales et des pirouettes réalisées seul ou en couple. L'épreuve en couple comprend un programme court et un programme libre. Le couple doit faire preuve d'harmonie, de force et de grâce.
Le programme court doit obligatoirement comporter huit éléments : un porté main dans la main, un porté vrillé (double ou triple), un saut lancé (double ou triple), un saut individuel, des pirouettes individuelles, des pirouettes en couple, une spirale de la mort et une suite de spirales. Les équipes choisissent un accompagnement musical et doivent exécuter des figures imposées dans l'ordre de leur choix, en un temps maximum de 2 minutes et 50 secondes.

La danse sur glace
ressemble à la danse de salon. Elle se fonde sur le rythme, l'interprétation de la musique, la précision des pas et sur les portés où le soulèvement de la partenaire ne peut dépasser la ligne des épaules. Une compétition de danse sur glace comporte deux danses imposées, une danse originale et une danse libre. La difficulté est de multiplier les pas au rythme de la musique. Les patineurs restent mutuellement en contact et réduisent ainsi le nombre de levées et de sauts. La danse sur glace comporte trois épreuves : la danse imposée, originale et libre. Pour la danse imposée, le couple exécute une danse prédéterminée. La danse originale se compose de danses qui doivent obéir à certains rythmes sélectionnés même si le couple peut lui-même choisir la musique et les pas. Dans l'épreuve de danse libre, le couple exprime librement sa propre interprétation de la musique choisie. Les paroles sont autorisées en danse sur glace (seule discipline en patinage).

Les 18 danses reconnues par la Fédération Internationale :

Valse européenne, Valse starlight, Valse américaine, Valse Westminster, Valse viennoise, Valse ravensburger, Tango argentin, Tango romantica, Harris tango, Blues, Fox-trot, Rocker fox-trot, Pas de quatorze, Rumba, Paso Doble, Quick-step, Kilian, Yankee-polka.

 

Ce qui fait la différence entre la danse et l’épreuve “couples ” en patinage artistique :

 - Les sauts sont réglementés en danse et peuvent compter qu’un seul tour. Les deux danseurs ne peuvent pas sauter en même temps.

 - Les danseurs peuvent se séparer 5 fois au long de leur prestation et à 1 mètre au maximum. Ils doivent danser en couple et ne jamais donner l’impression de patiner individuellement. Ils doivent également danser en position parallèle ou face à face.

 - Les danseurs doivent danser en synchronisation et en parallèle montrant qu’ils sont très proches l’un de l’autre.

 - La danseuse peut porter une tenue portant sur les jambes.

 - Les portés sont limités en nombre et en durée (5 secondes chacun).

- Le ‘lift’ (porté à bout de bras au-dessus la tête du partenaire) est interdit en danse. Le bassin de la patineuse ne doit pas dépasser les épaules du danseur. Il est également interdit de porter sur le dos ou les épaules

 - Les tenus d’une seule main ainsi que les bras tendus ne sont pas conseillés.

 - Les pointes des patins de danse sont plus courtes car, en danse, les juges donnent la priorité à la fluidité du patinage (les sauts et les pirouettes ne sont pas recommandés).

 

Programme court : Le programme court représente 33,3% du score final d'un patineur ou d'une équipe dans les épreuves simple et par couple. Il précède le patinage libre. Le programme court dure deux minutes 50 secondes et il comprend huit figures imposées dont trois sauts que tous les concurrents doivent obligatoirement exécuter. Dans le court, un saut raté ne peut être retenté.

Patinage libre : Le patinage libre représente 66,7% du score final d'un patineur ou d'une équipe dans les épreuves simple et par couple. Cette épreuve suit le programme court. Les patineurs choisissent eux-mêmes leur musique et déterminent eux-mêmes leur chorégraphie de façon à pouvoir déployer au mieux leur technique et leurs talents artistiques. Le patinage libre est limité à quatre minutes et demie pour les hommes et les couples et à quatre minutes pour les dames.

Programme long : Expression argotique pour l'épreuve de patinage libre simple et par couple.

 

Afin d’éviter les ententes entre les pays concernant le jugement, les juges sont tirés au sort juste avant chaque épreuve (imposé, originale ou libre)

 

L'ordre de passage des concurrents est déterminé par tirage au sort. Il détermine l'ordre dans lequel les patineurs concourront ainsi que le groupe dans lequel ils s'échaufferont avant la compétition.

Le patinoire

La piste doit être rectangulaire, sa longueur comprise entre 56 et 60 mètres et sa largeur entre 26 et 30 mètres. Une piste olympique doit mesurer 60x30 mètres. La chape de glace a une épaisseur d’environ 5 cm.

 

La tenue

Elle est laissée libre au choix des concurrents. La jupette est obligatoire pour les femmes.

 

Les patins

Les patineurs artistiques portent des chaussures faites sur mesure pour chaque pied et solidement renforcées à l'aide d'un revêtement intérieur en cuir épais et rigide et d'un renfort supplémentaire au niveau de la cheville.

Jadis, on adaptait des chaussures de villes sur des lames à l’aide de lanières. Les anciens patins n’avaient pas de pointe à l’avant. Les lames des patins de nos jours sont en acier chromé et ont une longueur d’environ 30 cm et une largeur de 4 mm seulement. Les lames ont sur la face avant des pointes nécessaires ou des dents pour effectuer des sauts piqués tels le lutz, la boucle piquée ou le flip. Elles forment le point de pivot lors des pirouettes. Chaque patin pèse environ 1,5 kg.

 

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Histoires de patins !

 - 1600 : L’apparition d’acier sur les patins. Les socles de bois sont munis de fer et attachés aux chaussures par des lanières.

 - 1848 : E.W. Bushnell USA inventa la première lame métallique sans lanière et sans bois. Jackson Haines les utilisa pendant ses démonstrations dans le monde entier.

 - 1914 : John Strauss USA invente la bottine souple pour la pratique du patinage de figure. On visse ensuite la lame en acier avec des dents à l’avant.

 - 1958 : Le champion olympique français, Pierre Brunet met au point une nouvelle lame creusée et fuselée, plus fine à l’avant et à l’arrière, le “Gold Seal”, toujours en vigueur de nos jours.

 

La notation

Le nouveau système de jugement ‘ Code of Points’ (valorisant et additionnant l’accumulation des difficultés) a été testé pour la première fois lors du Grands Prix Junior pour la saison 2003/2004 et appliqué aux seniors dès 2004/2005 et ajusté de nouveau pour la saison 2005/2006. Le Code of Points (COP) se divise dans un pointage technique (TES-Total Element Score) et un pointage des composantes des programmes (TCS-Total Componants score). La note finale d'un programme (TSS –Total Segment Score) est obtenue en additionnant la note technique des éléments avec la note des composantes du programme, moins les déductions, si applicable (faute de temps, faute de musique, élément interdit, faute de costume).

  L’ancien système de notation, nommé « 6.0 » a cessé d’exister en compétition officielle en 2005 suite aux différents scandales comme aux Jeux Olympiques de 2002. Avant 2005, les juges donnaient deux notes (de 0.0 à 6.0), une note pour le mérite technique et une pour la présentation L'addition des deux notes d'un juge pour un même patineur donnait un total.

Le Système d'évaluation ISU (aussi connu sous le terme Code de points) fut introduit en réaction à un scandale d'arbitrage dans l'épreuve de patinage en couple aux Jeux olympiques d'Hiver de Salt Lake City en 2002. Remplaçant le système de notation sur 6,0, il fut testé au Grand Prix ISU de 2003-04 avant d'être mis en place dans toutes les compétitions ISU de 2004-05. Il fut utilisé pour la première fois aux jeux olympiques d'hiver de 2006.

Avec le système sur 6,0, les juges notaient les patineurs les uns par rapport aux autres. Les notes reflétaient l'impression générale d'un programme. Avec le système de notation ISU, chaque élément individuel reçoit une valeur en points et les patineurs essaient d'accumuler le plus grand nombre de points possible.

Les scores se répartissent en deux catégories : Le score des éléments techniques (TES) et le score des composantes du programme (PCS). Il s'ajoutent l'un à l'autre pour déterminer le score total du segment (TSS) pour chacun des patineurs dans chaque programme. Les résultats finaux sont déterminés en ajoutant les TSS obtenus par un patineur dans chacun de ses programmes.

 

  • Score d'éléments techniques (TES)

    Le TES prend en compte le niveau de difficulté et la qualité de tous les éléments que chaque patineur/couple réalise. Ceci comprend les sauts, les pirouettes, les séquences de pas, les portés, les lancés et les spirales de la mort.

    Composé d'un arbitre technique, d'un spécialiste technique et d'un assistant technique, le panel technique évalue les éléments réalisés et leur niveau de difficulté. Une fois qu'un élément est identifié, les membres du panel d'arbitrage évaluent sa qualité à l'aide de degrés d'exécution (GOE). Un juge peut augmenter ou diminuer le score d'un élément de trois unités GOE. Le GOE le plus faible et le GOE le plus élevé attribués à un élément sont abandonnés et on fait la moyenne des GOE restants pour déterminer le GOE réel de cet élément. Les scores d'évaluation de tous les éléments individuels sont cumulés pour déterminer le TES.

    Tous les éléments ont une valeur de base dans l'échelle des valeurs. On spécifie également les scores GOE de chaque élément. Un GOE de +3 ne correspond pas nécessairement à +3 points sur chaque élément. Un juge commence par évaluer les composants positifs d'un élément puis réduit le score en fonction des erreurs commises. Le GOE négatif à appliquer est spécifié par type d'erreur dans l'élément donné. 

    La valeur de base des sauts et des lancés est déterminée par le type et par le nombre de révolutions. Pour déterminer le GOE, les juges tiennent compte de la hauteur, de la distance, de la technique, de l'envol et de la réception. Un saut avec une entrée difficile après un jeu de pieds est mieux noté qu'un saut qui n'est pas précédé d'un jeu de pieds.

    La valeur de base des pirouettes, des séquences de pas, des portés, des spirales de la mort et des twizzles est déterminée par le type et le niveau de difficulté. Ces éléments peuvent aller du Niveau 1 (le plus facile) au Niveau 4 (le plus difficile). Les niveaux sont basés sur le nombre d'éléments techniques compris dans un élément. Les éléments techniques d'une pirouette peuvent comprendre différentes variations des positions de base. La variété des séquences de pas et des retournements affecte le niveau attribué. Pour déterminer le GOE, les juges tiennent compte de la qualité des positions, de la vitesse, de la fluidité, des entrées et des sorties.         

     

     

    Score des composantes du programme (PCS)

    Le PCS est l'équivalent de base du score d'impression artistique du système 6,0. Toutefois, au lieu de consister en une note unique, les juges doivent maintenant évaluer cinq aspects distincts du programme :

    L'habileté de patinage (SS) - Tient compte de la qualité totale de patinage, y compris le contrôle des carres et la fluidité sur la glace, l'usage de différents pas et retournements et l'usage du patinage multidirectionnel et sur un pied.

    Transitions/pas d'enchaînement et mouvement (TR) - Tient compte de l'usage de pas ou de positions variés ou recherchés et de mouvements qui enchaînent les éléments, y compris les entrées et les sorties des éléments.

    Performance/Exécution (PE) - Tient compte de la précision d'exécution du programme et de l'implication émotionnelle et intellectuelle d'un patineur dans son interprétation de la chorégraphie.

    Chorégraphie/Composition (CH) - Tient compte de l'unité du mouvement, de l'utilisation de la glace, de la conception du programme, de l'originalité et de la répartition des éléments sur l'ensemble du programme.

    Interprétation de la musique (IN) - Tient compte de l'expression du caractère musical et du mouvement destiné à traduire les nuances de la musique.

    Le PCS est évalué sur une échelle de 0,25 à 10 avec des incréments de 0,25.

    1=très mauvais, 2=mauvais, 3=faible, 4=correct, 5=moyen, 6=au dessus de la moyenne, 7=bon, 8=très bon, 9=supérieur, 10=excellent

     Déductions

    À part les GOE négatifs spécifiés pour les erreurs sur chaque élément, certaines déductions s'appliquent au score total du segment :

    Pénalité de temps : -1,0 pour chaque tranche de 5 secondes en dessous ou au-dessus de la longueur requise pour le programme

    Pénalité de musique : -1,0 pour la musique vocale (individuels et couples)

    Pénalité d'élément : -2,0 pour chaque élément non autorisé

    Pénalité de costume/accessoire : -1,0 pour vêtement ou usage d'accessoires inappropriés

    Chutes : -1,0 pour chaque chute (-2,0 si les deux partenaires tombent lors de l'épreuve en couple ou de l'épreuve de danse sur glace)

    Interruptions du programme : -1,0 pour les interruptions de 11 à 20 secondes, -2,0 pour les interruptions de 21 à 30 secondes, etc (une pénalité de -2,0 est appliquée en cas de reprise du programme suite à un problème de costume ou à une blessure)

    Excès de durée des portés en danse sur glace : -1.0

    De plus, tous les patineurs ont une minute à partir du temps où leur nom est annoncé pour se mettre en position de départ. Le non-respect de cette limitation entraîne la disqualification.

  

Les figures

Les Pirouettes

Une Pirouette est une figure où les patineurs font une rotation sur leur axe vertical tout en maintenant le contact avec la glace avec un patin ou les deux.  Elle est l’élément de base du programme court dames. Le programme libre dames doit également comporter au moins quatre pirouettes différentes dont une combinée et une sautée.

- Pirouette combinée : Suite de pas où le patineur change de pied et de position tout en conservant de la vitesse par le biais d'une pirouette ininterrompue.
- Pirouette debout : Exécutée vers l'avant ou vers l'arrière, la position de base consiste à adopter une position droite et à tenir le pied libre à côté du pied porteur, l'extrémité des dents touchant le mollet de la jambe porteuse.
- Pirouette dos cambré : Exécutée généralement par des femmes, la pirouette dos cambré est une variante de la pirouette debout. La patineuse met ses bras en cercle devant son corps, cambre son dos et regarde vers le haut tout en faisant une pirouette.
- Pirouette en position allongée : Pirouette sur une jambe avec la jambe libre étendue parallèlement à la glace et le haut du corps en position avancée, les bras étendus.
-  Pirouette sautée assise : Pirouette sautée où le patineur saute, adopte une position assise à la fin du saut et atterrit dans la même position assise sur le même pied ou sur l'autre.
- Pirouette scratch : Considérée comme une des pirouettes de base, la pirouette scratch est néanmoins l'une des plus difficiles à réaliser correctement. Le patineur place son corps verticalement sur la jambe gauche tout en faisant une pirouette sur la carre intérieure. La jambe droite est tendue devant le corps et le patineur soulève la cuisse, ses bras étant levés sur le côté. Le fait de ramener la jambe libre et les bras permet d'accélérer la pirouette.

Les levées

- Levée boucle main dans la main : Levée où l'homme soulève au-dessus de sa tête sa partenaire, qui est devant lui et regarde dans la même direction. Toujours en l'air, elle regarde dans la même direction en position assise en tenant ses mains derrière elle alors que son partenaire la soutient à l'aide de ses mains.
- Levée en étoile : Levée où l'homme soulève de son côté sa partenaire en la tenant par la hanche; elle prend alors une position en ciseaux, une main touchant l'épaule de l'homme ou conservant les mains libres.
- Levée Hydrant : Levée où l'homme envoie sa partenaire au-dessus de sa tête tout en patinant à reculons. Il fait ensuite un demi-tour et la rattrape en lui faisant face.
- Levée par-dessus la tête : Levée en couple où l'homme étend complètement un ou deux bras alors qu'il tient sa partenaire au-dessus de sa tête. L'homme ne lâche pas sa partenaire pendant la levée, sauf momentanément lorsqu'elle change de position où lorsqu'elle descend. Les mouvements ascendants, rotatifs et descendants doivent être précis.
- Levée piquée par -dessus la tête : Levée où l'homme fait virevolter d'un côté de son corps sa partenaire pour l'amener derrière sa tête en position élevée. Elle regarde dans la même direction que lui en prenant une position d'écart.
- Levée plateau : Levée où l'homme soulève sa partenaire au-dessus de sa tête, les mains maintenues sur les hanches de celle-ci; elle étend son corps horizontalement à la glace dans une position qui ressemble à celle d'un serveur portant un plateau.
- Levée twist : Levée en couple où l'homme soulève sa partenaire au-dessus de sa tête et la lance en l'air où elle fait deux rotations et demie avant d'être reprise et reposée sur la glace.

Les sauts

- Saut simple : Tout saut composé d'une rotation ou plus, mais moins que deux.
- Quadruple saut : Tout saut composé de quatre rotations ou plus, mais moins que cinq.
- Triple saut : Tout saut composé de trois rotations ou plus, mais moins que quatre.
- Saut de boucle : Un saut de carre à partir de la carre arrière extérieure, le patineur atterrissant sur la même carre arrière extérieure.
- Saut de carre : On appelle saut de carre un saut où le patineur fait l'appel sur son pied porteur sans qu'il n'amène son pied libre en contact avec la glace afin de faciliter l'élan. L'Axel, le saut de boucle et le Salchow sont des sauts de carre courants.


- Saut de valse : Les patineurs se propulsent sur la carre avant extérieure et exécutent une demi-rotation. Considéré comme un demi-Axel, le saut de valse est rarement utilisé en compétition.
- Saut lancé : Figure de couple où l'homme lance sa partenaire en l'air, celle-ci retombant sans assistance sur la carre arrière extérieure.
 

Quelques sauts et leurs techniques

L’Axel  (créé par le Norvégien Axel Paulsen en 1882 à Vienne).

C’est le seul saut avec appel avant. Il part d’un dehors avant gauche avec une réception en arrière après un tour et demi sur le dehors droit. C'est également le seul saut dont l'appel se fait en avant sur un pied en carre extérieure. C’est un saut difficile où le patineur s’élance vers l’avant et retombe vers l’arrière.

Le champion olympique de 1948, l'Américain Dick Button effectua pour la première fois un double axel en compétition.

 

Le Triple Axel (trois tours et demi)

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Il date de 1978 et fut créé par le canadien Vern Taylor . Midori Hito le réalisa pour la première fois chez les filles en 1989.

Le Salchow (créé par le multiple champion du monde Ulrich Salchow en 1909).

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Saut de carre où le patineur fait l'appel sur la carre arrière intérieure d'un pied; le patineur atterrit sur la carre arrière extérieure de l'autre pied.

 - en 1928, création du double Salchow par Gillis Grafstroem et Montgomery Wilson.

 - en 1996, création du triple Salchow par Elvis Stojko .

 - en 1998, création du quadruple Salchow par Thimothy Goebel.

La Boucle ou Loop

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(Créée par Werner Rittberger en 1910). Ce saut est la base du patinage, il part d’un dehors arrière et se réceptionne en dehors arrière sur un même pied. En 1925, Karl Schäfer inventa la double boucle

Le Lutz (crée par Aloïs Lutz en 1913)

C’est un saut piqué avec appel arrière. Il part d’un dehors arrière et un piqué de la pointe du pied libre. En suspension, le patineur regroupe ses bras et ses jambes afin de réduire l’inertie. Il se réceptionne en dehors arrière sur le pied qui a piqué.

En 1944, Richard Button inventa le double lutz et en 1962, Don Jackson réussit le premier triple lutz.

L'Américain Brandon Mroz a réussi à passer le premier quadruple lutz de l'histoire en compétition officielle lors du programme court du Trophée NHK à Sapporo en novembre 2011.

 

Katarina Witt fut la première à effectuer le premier triple féminin.

 

Le Flip

C‘est un saut piqué avec appel arrière intérieure d’un pied. Le patineur atterrit sur la carre arrière extérieure du pied opposé.  Il part d’un dedans arrière avec piqué du pied libre et se réceptionne en dehors arrière sur le pied qui a piqué (s’effectue plutôt sur une ligne droite).

 

La boucle piquée ou Toe loop

Un saut piqué (le patineur utilise un deuxième appui) réalisé avec un piqué. Le pied droit glisse en arrière en carre extérieure pendant que le pied gauche frappe la glace derrière soi.

 

La Spirale de la mort est une figure exécutée en couple; l'homme pivote en tenant la main de sa partenaire, qui fait pivoter son corps en position basse et parallèlement à la glace.

 - Le Patinage à l'unisson comporte des mouvements identiques exécutés par un couple de patineurs très près l'un de l'autre.
 - Le Patinage en miroir comporte des mouvements opposés exécutés par un couple de patineurs très près l'un de l'autre.

A ne pas oublier

1925 : La première boucle (double saut) effectué par l’Autrichien Karl Schäfer.

1945 : Le premier double axel par l’Américain Richard Button.

1952 : Le premier triple boucle (saut) par Richard Button.

1962 : Le premier triple lutz par le Canadien Donald Jackson .

1965 : Le premier triple saut (triple salchow) par la Canadienne Petra Burka , une première pour une femme.

1978 : Le premier triple axel par le Canadien Vern Taylor .

1988 : Le premier quadruple saut (boucle piquée) par le Canadien Kurt Browning (la première tentative fut réussi par le Tchèque Jozef Sabovcik en 1986) et en 1991 chez les femmes par Surya Bonaly.

1989 : Le premier triple axel pour les femmes exécuté par la Japonaise Midori Ito .

1996 : Le quadruple saut (boucle piquée) en combinaison avec une double boucle piquée par le Canadien Elvis Stojko .

1997 : Le quadruple saut en combinaison avec une triple boucle piquée par le Canadien Elvis Stojko , soit 7 rotations (4 rotations en moins de 2 secondes).

1997 : Deux quadruples sauts par le Chinois Guo Zhengxin.

1999 : Trois quadruples sauts (deux salchows dont un en combinaison avec une triple boucle piquée), et une boucle piquée par l’Américain Timothy Goebel . Deux quadruples sauts différents (salchow et doublé piqué) dans un même programme par le Russe Ilia Klimkin.

2002 : Un quadruple saut (salchow) réalisé lors d’une compétition féminine junior, réalisé par la Japonaise Miki Ando , âgée de 15 ans.

2004 : La première combinaison quadruple-triple boucle piqué par le Français Brian Joubert

2005 : Deux triples axels en compétition par la jeune Japonaise, âgée de 15 ans,  Mao Asada .

2006 : Une combinaison quadruple boucle piqué-triple boucle par le Russe Evgueini Plushenko

 

Le seul patineur à réussir actuellement un quadruple axel en compétition (soit quatre tour et demi avec l’appel vers l’avant) est le Russe Evgueni Plushenko.

 

A savoir :

Les différences entre un triple saut et un quadruple saut :

 - hauteur du quadruple saut : 60 cm contre 50 cm pour le triple saut

 - temps de suspension en l’air pour le quadruple saut : 0”6 à 0”8 contre 0”5 à 0”6 pour le triple saut

 - vitesse maximale de rotation pour le triple saut : 2 000° par seconde (un tour égale 360°) à 50 cm d’élévation et entre 1 200 et 1 400° par seconde pour le quadruple saut (atteinte dès le début du saut) à 60 cm d’élévation.

 

A retenir :

 - Dehors avant : le patineur avance en tournant vers la droite.

 - Dehors arrière : le patineur recule vers la gauche.

 - Dedans avant : le patineur avance vers la gauche.

 - Dedans arrière : le patineur recule en tournant vers la gauche.

 - Carre : la lame d’un patin a deux côtés ou carres.

 - Carre dehors : le patinage sur l’extérieur du pied.

 - Carre dedans : le patinage sur l’intérieur du pied.

 - Pied droit : le patin laisse une double trace derrière lui.

 

L'équipement

Les patins
• La lame est montée sur la semelle de la bottine par des vis
• Les bottines sont habituellement fabriquées en cuir avec des pièces intérieures en matériaux synthétiques
• Les lames sont en acier inoxydable
• Les patineurs d'élite utilisent des bottines faites sur mesure à partir de moules ou de dessins de leurs pieds et achètent leurs lames séparément, selon la grandeur de la bottine
• Les bottines et les lames faites sur mesure peuvent coûter plus de 2 000 $
• Il faut souvent plusieurs semaines pour qu'une nouvelle paire de patins s'adapte aux pieds (pour assouplir le cuir autour des chevilles)
• Des pointes dentelées à l'avant de la lame servent à effectuer des sauts et le jeu de pieds
• Lorsqu'on regarde le profil, la lame est légèrement courbée vers le haut pour que le point idéal d'où les pirouettes sont effectuées se situe en dessous de la pointe du pied
• Une cambrure sur le dessous de la lame la divise en deux carres distinctes - l'extérieur et l'intérieur
• Il est désirable de patiner sur une carre de la lame ou l'autre, et non sur « le plat » de la lame
• Les lames des patins de danse sur glace sont plus courtes d'environ un pouce au talon pour faciliter le jeu de pieds complexe et prévenir les accrochages
• Les bottines de danse sur glace sont légèrement moins hautes à l'arrière pour permettre un meilleur mouvement de la cheville
• Les patineurs font aiguiser leurs lames environ toutes les trois semaines, habituellement par un service professionnel, mais certains patineurs aiguisent leurs propres patins

Les costumes
• Selon la norme 500.2 de l'ISU, « la tenue des compétiteurs doit être modeste et digne et doit convenir à la compétition sportive; et non de mauvais goût ou de type théâtral ».
• Le costume peut être inspiré du style de la musique choisie
• Il ne doit pas simuler un effet de nudité excessive
• Les hommes doivent porter des pantalons (le port des collants est interdit); les patineurs de danse sur glace n'ont pas le droit de porter des costumes sans manches
• Les femmes peuvent porter une robe ou des pantalons/unitard longs lors des épreuves individuelles ou de couple, mais les patineuses de danse sur glace doivent porter une jupe
• Les décorations doivent être non amovibles
• Il est interdit d'utiliser des accessoires; on peut faire des exceptions pour la danse originale qui doit obéir au rythme sélectionné par l'ISU chaque saison
• Une déduction de 1,0 sera appliquée si les costumes ne répondent pas aux critères
• Une déduction de 1,0 sera appliquée si une partie du costume se détache et tombe sur la glace
• Les costumes de patinage artistique sont habituellement faits en lycra et peuvent coûter de deux ou trois cents dollars à quelques milliers de dollars

 

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Le patinage synchronisé

La plus jeune discipline du patinage est le patinage synchronisé, pratiqué par des équipes mixtes de 12 à 24 patineurs. Chaque groupe effectue des figures sans se séparer sauf en cas de changement de prise de main. Il existe un programme court et libre. La notation est la même qu’en patinage individuel ou en couple. Le patinage synchronisé est très populaire au Canada et fut sport de démonstration aux J.O. de Salt Lake City en 2002. Les Championnats du Monde sont organisés tous les ans depuis 2000.



 

 

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