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dimanche 24 novembre 2024
 

Lutte - Règlement et historique

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Lutte
 

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Historique

Le nom lutte vient du latin “luctari”. C’est l’un des plus anciens sports au monde après la course au pied, le lancer du javelot et la natation.

Des gravures, découvertes en Egypte sur des sépultures et datant d’environ 7 000 ans, laissent à penser que la lutte se pratiquait déjà à cette époque, en tant que sport de compétition et d’exhibition. Il semble qu’en Grèce, la lutte ait été introduite sous l’influence de l’Egypte et d’autres peuples de l’Asie. Il y a également des témoignages de l'existence de la lutte remontant à 5000 ans du côté des Supériens en Mésopotamie.

La lutte apparaît au programme des 18eme Jeux Olympiques (708 ans avant J.-C.) comme la dernière épreuve du pentathlon après le lancer du disque, le javelot, le saut en longueur et la course au pied. Le lutteur était appelé “luctator”. Au cours de l’épreuve, les lutteurs devaient parfois s’opposer à différents adversaires. Euribote fut le premier vainqueur olympique. Dans l’ordre du programme de ces Jeux, la lutte apparaît en 4eme position, derrière la course de chars, le pentathlon et la course en armes. Le pugilat prit place dans le programme des 23e Jeux Olympiques, et le pancrace dans celui des 33e. Rythmé aux battements des tambourins, le pancrace se situe entre la lutte gréco-romaine et le pugilat. Le pugilat était un combat à coups de poings. Le pancrace était un combat tenant à la fois de la lutte et du pugilat. La légende grecque nous apprend que Herakles, dit Hercule, créateur des premiers Jeux Olympiques y fut vainqueur à la lutte et au pancrace. Plus tard, à Rome, en 186 avant J.-C., les lutteurs entrèrent en scène dans les cirques de Rome. Ceci dura jusqu’au IVe siècle. Après le IVe siècle romain, la lutte disparaît, puis elle réapparaît au Moyen âge, pratiquée par la classe la plus pauvre. C’est un dénommé “Exbrayat”, forain et ancien soldat de Napoléon, qui fut l’ancêtre de la lutte gréco-romaine en France, appelée alors la ‘lutte française’ ou ‘lutte à mains plates’. Aux alentours de 1848, au cours d’une tournée ambulante en Amérique, Exbrayat écrasa la tête d’un lutteur noir entre ses mains. Il introduit une règle de ne pas porter de prises au-dessous de la ceinture et interdit torsions et prises douloureuses. L'Italien Basilio Bartoli serait à l'origine du nom de Gréco-Romaine.

Dans l'Antiquité, le Grec Milon de Crotone, né dans le sud de l'Italie, devint une star en lutte avec pas moins de six titres olympiques entre -540 à -516 avant J-C.

La Fédération Internationale de Lutte amateur (FILA)  fut créée en 1912 à Stockholm et compte 210 pays membres. Aujourd'hui ils sont 80 millions de pratiquants dans le monde.

A l'origine, la Fédération Internationale des Luttes Associées (FILA) est créée en 1905. Elle gouverne alors la lutte et l'haltérophilie. Elle prend son indépendance en 1912, sous le nom d'International Ring Verband, appellation modifiée en 1953. La lutte est pratiquée en compétition depuis 1896, année des premiers Jeux Olympiques modernes. Le premier championnat du monde de gréco-romaine fut organisé en 1950, le premier championnat du monde de lutte libre en 1951 et le premier championnat du monde de lutte féminin (lutte libre) en 1987. Elle est basée à Corsier-sur-Vevey en Suisse.

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Une poignée d’hom­mes comme Jules Bouquet, Georges Falconnier, Delmas, Célestin More, forma dans les années 1920 la Ligue Parisienne de lutte amateur. Cette ligue entra au sein de la Fédération Française de Lutte, créée en 1913.  42 000 athlètes pratiquent aujourd’hui la lutte en France.

 Les dates marquantes

- 708 avant J.-C. : La Lutte figurait au programme des 1er Jeux Olympiques organisés en Grèce. Les lutteurs étaient nus, enduits d'une couche d'huile d'olive et de poudre fine pour se protéger du soleil. L'épreuve se passait dans une arène boueuse. Euribote fut le premier champion Olympique.
- 186 avant J.-C. : Les lutteurs entrèrent en scène dans les cirques de Rome jusqu'au IV siècle.
- 14ème siècle : A la fin du moyen age, à l'époque de la Guerre de Cent ans, les rois, les princes, les ducs, avaient à leurs gages, des équipes de lutteurs. Les Ducs de Bourgogne versaient des salaires considérables à leurs champions.
- 1520 : La Lutte était pratiquée dans les milieux aristocratiques. François 1er, roi de France, lors d'une entrevue, fut défié par Henry VIII, roi d'Angleterre : " Le roi d'Angleterre prit le roi de France, un fort bon lutteur, lui donne un tour de Bretagne et le jette par terre et lui donne un merveilleux saut."
- 1848 : Un Français du Nom d'Exbrayat, ancien soldat de Napoléon, qui tenait une baraque foraine, institue la règle de ne pas porter de prises au-dessous de la ceinture.
"Les saltimbanques et les baraques foraines". Il sera à l'origine de la Lutte Gréco-Romaine (appelée alors la " Lutte Française " ou " Lutte à mains plates "). L'Italien Basilio Bartoli serait à l'origine du nom de Gréco-Romaine.
- 1850 : La Lutte en France était quasi professionnelle. Elle donnait lieu à un spectacle prisé par un nombreux public, particulièrement dans les régions de Bordeaux, Lille et Paris.
- 1896 : La Lutte Gréco-Romaine figure au programme des premiers Jeux Olympiques Modernes à Athènes. Les combats se déroulèrent en fin de session Olympique pour en faire l'apothéose. Une seule catégorie (les "super lourds") et 5 concurrents.  L'Allemand Karl Schumann devient le premier champion Olympique en Lutte (et en gymnastique).
- 1898 : Paul Pons fut le premier champion du monde  professionnel devant le russe Pitlazinski.
- 1900 : Pour la seule fois de l'histoire des Jeux Olympiques Modernes, la Lutte disparaît du programme (à Paris) tandis que la Lutte professionnelle française connaît ses plus beaux succès aux " Folies Bergères " et au " Casino de Paris".
- 1904 : La Lutte Libre, d'origine anglo-saxonne, qui autorise les prises dans les jambes, est le style unique du programme Olympique en 1904 à Saint-Louis (USA).
- 1908 : La Lutte Gréco-Romaine redevient aux Jeux Olympiques et pour la première fois, la Lutte Libre et la Lutte Gréco-Romaine figurent ensemble au programme olympique.
- 1909 : Le premier championnat de France officiel (lutte Gréco-Romaine) est organisé. La finale des poids lourds (85 kg) dura 3h et vit Lemaire l'emporter sur Nytram.
- 1910 : Les premiers championnats du Monde de Lutte Gréco-Romaine sont organisés.
- 1912 : Aux Jeux de Stockholm, il n'y avait aucune limite de temps de combat. Certains combats pouvaient ainsi durer jusqu'à 11h d'affilée. Cette année marque la création de la Fédération Internationale (avec l'haltérophilie) qui s'installe en Suède jusqu'en 1946.

Le plus long combat connu de l'histoire a eu lieu aux Jeux de 1912 lors de la demi-finale des -75 kg en gréco-romaine entre l'Estonien Martin Klein et le Finlandais Alfred Asikainen. Ils se sont affrontés pendant 11 heures et 40 minutes, seulement interrompu par une pause de quelques instants toute les 30 minutes. Martin Klein, vainqueur, était trop épuisé pour disputer la finale olympique le lendemain.

- 1913 : Création de la Fédération Française de Lutte (200 à 300 lutteurs). Il n'y avait que 2 ligues régionales en plus de celle de Paris.
- 1921 : La Fédération Internationale adopte deux styles officiels pour les épreuves Olympiques : la Lutte Libre et la Lutte Gréco-Romaine.
- 1924 : Henri Deglane devient le premier champion Olympique français en Lutte Gréco-Romaine à Paris.
- 1929 : Premier championnats d'Europe (lutte libre).
- 1946 : La FILA siège en France jusqu'en 1965.
- 1952 : Le français Roger Coulon devient Président de la Fédération Internationale (FIILA) jusqu'en 1971.
- 1967/68 : Daniel Robin devient le premier champion du Monde Français (Lutte Libre) et obtient 2 médailles d'argent aux Jeux Olympiques de Mexico.
- 1987 : Organisation du 1er championnat du Monde Féminin en Norvège ou la France, avec 5 médailles d'Or, domine la compétition. 1er titre mondial en lutte gréco-romaine pour le français Patrice Mourier à Clermont-Ferrand.
- 1995 : Yvon Riemer devient champion du monde en gréco-romaine.
- 1996 : Ghani Yalouz devient vice-champion olympique.
- 2000 : Le russe Aleksander Karelin (1m 91, 130 kg), trois fois champion olympique (1988, 1992 et 1996) et 9 fois champion du monde, force de la nature, que chacun considère comme "le lutteur du siècle" connaît sa première défaite en finale de ses quatrièmes Jeux, à Sydney.
- 2004 : La Lutte Féminine fait son apparition aux Jeux Olympiques d'Athènes. Anna Gomis et Lise Legrand deviennent les premières françaises médaillées Olympiques (bronze).
- 2008 : Steeve Guénot champion Olympique à Pékin. Son frère Christophe obtient la médaille de bronze.
- 2010 : La FILA compte plus de 150 Fédérations nationales affiliées, réparties sur 5 continents. L'Europe comporte le plus de pays affiliés et obtient les meilleurs résultats internationaux chez les hommes (en particulier la Russie et les pays du Caucase) alors que le Japon domine la Lutte Féminine au niveau mondial.

La Fédération Française de Lutte compte environ 42 000 pratiquants dont 20 000 licenciés (80% de garçons) et 430 clubs.

Petite histoire

La lutte était pratiquée dans les milieux aristocratiques. En 1520, François 1er, roi de France, lors d'une entrevue, fut défié par Henry VIII, roi d'Angleterre : " Le roi d'Angleterre prit le roi de France, un fort bon lutteur, lui donne un tour de Bretagne et le jette par terre et lui donne un merveilleux saut."

 

 

La lutte et l’Olympisme

La lutte gréco-romaine fut représentée dès les premiers Jeux modernes de 1896 dans une catégorie ouverte à tous sans limite de poids. La lutte libre fit ses débuts en 1904. La lutte féminine a fait son entrée en 2004. A l'exception des Jeux de 1900, la lutte n'a jamais été absente des festivités olympiques.

Aux Jeux Olympiques, les hommes s'affrontent en lutte libre et en lutte gréco-romaine, selon sept catégories de poids. La lutte féminine, introduite aux Jeux d'Athènes en 2004, se dispute en lutte libre et compte quatre catégories de poids (48 kg - 55 kg -  63 kg - 72 kg). Cependant, les championnats continentaux et mondiaux de lutte féminine se disputent en sept catégories.

Aux Jeux Olympiques, la compétition est organisée en tournoi, avec des éliminatoires pour chaque catégorie de poids. Chaque combat est remporté lorsqu'un athlète parvient à maintenir son adversaire au sol ou qu'il l'immobilise à l'aide d'une prise, l'obligeant à s'avouer vaincu.

Coup de tonnerre : la commission exécutive du CIO a proposé le 12 févier 2013 l'exclusion de la lutte du programme des Jeux de 2020. Sport olympique depuis 1896, il devrait donc quitter la scène olympique après 2016. L'approbation définitive du programme olympique de 2020 a été faite lors de la session du CIO en septembre 2013 à Buenos Aires. La lutte s'est retrouvée en concurrence avec sept autres sports candidats pour être inclus dans le programme olympique en 2020 : le squash, l'escalade, le karaté, le wushu, le baseball/softball, le wakeboard et le roller, pour une seule place qui reste à prendre.

De ce fait, la FILA a adopté une série de nouvelles règles qui sont entrées en vigueur le 19 mai 2013 afin de rendre leur sport plus attractif :

Ces changements concernent la lutte libre et la lutte gréco-romaine sont destinés à favoriser l'attaque. Les combats se dérouleront en deux reprises de trois minutes, au lieu de trois de deux minutes. Les points seront cumulés et le vainqueur sera le lutteur ayant le plus grand nombre de points, alors que jusqu'à présent, c'était celui ayant gagné au moins deux des trois reprises.
Un tombé ('amené à terre') sera récompensé de deux points au lieu d'un. Alors qu'auparavant un lutteur pouvait pousser son adversaire en dehors du tapis, ils seront désormais incités à y rester, afin de conserver au combat toute son intensité. Autre incitation à l'attaque: si un lutteur est jugé trop passif, l'arbitre aura la possibilité de lui accorder trente secondes pour marquer, au-delà desquelles un point sera donné à l'adversaire s'il n'y est pas parvenu.

Deux cent huit jours après l'exclusion de la lutte du programme olympique, elle a été réintégrée le 8 septembre 2014 après une grande campagne mondiale de soutien après 49 votes favorables lors du scrutin du CIO.

Exploit

En 1896, l’Allemand Carl Schumann (1869-1946), l’athlète polyvalent par excellence mesurant 1m57,  remporta trois épreuves en gymnastique (saut de cheval en épreuve individuelle et les barres parallèles et la barre fixe par équipes). Il remporta aussi le tournoi de lutte Gréco-romaine et  participa également à trois épreuves d'athlétisme (le saut en longueur, le triple saut et le poids) et à l'haltérophilie.

 

 

Compétition

La lutte est un combat au corps à corps de deux lutteurs qui essaient de se faire tomber ou de maintenir un adversaire à terre sur les épaules

 

Il y a deux formes de lutte

- le style gréco-romain

C’est la forme traditionnelle de lutte. Les athlètes peuvent uniquement utiliser leurs bras et la partie supérieure de leurs corps pour combattre l’adversaire. Seules les prises entre la tête et la ceinture sont permises, les torsions et prises douloureuses sont interdites.

"La lutte Gréco-Romaine interdit formellement la saisie de l'adversaire en-dessous de la ceinture. Dans ce style, il est interdit de faire des crocs-en-jambe et d'utiliser activement les jambes dans l'exécution de toute action.

Les origines de la lutte gréco-romaine ne sont pas à chercher dans l’Antiquité puisque les compétitions chez les Grecs et les Romains se déroulaient dans un style proche de la lutte libre. Ce style fut lancé au XIXe siècle par un ancien soldat de Napoléon du nom d’Exbroyat qui démontrait dans les foires de Lyon ce qu’il appelait la « lutte à mains plates » pour la distinguer des autres sports de combats où les coups étaient permis. En 1848, il instaura la règle de ne pas porter de prises au-dessous de la ceinture et interdit les prises et les torsions douloureuses qui pouvaient blesser l’adversaire. La « lutte à main plates » aussi appelée « lutte française » se développa à travers toute l’Europe et devint le sport phare du XIXe siècle. Le père du terme « gréco-romaine » serait le lutteur italien Basilio Bartoli qui exprima par cette appellation le regain d’intérêt pour les valeurs de l’Antiquité.

La lutte gréco-romaine fut le premier style inscrit aux Jeux Olympiques modernes d’Athènes en 1896 et cette forme de divertissement professionnel devint un sport amateur de tout premier ordre au cours du XXe siècle. Elle ne fut jamais absente du programme olympique, à l’exception des Jeux de Paris en 1900. "

- le style libre

Issue du ‘catch as can’  (une forme de divertissement professionnel très populaire dans les foires au 19è siècle), la lutte libre est une forme de lutte moins stricte venue des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. Les lutteurs peuvent utiliser leurs jambes pour soulever, pousser et faire des crocs-en-jambe. Ils peuvent saisir leurs adversaires au-dessus et en dessous de la ceinture. La lutte féminine est dérivée de la lutte libre.

"La lutte libre se développa en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis sous le nom de catch-as-catch-can (« attrappe comme tu peux ») et devint l’une des attractions vedettes des fêtes foraines et des foires du XIXème siècle. Le but de cette discipline était d’amener les deux épaules de l’adversaire à terre et pratiquement toutes les prises étaient autorisées. La lutte aux Etats-Unis était un sport extrêmement populaire et une demi-douzaine de Présidents américains s’y illustrèrent : George Washington, Zachary Taylor, Ulysses Grant, Andrew Johnson, Theodore Roosevelt, Abraham Lincoln, etc. La lutte libre fut introduite pour la première fois aux Jeux Olympiques de Saint Louis en 1904. Les 40 lutteurs qui y participèrent étaient tous de nationalité américaine. Les règles de compétition étaient semblables à celles du catch-as-catch-can, avec des restrictions concernant les prises dangereuses. La répartition en sept catégories de poids (47,6 kg, 52,2 kg, 56,7 kg, 61,2 kg, 65,3 kg, 71,7 kg et + 71,7kg) fut une notable innovation puisque jusqu’alors les compétitions de lutte se déroulaient dans une catégorie de poids unique". 

Un lutteur est déclaré vainqueur dans le temps réglementaire, après avoir marqué au moins trois points. En cas d’égalité sur une manche, le lutteur ayant marqué le dernier point, est déclaré vainqueur. En cours de combat, le premier à dix points sera déclaré vainqueur (au lieu d’un écart de 15 points avant).

 

Les lutteurs portent des maillots en matériau extensible de couleur bleu ou rouge. Leurs chaussures sont en cuir souple et sans talon.

Le tapis

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Un tapis de 9 mètres de diamètre, entouré d’une garniture de même épaisseur, et de 1,20 m à 1,50 m de largeur est obligatoire dans toutes les épreuves internationales. A l’intérieur, tout au long de sa circonférence, est tracée une bande de couleur rouge de 1 mètre de largeur, qui fait partie intégrante de la surface de combat.

 

La durée

Il y a deux périodes de trois minutes de combat avec 30 secondes de pause. Au cas où aucun lutteur n’aurait atteint les trois points techniques, il y a une prolongation de trois minutes. Si le score est de 0-0 après la prolongation, il y a une reprise debout.

 

Catégories de poids

La FILA a annoncé que les lutteurs masculins en style libre disputeront des compétitions à 57 et 65 kg plutôt qu'à 55, 60 et 66 kg, comme ils l'ont fait aux Jeux de Londres. En gréco-romain, les deux catégories les plus légères se situeront maintenant à 59 et 66 kg. Les poids moyens en style libre resteront à 74 kg, suivis des catégories 86, 97 et 125 kg chez les poids lourds. Les lutteurs en gréco-romain s'affronteront aussi chez les 75, 85, 98 et 130 kg.

Les changements seront en vigueur à partir du 1er janvier 2014.

Les nouvelles catégories de poids

SENIORS

(Lutte Libre)

Lutte Libre

1. 57 kg

2. 61 kg

3. 65 kg

4. 70 kg

5. 74 kg

6. 86 kg

7. 97 kg

8. 125 kg

 

Lutte Gréco-romaine

1. 59 kg

2. 66 kg

3. 71 kg

4. 75 kg

5. 80 kg

6. 85 kg

7. 98 kg

8. 130 kg

 

Lutte libre olympique

  • 57 kg
  • 65 kg
  • 74 kg
  • 86 kg
  • 97 kg
  • 125 kg
  •  

    Lutte Gréco-romaine olympique

  • 59 kg
  • 66 kg
  • 75 kg
  • 85 kg
  • 98 kg
  • 130 kg
  •  

    Lutte libre femmes

  • 48 kg
  • 53 kg
  • 55 kg
  • 58 kg
  • 60 kg
  • 63 kg
  • 69 kg
  • 75 kg
  •  

    Lutte libre olympique femmes

  • 48 kg
  • 53 kg
  • 58 kg
  • 63 kg
  • 69 kg
  • 75 kg
  •  

     

     

    Interdictions particulières

     

    En gréco-romaine

    Il est interdit de saisir l’adversaire au-dessous des hanches ou de l’enserrer avec les jambes.

    - Toutes les poussées, pressions ou “enlevées” par contact des jambes sur une partie du corps de l’adversaire sont totalement prohibées.

    - Il est interdit, par exemple, pour attaquer pendant la lutte à terre, de lever l’adversaire par le moyen des jambes, sur le genou et la cuisse, pour provoquer le tomber.

    En libre

    Il n’est pas nécessaire, dans l’exécution de certaines prises, par et sur les jambes, d’accompagner son adversaire au sol.

    Le ciseau verrouillé avec les pieds croisés sur la tête ou sur le corps est interdit.

    Par contre, les crocs-en-jambe, les chassés des pieds ou des jambes sont permis.

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    Prises illégales

     

    1. Sont illégales et formellement interdites les prises ou actions suivante :

    - prise de gorge,

    - retournement des bras à plus de 90°,

    - ramassement de bras par-dessus, effectué sur l’avant-bras,

    - prise de tête seule avec deux mains,

    - double prise de tête (Nelson), si elle n’est pas exécutée de côté, sans aucune intervention des jambes sur une partie du corps de l’adversaire,

    - porter le bras de l’adversaire derrière son dos en l’exposant en même temps à une pression et dans une position telle que l’avant-bras et le bras formeraient un angle fermé,

    - porter la “cravate” dans un sens quel qu’il soit.

    2. Par ailleurs, dans les prises portées debout et par-derrière, alors que l’adversaire est tourné, la tête en bas (ceinture à rebours), la chute ne doit être exécutée que sur le côté et absolument pas de haut en bas (piqué); il faut qu’une partie du corps autre que les pieds de celui qui porte la prise touche le tapis avant la partie supérieure du corps de l’attaqué.

    3. Dans l’exécution d’une prise, le tenu de la tête n’est autorisé que d’un seul bras.

    4. Enfin, il est interdit de soulever l’adversaire qui est en pont et de le rejeter ensuite au tapis (chocs rudes à terre); c’est dire qu’il faut compresser le pont. De même il est formellement interdit d’enfoncer le pont en poussant dans le sens de la tête.

     

     

     

    L'un des lutteurs le  plus légendaire de l'Antiquité fut Milon de Crotone, né dans le sud de l'Italie (une des nombreuses colonies de la Grèce de l’époque), fut couronné 6 fois champion Olympique (de 540 à 516 av. J-C).

     

    Nouvelles règles depuis 2005

  • Le système de l’élimination directe est introduit. Ceux qui ont perdu contre les deux finalistes ont droit au repêchage pour la 3 ème place. Deux médailles de bronze sont décernées. Toutes les rencontres dans une catégorie de poids se jouent la même journée et aboutissent avec la remise des prix.
  • Le combat se joue en deux ou trois périodes d’une durée de 2 minutes chacune, une pause de 30 secondes les séparant. Au bout de chaque période un vainqueur est proclamé. Le lutteur qui a remporté les deux périodes, gagne le combat. La troisième période n’a lieu que dans le cas de l’égalité des victoires - 1:1.
  • Dans le cas d’une égalité par points le vainqueur de la période devient :
    • celui qui n’a pas reçu d’avertissement (jeu passive, fuite du tapis, faute).
    • au cas où il n y a pas d’avertissements le vainqueur est celui qui a marqué le dernier un point technique.

           4. Dans le cas d’un matche nul, un accrochage sera ordonné après le temps réglementaire. L arbitre procède au tirage au sort pour déterminer le lutteur qui devra prendre l’accrochage en premier. L’accrochage dure maximum 30 secondes.

    • dans le style libre celui qui a perdu le tirage au sort doit avancer une jambe au centre du cercle, le pied collé au tapis. Celui qui a gagnée l’accrochage prend, dans la position qu il souhaite, une saisie avec les deux bras sur cette jambe. Le lutteur qui a gagné le tirage au sort peut indiquer à l arbitre la jambe que son adversaire doit mettre au milieu du rond central.
    • dans le style gréco-romain le lutteur qui a gagné le tirage au sort saisit son adversaire sous les épaules sans prendre le bras de son adversaire après avoir été placé poitrine contre poitrine au centre du tapis. La saisie peut être réalisée sur la partie du corps comprise depuis sous les épaules jusqu’au dessus de la ceinture.

              5. La saisie à garde à terre est annulée.

    Marquage des points

  • Le combat est gagné par tombé technique quand il y a une différence de 6 points.
  • Le lutteur perd la rencontre s’il reçoit trois (3) avertissements de lutte passive.
  • Si le lutteur exerce une prise de grande amplitude de 5 points, il est déclaré vainqueur de la période
  • Le lutteur qui a exécuté deux prises de 3 points chacune, est déclaré vainqueur dans la période sans égard du score.
  • Chaque fuite du tapis ou fuite de prise est sanctionnée par 1 ou 2 points techniques en faveur de l’adversaire.
  • L’interruption du combat sans la permission du chef de tapis au cas d’une blessure inflige une sanction d’un (1) point en faveur de l’adversaire si la plaie ne saigne pas.
  • Il est interdit d'enduire le corps de matière grasse ou collante ou...se présenter en état de sudation au début d'une manche.

    Lutte féminine

    La lutte féminine est très semblable à la lutte libre. Cependant les prises de clefs doubles sont formellement interdites. Les premiers championnats du monde furent organisés en 1987. 

    La première championne olympique de l’histoire de lutte fut la triple championne du monde, la petite Ukrainienne Irini Merleni (8-2-82) de 1,50 m qui  domina la Japonaise Chiharu Icho en poids légers.

    Les catégories de poids

    En 2002, les catégories de poids, déjà modifiées après les Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996 (6 catégories au lieu de 9) ont passé de six à quatre. Elles sont les suivantes : 48 kg, 55 kg, 63 kg, 72 kg pour les Jeux Olympiques ; 48 kg, 51 kg, 55 kg, 59 kg, 63 kg, 67 kg et 72 kg pour les les championnats du monde et d'Europe.

    Compétition féminine

    L'ensemble des règles techniques applicables aux éléments masculins est valable pour les pratiquantes de lutte féminine.

    Outre les interdictions générales et les prises illégales énoncées pour la lutte masculine, il est spécialement interdit en lutte féminine, notamment toutes les clés doubles ou verrouillées en lutte au sol ou debout (double Nelson).

     


     



    Autres formes de lutte 

    - Catch as catch can (attrape comme tu peux) : sport américain spectaculaire qui ressemble à la lutte libre permettant toutes les prises, même douloureuses.

    - Sambo (autodéfense sans arme) : sport issu des meilleures techniques de lutte folklorique en ex-URSS comprenant 5000 prises. Utilisé comme une méthode d'entraînement de l'ancienne armée soviétique. Le sambo est reconnu par la Fédération Internationale.

    - Sumo : sport datant du XIVe siècle, pratiqué au Japon par des lutteurs (considérés comme des véritables idoles) dépassant souvent 150 kg grâce à un régime alimentaire spécial. Il existe 48 techniques avec variantes permettant toutes les prises, même douloureuses. Déjà présent à travers des récits mythologique du 8eme siècle s'apparente à des formes de luttes venues de Corée et de Chine. A l'origine rite divinatoire pratiqué au moment des fêtes villageoises et faisant partie des offrandes aux divinités du culte shinto, il fut introduit à la cours impériale au 10eme siècle avant d'être repris par les guerriers qui y puisèrent des techniques de combat. C'est au cours de la Période Tokugawa (1603 - 1867) que sont instituées les caractéristiques qu'on lui connaît aujourd'hui : l'aire de combat de forme ronde et le système des arbitres. C'est au début du 20eme siècle que le sumo sera élevé au rang d'art national.

    - Grappling : un sport de combat hybride, à mi-chemin entre la lutte, le jiu jitsu, le sambo et d'autres disciplines de soumission, dont l'art consiste à forcer son adversaire à abandonner le combat par le biais de clés aux articulations et de techniques d'étranglement. Le grappling joue un rôle important dans la pratique du Mixed Martial Arts (MMA) et est considéré comme une technique d'autodéfense efficace.

    - Pankration, du grec "Pan" et "Kratos" signifiant "celui qui contrôle tout", est le seul art martial en existence qui puisse légitimement retracer ses origines aux Jeux Olympiques de l'Antiquité, où il s'exprima de 648 av. J.-C. à 393 ap. J.-C. Aujourd'hui, le pankration développé par la FILA exclue les frappes à la tête et peut être considéré comme une forme de Mixed Martial Arts (MMA) modérée.

    - Beach Wrestling (lutte sur sable) se pratique en maillot de bain à l’intérieur d’un cercle de sable de 6m de diamètre et comporte des règles très simples: 1 point au lutteur qui parvient à amener son adversaire au sol ou à la faire sortir des limites du cercle; 2 points au lutteur qui parvient à amener les épaules de son adversaire au sol (tombé). Le premier lutteur qui marque 2 points remporte le match.
     

    - Lutte Turque, la lutte est le sport national des turcs depuis les premiers âges de l'histoire. Pour les turcs anciens, lutter était une tradition, ils ne donnaient pas leur fille en mariage à l'homme qui ne montait pas à cheval et qui ne luttait pas … La lutte à l'huile exige une très grande rapidité, de l'agilité, et de la résistance, elle est par ailleurs accompagnée de serments et de prières.

    - Lutte Nigérienne, les concours de luttes sont organisés pour célébrer la rentrée de la récolte ou selon un calendrier sportif. Lors des championnats du pays, toutes les ethnies sont au rendez-vous. Les tambours, les grios, et les tchalis accompagnent chaque lutteur. Le grio chante et invective les lutteurs pendant toute la durée des combats, accompagné par les tambours. Les tchali tchalis, bouffons ou pitres, miment les combats qui viennent de se dérouler en amusant la foule. Les luttes traditionnelles africaines jouent un rôle important dans l'éducation et l'intégration sociale.

    - Lutte Indienne, la lutte traditionnelle indienne perpétue une tradition où chaque combat est une quête spirituelle. Les lutteurs de tous les âges se retrouvent sans considération de caste, fils de bonne famille, paysans modestes, commerçants... La lutte apparaît alors comme une anomalie dans une société où les contacts physiques sont rarissimes. La force physique n'est pas ici une fin en soi mais un moyen pour parvenir au contrôle des muscles et de l'âme.

    Des formes de luttes traditionnelles ou folkloriques peuvent être répertoriées partout dans le monde. Elles sont l’expression des cultures ethniques ancestrales sur lesquelles se sont bâties nos sociétés modernes. La lutte a depuis toujours concouru à la vie des civilisations en étant intimement liées aux mythologies, aux activités militaires, aux rites religieux et politiques ou aux festivités. Dans bon nombre de pays, des concours de lutte sont toujours organisés pour accompagner les fêtes nationales, les travaux agricoles (semailles, récoltes, vendanges, etc.), les baptêmes, fiançailles, mariages ou enterrements. Les combats sont généralement organisés en plein air, sur les places du village, dans des clairières ou dans des arènes spéciales et se déroulent sur du sable, de la terre battue, de la sciure de bois, de l'herbe, de la neige ou même parfois sur des surfaces rigides. Les luttes traditionnelles connaissent une multitude de variations et peuvent se pratiquer à cheval, le corps enduit d'huile, à l'aide de ceintures fixes ou amovibles et dans des tenues très variées telles que pantalons en cuir brodé en Turquie, tuniques dans les pays du Caucase, culottes et pourpoints assortis de lourdes chaussures en Mongolie ou parures rituelles colorées en Afrique. Actuellement la lutte traditionnelle est pratiquée dans 200 pays.

    Lexique

    A terre : le combat reprend à terre.

    Attention : l'arbitre met en garde le lutteur passif avant de demander l'avertissement pour refus de position correcte à terre.

    Action : le lutteur doit exécuter la prise qu'il a engagée.

    Contact : l'arbitre demande que le lutteur pose les deux mains sur le dos de son adversaire se trouvant dessous à terre. Les lutteurs en position debout doivent prendre contact "corps à corps".

    Dawai : l'arbitre invite les lutteurs à une lutte plus active.

    Head up : le lutteur doit lever la tête. Ordre donné par l'arbitre dans le cas de passivité et d'attaques répétées “tête en avant”.

    Danger : mise en danger.

    Fault : prise illégale ou infraction aux règles techniques.

    Jambe : le lutteur a fait une faute de jambe (gréco-romaine).

    Open : le lutteur doit modifier sa position et adopter une lutte plus ouverte.

    Passif : rouge passif, bleu passif : remarque donnée au lutteur qui est passif, en désignant d'un geste vertical du bras de la couleur du lutteur fautif.

    Place : d'un coup de main sur le tapis, en prononçant en même temps "place", l'arbitre rappelle aux lutteurs de ne pas fuir en dehors du tapis.

    Position : position initiale des lutteurs à terre, avant le coup de sifflet de l'arbitre.          

    Remarque : signe de l'arbitre indiquant au juge et au chef de tapis la passivité d'un lutteur.

    Salut : les lutteurs doivent se saluer.

    Start : invitation aux lutteurs debout aux coins du tapis de se rendre au milieu pour être contrôlés et se serrer la main, après quoi ils retourneront dans leur coin respectif et attendront le coup de sifflet de l'arbitre les invitant à commencer la lutte.

    Stop : ce mot signifie l'arrêt du combat.

    Time out : lorsqu'un des lutteurs cesse de lutter, intentionnellement ou par suite de blessure ou pour n'importe quelle autre raison, l'arbitre emploiera cette expression pour demander au chronométreur d'arrêter son chronomètre.

    Touche : mot employé pour indiquer que le lutteur est battu par “tombé”. Pour le tombé, l'arbitre dit pour lui-même “tombé” frappe le tapis de la main et siffle la fin du match.

    Up : le combat doit être repris debout.

    Zone : ce mot doit être prononcé à haute voix si les lutteurs pénètrent dans la zone de passivité.




    Action : demande de l’arbitre appelant les lutteurs à engager le combat.
    Bras roulé : mouvement consistant pour un lutteur à ceinturer de ses bras le corps de son adversaire avant de le projeter sur le tapis.
    Ceinture en pont : mouvement au cours duquel un lutteur fait rouler son adversaire alors qu'il se trouve en position de pont.
    Contrôle du corps : prise consistant pour un lutteur à ceinturer de ses bras le corps de son adversaire avant de le jeter au tapis.
    Décalage avant : mouvement par lequel un lutteur fait tomber son adversaire en lui soulevant la jambe avec les bras.
    Disqualification : élimination d’un lutteur d’un match pour infraction aux règlements.
    Double ramassement de jambes enlevées : mouvement consistant pour un lutteur à amener son adversaire au sol en le plaquant après lui avoir saisi les jambes.
    Forfait : victoire prononcée lorsqu’un lutteur est disqualifié ou blessé trop sévèrement pour poursuivre le combat ou qu'il ne se présente pas pour le match à l’appel de son nom.
    Fuite de prise : situation où le lutteur refuse le combat sur le tapis et où il se trouve pénalisé par un point, lequel est attribué à son adversaire.
    Fuite de tapis : situation où le lutteur sort volontairement du tapis et où il se trouve pénalisé par un point, lequel est attribué à son adversaire.
    Mise à terre : action d’amener son adversaire à terre.
    Mise en danger : position dans laquelle le dos d’un lutteur forme un angle de moins de 90 degrés avec le tapis et dans laquelle le lutteur est maintenu par son adversaire.
    Open : ordre de l’arbitre demandant à un lutteur de changer de position et d’adopter des tactiques plus ouvertes.
    Par terre : sur le tapis, position de départ dans laquelle un des lutteurs se tient les mains et les genoux contre le tapis, alors que l’autre lutteur se tient à genoux sur le côté, les mains posées sur le dos du premier lutteur.
    Points techniques : points marqués pendant le combat.
    Pont : position arquée adoptée par un lutteur dos au tapis pour éviter que son dos ne touche le tapis.
    Prise de « grande amplitude » : projection dans laquelle le centre de gravité de l’adversaire est supérieur au lutteur qui tente de le projeter.
    Prise de bras : contrôle des bras de l’adversaire.
    Projection de bras : mouvement consistant pour un lutteur à projeter son adversaire par-dessus son épaule en lui tenant le bras.
    Sortie de pont : sortie d’une position de pont en roulant sur le ventre pour échapper à l’adversaire.
    Supériorité technique : victoire déclarée dans une manche lorsqu’un lutteur mène de six points sur son adversaire.
    Surface centrale de lutte : cercle sur le tapis de lutte situé entre le rond central et la zone de passivité.
    Surface de protection : limite du tapis de lutte au-delà de la zone de passivité visant à protéger les lutteurs des blessures.
    Tombé : mouvement visant à maintenir les épaules de l’adversaire contre le tapis. Cette action arrête le match et donne la victoire.
    Tours de qualification : tours effectués afin d'obtenir le nombre de combats requis pour pouvoir commencer l’élimination directe.
    Tours de repêchage : combats effectués par les lutteurs qui se sont inclinés face aux deux finalistes pour déterminer lesquels remporteront les médailles de bronze.
    Zone de passivité : cercle extérieur du tapis de lutte.

     

    La Lutte et le Sumo

    Le lutteur bulgare gréco-romaine Mahmyanov Kaloyan Stefanov (né en 1983), mesurant 2,04 m pour 145 kilos, s’est reconverti dans le Sumo. Baptisé ‘Kotooshu’, le ‘Beckham du sumo’ à cause de son physique est devenu le premier Européen à être promu ‘Ozeki’ (second grade le plus élévé des sumotoris) cela avec seulement 19 grands tournois à son actif.

     

     

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