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Gaël Monfils et Richard Gasquet ont réussi en douceur la transition du dur à la terre battue en franchissant facilement lundi le premier tour du tournoi de Monte-Carlo.
Le Parisien a quand même eu besoin d'un temps d'adaptation face au Luxembourgeois Gilles Muller, 43e mondial. Mené 2-5, il a retourné la situation en gagnant les onze derniers jeux du match (7-5, 6-0).
Contrairement à Monfils, Gasquet affrontait un spécialiste de la terre battue, Nicolas Almagro . Pas un cadeau a priori pour un premier tour, même si l'Espagnol (64e mondial) est loin du niveau du N.9 à l'ATP qu'il était en 2011.
Tombé au-delà de la 150e place mondiale à cause d'une opération au pied en 2014, le Valencien a recommencé à mieux jouer cette saison, comme à Buenos Aires où il a atteint la finale en février, mais seulement par intermittence.
"Ça reste un gros joueur sur terre battue. Le premier set a été très accroché puis il a fait quelques erreurs. J'ai réussi à lui maintenir la tête sous l'eau", a dit le Français, tête de série N.9, vainqueur 6-4, 6-0 sous les yeux du capitaine Yannick Noah , venu observer ses troupes.
- Paire s'en sort -
Ces matches n'étaient les premiers de l'année sur terre battue ni pour Gasquet ni pour Monfils, les deux ayant participé à la victoire sur le Canada en Coupe Davis sur cette surface en Guadeloupe début mars.
Un avantage au moment de traverser l'Atlantique après l'enchaînement sur dur Indian Wells-Miami ? Pas vraiment selon Monfils.
"Au début j'avais mes réflexes de dur. Je n'avais pas vraiment les trajectoires de la terre battue. Ensuite j'ai trouvé mes repères sur le terrain, j'ai reculé un peu sur les retours et j'ai bombé un peu plus les balles", a-t-il dit.
Quart de finaliste à l'Open d'Australie, puis à Indian Wells et Miami, finaliste à Rotterdam, Monfils est le meilleur Français de la saison.
Seizième à l'ATP, il est neuvième à la "Race", le classement qui ne prend en compte que les tournois de 2016. Un beau retournement de situation après une année 2015 décevante, sauf à Monte-Carlo justement où il avait atteint les demi-finales en battant au passage Roger Federer .
"J'avais eu de la réussite. S'il peut encore y avoir du changement dans ce sens!", a dit le Parisien, âgé de 29 ans, qui n'avait jusque-là jamais brillé à Monte-Carlo (4 matches gagnés lors de ses 8 premières participations).
Le Français, entraîné cette saison par le Suédois Mikaël Tillström, ne veut pas s'étendre sur ses objectifs, même s'il continue bien entendu de rêver à Roland-Garros. "Essayer de faire des choses simples et de m'améliorer tous les jours. On fera le point à Bercy... ou à Londres (ndlr au Masters)", dit-il dans un sourire.
Trois autres Français ont franchi le premier tour lundi: Benoît Paire, tête de série N.16, qui s'est sorti d'un mauvais pas après avoir été mené 4-1 dans la troisième manche par l'Espagnol Inigo Cervantes (4-6, 6-2, 7-6), Lucas Pouille, vainqueur de Nicolas Mahut (7-6, 6-3) et Pierre-Hugues Herbert , tombeur de l'Argentin Guido Pella (6-3, 6-4).