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L'espoir français Lucas Pouille, 55e joueur mondial, s'est incliné (6-3, 6-2) lors de la première finale de sa carrière sur le circuit ATP face à l'Espagnol Fernando Verdasco , 60e mondial, sur la terre battue de Bucarest lundi.
Bien qu'en très bonne forme (8e de finale à Monte-Carlo la semaine dernière et à Miami mi-mars), le Français âgé de 22 ans n'a jamais été en mesure, en près d'1h15 de jeu, de rivaliser avec son aîné de dix ans.
Son manque d'expérience a certainement pesé dans des conditions particulières, la rencontre, initialement prévue dimanche, ayant été plusieurs fois reportée à cause de la pluie.
"Disputer ma première finale dans ces conditions n'était pas facile. Il a fallu attendre longtemps, nous ne savions pas quand nous pourrions jouer. Mais les conditions étaient les mêmes pour les deux joueurs et Fernando a mieux joué que moi aujourd'hui (lundi)", a réagi Pouille sur le site de l'ATP.
"Malgré la défaite, c'était une semaine positive et j'espère continuer à m'améliorer dans les semaines à venir", a-t-il souhaité.
Dans le froid, puis sous la pluie, et devant des tribunes presque vides, le Nordiste a semblé un peu emprunté face à un adversaire manifestement moins perturbé par les conditions de jeu.
Il a d'entrée manqué l'occasion de convertir plusieurs balles de break, avant de céder dans une situation inversée. Une courte éclaircie en milieu de set ne lui a pas permis d'inverser durablement la tendance.
Mêmes causes, mêmes effets dans la deuxième manche. Pouille a multiplié les fautes, permettant à Verdasco de remporter son septième titre, le cinquième sur terre battue, sa surface de prédilection, après une période de disette.
Le gaucher de Madrid, qui n'avait plus atteint la finale d'un tournoi ATP depuis son sacre il y a plus de deux ans à Houston (Texas), s'est dit "très heureux".
"Ce n'était pas un jour facile pour jouer. Ce n'était pas stressant mais difficile. Quand il pleut, vous devez être prêt à jouer à chaque instant, particulièrement pour une finale. Je voulais jouer, quoi qu'il arrive (...) Je suis ravi que les choses se soient terminées comme ça."