France Télévisions diffusera finalement la Coupe Davis et la Fed Cup de tennis jusqu'en 2019, le groupe public ayant acquis les droits en codiffusion avec la chaîne qatarie beIN Sports, a indiqué France Télévisions, confirmant une information de L'Equipe.

"Nous avions le contrat en exclusivité jusqu'en 2015. La Fédération internationale de tennis avait initialement conclu un contrat avec beIN sur plusieurs pays, pour sept ans. Ils sont ensuite revenus vers nous en nous proposant une codiffusion avec beIN dans un contrat pour quatre ans. Nous verrons ensuite pour le renouvellement", a expliqué Daniel Bilalian, directeur des sports de France Télévisions.

Le groupe public pourra diffuser toutes les rencontres de l'équipe de France, à l'exception des deux simples du vendredi du 1er tour et des quarts de finale de Coupe Davis, qui resteront en exclusivité sur beIN Sports.

Ce contrat entre en vigueur dès les premiers tours de la saison 2016, avec la diffusion en direct sur beIN et sur France 4, les 6, 7 et 8 février, du premier tour de Fed Cup entre la France et l'Italie, puis début mars du premier tour de Coupe Davis entre la France et le Canada.

"Avant, la Fédération se rendait dans plusieurs pays et nous rendait visite. Ils se trouvent maintenant face à des multinationales et sont tentés de passer des contrats internationaux. Mais certains, dont les sponsors, se sont émus des conséquences sur la notoriété du tennis en cas de diffusion uniquement sur des chaînes payantes", a ajouté Daniel Bilalian.

France Télévisions détenait les droits de la Coupe Davis et de la Fed Cup depuis au moins dix ans. Les téléspectateurs français pourront donc continuer à voir les matches, sur France 4 pour les huitièmes et les quarts de finale joués par la France, puis sur France 2 en cas de qualification pour les demi-finales et la finale.

France Télévisions détient déjà des droits sportifs en codiffusion avec beIN pour la Coupe d'Europe de rugby.

"Les droits du tennis ne sont pas les plus recherchés, mais tous les sports font l'objet d'une surenchère des télévisions, car le sport est l'un des derniers produits que les gens regardent à horaire fixe", a souligné le directeur des sports de France Télévisions.