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L'aventure de Benoît Paire s'est arrêtée samedi au stade des demi-finales du tournoi ATP de Marseille contre le Croate Marin Cilic , 12e mondial, un parcours qui devrait toutefois lancer sa saison, après un faux départ d'un mois et demi.
La dernière chance française à Marseille s'est incliné en trois manches 6-2, 6-7 (3/7), 6-3, après un petit exploit en quarts (il a battu Stan Wawrinka en trois sets).
Paire, 22e mondial, était arrivé dans les Bouches-du-Rhône avec trois défaites d'entrée en tournoi: à Melbourne pour la première levée du Grand Chelem, à Montpellier et à Rotterdam.
A Marseille cette semaine, il a enchaîné trois victoires, ce qui ne lui était plus arrivé depuis octobre, et sa finale perdue contre le Suisse Stan Wawrinka .
"Stan the man", joueur avec qui il est très ami en dehors des courts, s'est notamment dressé sur sa route à Marseille, et Paire l'a emporté en trois manches après près de deux heures intenses d'échanges.
En demi-finales samedi, c'est sur un autre lauréat d'un tournoi du Grand Chelem en la personne de Cilic (US Open 2014) que l'Avignonnais s'est cassé les dents.
Il a notamment souffert sur sa première balle -avec seulement 42% de premiers services passés, contre 61% au Croate- et a concédé 12 balles de break (8 sauvées), contre 5 seulement pour Cilic (4 sauvées).
Le Croate de 27 ans, 12e joueur mondial, partira à la conquête d'un 15e titre sur le circuit, son dernier trophée remontant à l'automne 2015 à Moscou.
Il aura fort à faire contre l'Australien Nick Kyrgios , vainqueur de Richard Gasquet en quarts et tombeur du Tchèque Tomas Berdych , N.8 mondial, samedi.
Comme la veille contre Gasquet, Kyrgios a été impérial au service, ne lâchant que deux points sur 31 derrière sa première balle, saoulant son adversaire du jour de 15 aces.
Pour Kyrgios, 40e mondial et annoncé comme la relève du tennis mondial mais qui a eu du mal à confirmer ses prétentions en 2015, cette victoire sonne comme une revanche contre Berdych, qui l'avait sorti en 16e de finale à l'Open d'Australie.
Cilic partira avec l'avantage psychologique d'avoir remporté la seule rencontre entre les deux joueurs, sur terre battue à Roland-Garros en 2013, alors que Kyrgios n'avait pas encore explosé au haut niveau.