Happy Birthday : |
Vainqueur du premier Masters 1000 de l'année dimanche à Indian Wells après sa victoire à l'Open d'Australie en janvier, Novak Djokovic domine le début de la saison 2015: "Je suis au pic de ma carrière", a-t-il reconnu.
Q: Comment avez-vous vécu cette finale que vous sembliez dominée avant de connaître un passage délicat dans le 2e set, puis de reprendre définitivement les commandes?
R: "J'ai fait un grand match, très solide, avec beaucoup d'intensité, beaucoup de prise de risque. J'ai mené un set à zéro, avec un break dans la deuxième manche, je pense que j'aurais dû remporter cette finale plus tôt, mais Roger s'est bien battu, il a montré pourquoi il était un si grand champion, il n'abdique jamais. Dans le 3e set, c'était vraiment du 50-50, mais j'ai réussi à me reconcentrer et passer outre la frustration d'avoir perdu le jeu décisif du 2e set à cause de mes trois double-fautes. C'est le sport, des fois, sous la pression on craque, mais c'est important de se reconcentrer et rebondir, c'est ce que j'ai bien réussi à faire".
Q: Vous restiez sur deux défaites contre Roger Federer : est-ce que cette victoire est importante pour votre confiance et dans votre rivalité avec lui qui marque l'histoire du tennis?
R: "C'est clair que cela va m'aider pour nos prochaines confrontations. Je restais sur deux défaites en deux sets, mais là j'ai remporté la finale d'un grand tournoi en étant, je trouve, le meilleur joueur sur le court. Battre Roger, cela toujours été le défi ultime, lui et Nadal en fait, cela dépend bien sur de la surface, Nadal sur la terre battue et Roger sur les surfaces plus rapides. Ils ont tellement dominé leur sujet, ils sont si constants, si confiants que c'est très difficile de les concurrencer et de remporter des titres. Mais j'y suis parvenu depuis 2011 et cette saison 2011 m'a fait un grand bien pour ma confiance, cela a été déterminant pour penser que je pourrais être un jour N.1 mondial. Mais ce qui est bien, c'est qu'on se pousse l'un l'autre, qu'on continue chacun à s'améliorer, je crois que l'on joue mieux qu'il y a quelques années et c'est grâce à ces rivalités".
Q: Vous avez décroché votre 50e titre sur le circuit, que vous inspire ce chiffre ?
R: "C'est un chiffre symbolique important, je ne trouve pas que cela soit quelque chose d'acquis, j'apprécie vraiment ce que je vis, mais je fais tout pour cela. Quand on joue au plus haut-niveau, on cherche toujours un surplus de motivation, ce chiffre des 50 victoires, j'y ai pensé en arrivant ici. Cela veut aussi dire que Boris (Becker, son entraîneur qui a remporté dans sa carrière 49 titres, NDLR) me doit un bon repas à Miami (rires). Blague à part, je sens que je suis au pic de ma carrière, je vais tout faire pour rester en tête du classement mondial et remporter autant de titres du Grand Chelem que possible".
Propos recueillis en conférence de presse