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Le baromètre des stars du tennis avant Roland-Garros, qui commence dimanche: Novak Djokovic
Après son faux départ à Monte-Carlo, où il s'est fait surprendre par le 55e mondial Jiri Vesely dès son premier match, le Serbe s'est réinstallé en position de favori en gagnant le tournoi de Madrid. Mais sa semaine à Rome laisse planer un doute. Un 6-0 encaissé face à Thomaz Bellucci, 39e mondial, avant de l'emporter, une défaite en finale contre Andy Murray qui ne l'avait jamais battu sur terre battue, des gestes de mauvaise humeur durant cette finale: autant de signes de l'énorme pression qui pèse sur ses épaules à l'heure de boucler à Paris son "Grand Chelem" en carrière.
Sa victoire à Monte-Carlo, sa première d'importance depuis deux ans, l'a replacé dans le trio des prétendants. Plus agressif en coup droit, jouant plus long, il s'est approché du niveau de ses grandes années. Approché seulement car sa victoire contre Murray en demi-finale en Principauté a été contrebalancée par une défaite à Madrid. A Rome, il n'a pas réussi à inverser la tendance contre Novak Djokovic : sept défaites de rang désormais. N'étant que cinquième mondial, il a une chance sur deux de tomber sur Djokovic ou Murray dès les quarts de finale. Le chemin de la "decima" s'annonce pentu.
Sa condition de jeune père lui réussit. Une fois remis de ses émotions, l?Écossais n'a cessé de monter en puissance: demi-finale à Monte-Carlo, finale à Madrid et titre à Rome. Un succès majeur pour lui qui n'avait jamais dominé le Serbe sur terre battue en cinq duels, le dernier une semaine avant en finale de Madrid. C'était seulement son deuxième titre en Masters 1000 sur l'ocre, et le premier face à un plateau au complet (Djokovic était absent à Madrid l'an passé).
Il l'admet lui-même, ses chances de réussir un beau parcours sont réduites. Opéré du genou juste après l'Open d'Australie et resté deux mois et demi sans jouer, le Suisse a fait une reprise honorable à Monte-Carlo, où Jo-Wilfried Tsonga l'a arrêté en quart de finale. Mais des problèmes physiques, au dos cette fois-ci, n'ont pas tardé à le rattraper. Il a fait l'impasse sur Madrid et perdu dès son deuxième match à Rome contre l'Autrichien Dominic Thiem .
La défense de son titre s'annonce ardue. Balayé par Nadal en quart de finale à Monte-Carlo, il a ensuite perdu d'entrée à Madrid contre le jeune Australien Nick Kyrgios , puis dès son deuxième match à Rome contre le vétéran argentin Juan Monaco .
A 26 ans, le Japonais continue à progresser, mais il n'a pas pour l'instant franchi le cap qui lui permettrait de viser le titre. Il a perdu en finale à Barcelone contre Nadal puis en demies à Madrid et Rome contre Djokovic, en posant à chaque fois des problèmes au N.1 mondial. Il est en tout cas candidat au dernier carré.
L'Américaine est de retour. A Rome, dans son seul tournoi de préparation sur terre battue, la N.1 mondiale, âgée de 34 ans, a mis fin à une période de neuf mois sans titre. Elle semble fin prête pour repartir à l'assaut du record des 22 titres en Grand Chelem de Steffi Graf . On ne voit pas qui pourrait se mettre en travers de sa route, mais c'était aussi le cas à l'Open d'Australie où elle avait échoué en finale contre l'Allemande Angelique Kerber .