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"On ne serait pas mal avec un toit", a ironisé lundi Guy Forget , le directeur du tournoi de Roland-Garros, alors que les matches ont encore été perturbés par la pluie.
Vingt-deux des 32 rencontres programmées dimanche lors de la première journée ont été reportées à lundi, mais cette deuxième journée n'a pu commencer qu'à 13h30 (11h30 GMT), au lieu de 11h00 (09h00 GMT).
"Je ne sais pas si vous vous ennuyez. Mais on ne serait pas mal avec un toit sur le court Philippe Chatrier ", a affirmé Guy Forget à l'adresse des journalistes lors d'une conférence de presse.
Le nouveau patron des Internationaux de France, nommé en février après le limogeage de Gilbert Ysern, a souligné la nécessité de mener à terme les travaux d'extension de Roland-Garros afin d'équiper le court central d'un toit et de "décongestionner" les allées en cas d'intempéries.
"C'est une question de respect pour le public, pour les médias qui sont plus de 1000 ici, pour les fans assis devant leur télé. Ils attendent depuis un an", a souligné Forget.
"Pendant ce temps-là, à Wimbledon, Melbourne et New York (les trois autres tournois du Grand Chelem), il y a déjà un toit. A Roland-Garros, il faudra attendre 2020", a ajouté le directeur de Roland-Garros.
L'Open d'Australie dispose de trois courts munis d'un toit. A Wimbledon, c'est le cas aussi du "Centre court" depuis 2009 et un deuxième est en projet. Le court central de l'US Open sera lui recouvert pour la prochaine édition (29 août-11 septembre).
A Paris, le chantier est enlisé dans les recours engagés par les associations de riverains et de défenseurs du patrimoine. Celles-ci s'opposent au projet de construction d'un court semi-enterré de 5.000 places au coeur du Jardin des Serres d'Auteuil, un site naturel et historique doublement protégé.
Fin-mars, le tribunal administratif de Paris a suspendu l'exécution du permis de construire délivré en juin par la mairie de Paris à la Fédération française de tennis (FFT) en attendant une décision sur le fond qui doit intervenir en décembre. Une première action en justice avait déjà gelé les travaux entamés en octobre 2015.
Le Conseil d'Etat doit par ailleurs se prononcer en septembre sur la procédure en référé.
"On est convaincu que cela va aboutir. C'est une question de temps", relativise Guy Forget .