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Trois Français en deuxième semaine de l'Open d'Australie, Jo-Wilfried Tsonga , Gilles Simon et le vainqueur du duel entre Gaël Monfils et Stéphane Robert, c'est trois de plus que lors de la catastrophique édition 2015, mais les femmes, elles, ont encore fait chou blanc.
La dernière en lice, Kristina Mladenovic , tête de série N.28, a échoué vendredi 6-4, 4-6, 11-9 contre l'Australienne Daria Gavrilova (39e mondial), mais aussi contre le public de Melbourne qui a enflammé la Hisense Arena pendant 2h 51 min.
Le troisième set a duré à lui seul plus d'une heure et demie dans "une ambiance de dingue", selon les mots de Mladenovic, à la fois déçue de la "fin un peu cruelle" de son parcours et contente d'avoir vécu "une sacrée expérience".
Chez les hommes, la densité est là et le bilan aurait pu être meilleur encore si deux duels franco-français n'avaient pas été au programme du troisième tour. Celui que Jo-Wilfried Tsonga a remporté en trois sets 6-4, 7-6 (9/7), 7-6 (7/4) face à Pierre-Hugues Herbert a enchanté le public australien.
Le finaliste de 2008 a fini par étouffer en puissance le tennis ultra offensif et spectaculaire du vainqueur de l'US Open en double, avec Nicolas Mahut . Mais il lui a fallu sortir un coup exceptionnel, un passing de revers croisé exécuté à une main en se retournant après avoir couru après un lob, pour effacer une balle de set dans la deuxième manche et éviter de se laisser entraîner dans une aventure incertaine.
- Simon remercie la pluie -
"Je savais qu'il jouait bien mais je pensais qu'il serait moins constant. Avec son jeu atypique, il peut gêner tout le monde", a commenté le Manceau, tête de série N.8, excellent au service (23 aces).
N'ayant "pas dépensé trop d'énergie", Tsonga se sent "dans de bonnes conditions pour réussir quelque chose". Cela passera d'abord par une victoire sur le Japonais Kei Nishikori (N.7), contre lequel il n'a gagné que deux matches sur six.
C'est toujours mieux que le bilan de Gilles Simon face son adversaire en huitièmes, Novak Djokovic : neuf défaites de rang après un succès inaugural en 2008. Mais le Français va s'appuyer sur son "match parfait" contre l'Argentin Federico Delbonis pour y croire quand même.
En trois sets rondement mené 6-3, 6-2, 6-1, il a effacé les doutes nés de sa laborieuse qualification en cinq manches au tour précédent contre le Russe Evgeny Donskoy.
"J'ai tapé de mieux en mieux jusqu'à jouer à mon tout meilleur niveau. C'est inattendu vu la faible qualité de mon jeu il y a deux jours, mais c'est le match dont j'avais besoin", a-t-il dit.
Tout cela grâce à la pluie, qui a perturbé les matches une bonne partie de la journée mais qui lui a permis de jouer sous le toit fermé, dans des conditions d'indoor plus adaptées à son style. "Avec mon jeu à plat et mes coups qui ne passent pas très haut au-dessus du filet, c'est mieux pour moi quand ça ne bouge pas trop", a-t-il expliqué.