Happy Birthday : |
Les permis de construire du projet d'extension de Roland-Garros doivent être délivrés "en début de semaine prochaine", a affirmé dimanche le directeur du tournoi Gilbert Ysern, qui espère commencer les travaux "avant la fin de l'année".
"On sait maintenant de manière certaine que les permis de construire seront délivrés en début de semaine prochaine", a assuré le directeur général de la Fédération française de tennis, en dressant un bilan de l'édition 2015, avant la finale messieurs opposant Novak Djokovic à Stan Wawrinka .
Le projet prévoit de faire passer la surface du site de 8,5 à 12,5 hectares et de doter le court Philippe Chatrier d'un toit amovible. Mais il amputera d'un hectare du jardin botanique des serres d'Auteuil (XVIe).
A la grande satisfaction de la FFT, le Premier ministre Manuel Valls a décidé mercredi de donner le feu vert du gouvernement au projet d'extension, malgré un vote défavorable du Conseil de Paris la semaine dernière.
"Il était important notamment que les joueurs et les médias repartent chez eux non pas avec l'idée que l'avenir de Roland-Garros est bloqué mais qu'au contraire, lorsqu'il y a une vraie volonté, on peut débloquer des situations et qu'effectivement ce stade a un avenir", a estimé Gilbert Ysern.
"Hélas il faudra attendre encore un peu, la livraison est annoncée seulement pour le tournoi 2019. Mais j'espère bien commencer les travaux avant la fin de l'année", a-t-il rappelé. La FFT devrait pouvoir donner les premier coups de pioche du nouveau Roland-Garros à l'automne.
Le coût de la rénovation, indispensable pour que Roland-Garros puisse maintenir son rang au sein des tournois du Grand Chelem, devrait s'élever de 350 à 400 millions d'euros (au lieu de 273 millions d'euros prévus initialement).
Les opposants au projet n'ont toutefois pas dit leur dernier mot. "Les détracteurs ont un certain nombre de moyens sur le terrain judiciaire. Les recours vont se multiplier évidemment. Cela ne nous empêchera pas de réaliser notre projet", a affirmé le directeur du tournoi.
"Cela fait cinq ans que l'on suit toutes les procédures de manière scrupuleuse et respectueuse. Il n'y a pas de raison que les tribunaux ne retiennent pas la qualité de notre projet. Nous attendons sur ce terrain-là avec beaucoup de confiance", a-t-il conclu.