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France-Canada en Guadeloupe ou en Martinique? A la demande du capitaine Yannick Noah , la Fédération française de tennis (FFT) devrait décider vendredi d'organiser le premier tour de la Coupe Davis aux Antilles, une première.
Le bureau fédéral de la FFT se réunira dans la matinée pour désigner la ville parmi les quatre candidates - Baie-Mahault (Guadeloupe), Fort-de-France (Martinique), Rouen (Seine-Maritime) et Albertville (Savoie) - qui accueillera le duel entre la France et la bande de Milos Raonic , du 4 au 6 mars 2016.
A moins d'un improbable revirement de situation, le "sorcier Noah" célèbrera son retour à la tête des Bleus par un voyage outre-mer.
Nommé en septembre après l'éviction brutale d'Arnaud Clément, le lauréat de Roland-Garros 1983 a fait le forcing avec le soutien des joueurs pour que la rencontre se déroule sur terre battue et en extérieur.
Pour Noah, qui a guidé deux fois la France vers le Saladier d'argent (1991, 1996), le but est de limiter l'impact du grand serveur Raonic, 14e mondial, et de son acolyte Vasek Pospisil (39e), peu à l'aise sur cette surface.
A cette époque de l'année, impossible de trouver pareilles conditions en France métropolitaine. Du coup, tout laisse à penser que la rencontre se déroulera de l'autre côté de l'Atlantique.
A l'origine, aucune ville des DOM n'avait postulé car la FFT n'avait sollicité que des ligues de tennis métropolitaines. Sous la pression de Noah, elle a revu sa copie, décalant ainsi sa décision du 13 novembre au 4 décembre pour laisser le temps à une ville antillaise de présenter un dossier.
- Un million de plus -
Baie-Mahault a été la plus prompte à répondre à l'appel se plaçant alors en position de favorite. Mais la candidature de dernière minute de Fort-de-France a relancé le suspense.
Du côté métropolitain, Rouen et Albertville, sur les rangs depuis le début, espèrent toujours accueillir la rencontre mais leurs chances sont plus que réduites. La ville de Trélazé (Maine-et-Loire), qui avait aussi postulé, s'est pour sa part retirée du jeu lorsque les règles ont changé.
Un match en outre-mer induirait un surcoût prévisionnel de l'ordre d'un million d'euros (500.000 pour l'aménagement du stade et autant pour acheminer la terre battue). La FFT s'est dite prête à l'assumer en comptant sur des aides des collectivités locales.
Seul un obstacle technique pourrait priver la France d'une grande première outre-mer. Les émissaires de la FFT qui ont visité durant la semaine les installations - le vélodrome Amédée-Détraux (9000 places) à Baie-Mahault et le stade Pierre-Aliker (16.000 places) à Fort-de-France - doivent rédiger leurs conclusions dans la journée.
Mais à première vue, aucun problème ne semble empêcher le déroulement du match dans l'une ou l'autre des îles.