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Engagés dans le tournoi de Wimbledon avec des fortunes diverses, les Britanniques d' Andy Murray et les Français du trio Tsonga-Simon-Gasquet y voient plus clair avant de se retrouver en quart de Coupe Davis (17-19 juillet) sur le gazon du Queen's.
. Les Britanniques: Ward derrière Murray?
L'Ecossais est évidemment le chef de file de son équipe, auteur d'un exploit au tour précédent contre les USA.
Remonté à la 3e place alors qu'il était 12e en septembre, il est dans la forme de sa vie. Depuis son mariage médiatisé avec Kim en avril, il reste sur 23 victoires en 24 matches si l'on exclut son forfait à Rome contre le Belge Goffin.
Avant son 8e de finale, le vainqueur de 2013 et grand amateur de gazon a remporté son 4e tournoi du Queen's, là où le maître de cérémonie accueillera les Bleus.
Il faudra toutefois suivre attentivement l'état de son épaule droite, qui a nécessité samedi l'intervention d'un kiné, pour éviter que cela devienne une affaire d'Etat. Car sans lui, la Grande-Bretagne, qui mène 11 victoires à neuf mais reste sur deux revers depuis 1978, n'est plus du tout la même.
Quand Andy ne fait pas la pluie et le beau temps, c'est son frère Jamie qui partage le double avec Dominic Inglot. Comme lors du match serré perdu contre les frères Bryan au premier tour.
Wimbledon a aussi permis d'arbitrer en faveur de James Ward le duel qui l'opposait à Kyle Edmund pour la place de N.2 en simple.
Le 111e mondial de 28 ans a atteint le 3e tour pour la 1re fois. Avant de buter contre le 56e mondial, le Canadien Vasek Pospisil, il a dominé un joueur du top 50, le Tchèque Jiri Vesely (45e). Cela sent bon pour l'Anglais, auteur d'une victoire héroïque contre John Isner en Coupe Davis.
L'espoir Edmund, 20 ans et 101e mondial, s'est lui fait sèchement sortir d'entrée par l'Ukrainien Alexandr Dolgopolov .
. Les Français: Monfils se saborde
Les Bleus ont eux fait un joli tir groupé à Wimbledon en plaçant quatre des leurs, les mêmes que d'habitude, au 3e tour (Tsonga, Monfils) et même deux en 8e (Simon, Gasquet).
Sérieux, les quatre mousquetaires jouent sur leur niveau mais, à part le Biterrois qui a sorti le N.11 Grigor Dimitrov , aucun n'a fait de réel exploit.
Logiquement, +La Monf'+ a simplifié le travail du capitaine Arnaud Clément en s'auto-éliminant sur cette surface qu'il n'aime pas.
"Je n'ai pas ma place et c'est très bien comme ça, a déclaré le 18e mondial après son élimination haletante contre +Gillou+. On a l'impression que je peux bien jouer sur gazon mais ce n'est qu'une impression. C'est un truc éphémère, qui dure un set à tout casser."
Les trois autres restent candidat en simple, sachant que Gasquet et Tsonga, privilégiés lors de la campagne 2014 achevée en finale, peuvent aussi prendre part au double.
"Moi j'ai tendance à dire que je vais à la guerre. Ceux qui ne veulent pas, ils ne servent pas à grand-chose", a tranché Tsonga.
Ces trois-là ont des bilans défavorables contre Murray, notamment aucune victoire sur herbe, mais Simon (2 victoires/12 défaites) a pour lui de l'avoir battu cet hiver. Tsonga (2/10) est lui à 1-1 depuis l'automne. Gasquet est celui qui est le plus proche (3/5) mais sa dernière victoire remonte à 2012.
C'est dans la paire que se situe toutefois l'incertitude française puisque Nicolas Mahut , spécialiste du double et du gazon, souffre de la cuisse. Après son élimination en simple contre Berdych, il a laissé entendre qu'il était fatigué. Qu'en sera-t-il dans 15 jours?
Adrian Mannarino ou Jérémy Chardy peu probables, reste donc le cas de Pierre-Hugues Herbert , qui a un profil parfait de remplaçant. Avec Mahut, il a en tous cas réussi ses débuts en double (6-7, 7-6, 6-4, 6-4 contre la paire Muller-Qureshi).