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"En tant qu'équipe, on est au niveau", a assuré mercredi le N.3 mondial Andy Murray , le meneur de l'équipe de Grande-Bretagne qui affronte de vendredi à dimanche la France en quart de finale de Coupe Davis.
L'Ecossais reconnaît toutefois, à titre personnel, une certaine lassitude physique et de la "frustration" après sa défaite en demi-finale à Wimbledon.
Q: Après une période aussi éprouvante, pouvez-vous disputer les trois matches?
R: "Peut-être. On ne sait pas comment le match va se passer vendredi, comment je me sentirais après. Cela fait longtemps que je n'ai pas joué à ce niveau, au meilleur des cinq manches tous les jours. Les dernières années, dans ces conditions, j'avais toujours une journée de repos entre deux matches. J'ai repris l'entraînement hier après avoir pris quelques jours de repos. Je n'ai pas fait grand chose. C'est tout. Avec Roland-Garros, le Queen's, Wimbledon et maintenant la Coupe Davis, c'est vrai que c'est une période bien remplie. C'est difficile, il faut tout prévoir, tout bien juger. Il y a forcément des jours où vous sentez que tout n'est pas parfait. Ca peut arriver que l'on fasse des erreurs dans la préparation. J'aurais pu me réentraîner fort dès lundi, mais il fallait vraiment que je coupe un peu après les derniers mois pour avoir une chance d'être à un bon niveau".
Q: Avez-vous évacué la déception de cette défaite en demi-finale à Wimbledon?
R: "J'ai continué à repenser à tout ça après. J'ai déjà fait ça avant sur d'autres matches pendant quelques jours. Après, l'adversaire a servi à 80% pendant les deux premiers sets, ça n'arrivera pas non plus tous les jours de tomber sur un gros serveur comme ça. C'est frustrant quand ça arrive, ça a été le cas. Ca a été une rude journée, je continue d'y penser. Il faut aussi apprendre de ses matches. On ne peut pas non plus sortir du court en pensant qu'il ne s'est rien passé. Il faut revenir sur le match, et même sur le tournoi dans son ensemble. Même ajouter le Queen's. Analyser tout ça, voir ce que l'on peut faire mieux. Tout cela ne prend pas un jour. Il y a une grosse préparation pour des évènements comme ceux-là. Quand c'est fini, il faut prendre le temps d'analyser ce qui a été, ce qui n'a pas été et ce qu'on peut faire pour améliorer à l'avenir".
Q: L'équipe de Grande-Bretagne est-elle devenu meilleure au point de pouvoir gagner?
R: "Oui je pense. Les dernières années, tout le monde dans l'équipe a fait sa part du boulot. Les rencontres ont été serrées, Ward a disputé ses meilleurs matches. En double, même s'ils n'ont pas gagné à Glasgow, ils ont fait un super match contre les frères Bryan. Il y a eu de bonnes performances ces dernières années je crois. Maintenant, en tant qu'équipe, on est au niveau. Ce week-end, on fait face à une rude tâche contre des joueurs de haut niveau sur gazon. C'est compliqué, mais on peut gagner si on évolue à notre niveau".
Propos recueillis en conférence de presse.