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© AFP/Haakon Mosvold Larsen
Therese Johaug
avant une conférence de presse à Oslo, le 13 octobre 2016
La fondeuse norvégienne Therese Johaug , contrôlée positive à un stéroïde qu'elle impute à un baume pour les lèvres, a renoncé à participer à un stage d'altitude la semaine prochaine en Italie avec la sélection nationale, a annoncé samedi son avocat.
"Elle a besoin de tranquillité" et ne rejoindra donc pas l'équipe norvégienne de ski de fond le 19 octobre à Val Senales, station des Alpes italiennes, a indiqué Christian Hjort à la radio NRK.
Therese Johaug , 28 ans, a été contrôlée positive au clostébol, un stéroïde anabolisant interdit par l'Agence mondiale antidopage (AMA), lors d'un contrôle inopiné le 16 septembre.
Selon la Fédération, la skieuse aurait absorbé cette substance via une crème pour les lèvres, le Trofodermin, utilisée pour traiter des brûlures subies lors d'une séance d'entraînement en altitude en Italie fin août.
L'entourage médical n'avait alors pas remarqué que cette crème contenait du clostébol. Le médecin de l'équipe nationale de ski, Fredrik Bendiksen, a endossé l'entière responsabilité et annoncé sa démission avec effet immédiat.
L'usage de stéroïdes anabolisants est passible de quatre ans de suspension.
La skieuse a remporté sept titres mondiaux, dont trois l'hiver dernier (skiathlon 2x7,5 km, 30 km classique et relais 4x5 km). Elle détient aussi trois médailles olympiques, dont une en or décrochée avec le relais aux Jeux de Vancouver en 2010.
C'est le deuxième incident qui éclabousse la Fédération norvégienne de ski en quelques mois. Fin juillet, le fondeur Martin Sundby avait été suspendu pour deux mois et privé de sa victoire dans le Tour de Ski 2015 pour usage non autorisé de ventoline. La Fédération en avait là aussi assumé la responsabilité, ayant omis de demander une autorisation pour l'usage de cet anti-asthmatique.