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© AFP/Jure Makovec
Le président de la Fédération slovène de football Aleksander Ceferin, le 24 octobre 2011 à Brdo
Aleksander Ceferin, président de la Fédération slovène de football (NZS), s'est déclaré mercredi candidat à la succession de Michel Platini à la tête de l'UEFA, trois semaines après le Néerlandais Michael van Praag.
"Ceferin a décidé de relever le défi et de présenter sa candidature pour devenir le nouveau président de l'UEFA", a indiqué la NZS dans un communiqué.
Juriste de 48 ans spécialisé dans les affaires sportives et patron du foot slovène depuis 2011, Ceferin bénéficie du soutien de 18 fédérations dont l'Italie, la Russie et les pays scandinaves, affirme la NZS.
"Manifestement, ces nations pensent que l'UEFA a besoin d'un profil comme le mien pour diriger l'organisation", a-t-il déclaré à la radio publique slovène.
"Il est capital que des réformes soient entreprises. Nous devons faire de l'UEFA une organisation aussi transparente que possible et suivre la voie de la réforme à l'instar de la Fifa", a-t-il ajouté.
L'UEFA doit se réunir le 14 septembre à Athènes pour élire le successeur de Michel Platini , suspendu quatre ans par le Tribunal arbitral du sport (TAS) le 9 mai pour avoir perçu 1,8 million d'euros dans des circonstances controversées.
Ceferin, dont le nom était évoqué depuis quelques semaines, est le deuxième dirigeant à se porter candidat à ce poste, après Van Praag, 68 ans, vice-président du comité exécutif de l'UEFA.
Les candidats ont jusqu'au 20 juillet pour déposer leur candidature. Les noms du Portugais Fernando Gomes , 64 ans, et de l'Espagnol Angel Maria Villar, 68 ans, qui assume l'intérim à la tête de l'UEFA, circulent régulièrement.
A la différence de Van Praag, Gomes et Villar, Aleksander Ceferin n'exerce pas de responsabilité au sein de l'UEFA, un atout potentiel pour prendre les rênes de cette instance secouée par les affaires.
Italie, Danemark, Finlande, Norvège, Suède, Albanie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Chypre, Croatie, Grèce, Macédoine, Monténégro, Roumanie, Russie, Serbie, Slovénie et Turquie pourraient, selon la NZS, attribuer leur vote au Slovène lors du scrutin de septembre.