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Comme prévu, Unai Emery, qui gagné les trois dernières Europa League, la petite Coupe d'Europe, avec Séville, a pris mardi officiellement le poste d'entraîneur du Paris SG, où il est censé amener les qualités de meneur d'hommes qui ont fait défaut à Laurent Blanc aux yeux des dirigeants parisiens.
Emery, technicien espagnol de 44 ans, s'est engagé jusqu'en 2018. Les conditions financières autour de cette signature n'ont pas été précisées. Les médias espagnols avaient évoqué une "offre impossible à refuser", sans donner d'évaluation.
"C'est avec beaucoup de fierté que j'ai accepté la mission d'entraîner le Paris SG, déclare le technicien espagnol dans un communiqué transmis par la formation parisienne. Ce club est devenu l'un des plus puissants d'Europe ces dernières saisons et je suis à la fois heureux et honoré de l'aider à mener à bien ses plus grandes ambitions".
"Je sais qu'il existe une immense passion autour du Paris SG et je vais donner le meilleur pour offrir à ses millions de fans de grands moments de joie", conclut l'ancien milieu de la Real Sociedad.
Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, estime que "Unai va apporter au club toute son expérience, sa passion et ses grandes qualités aussi bien en termes de management que sur le plan humain".
"Il a un talent avéré pour tirer le meilleur d'une équipe. Je suis convaincu que nos fans aimeront le style spectaculaire de football que notre équipe jouera sous la direction d'Unai", souligne le dirigeant qatari.
Le PSG, fâché d'avoir été éliminé pour une quatrième fois consécutive en quarts de finale de la Ligue des champions, objectif suprême du club, a résilié le contrat de Laurent Blanc qui courait jusqu'en 2018. Selon le quotidien L'Equipe, Blanc a touché en contrepartie une indemnité record de 22 millions d'euros.
- Meneur d'hommes -
Emery a été choisi pour ses qualités de meneur d'hommes. C'est ce qui manquait à Blanc selon Nasser Al-Khelaïfi, qui avait livré un entretien au vitriol à son sujet dans Le Parisien début juin: "Deux heures avant le match retour à Manchester (en quarts de finale de la C1), je savais qu'on allait perdre, je ne sentais pas les joueurs".
Le nouveau coach du PSG n'a certes pas le charisme de Jürgen Klopp, l'expérience de Carlo Ancelotti , le palmarès de Pep Guardiola. Mais le longiligne Basque, tignasse sombre et regard ardent, est un technicien à fort caractère, un tacticien roué et un perfectionniste, grand adepte des préparations vidéos.
De grosses interrogations demeurent toutefois. Il n'a jamais réussi hors d'Espagne, son expérience au Spartak Moscou ayant tourné court -moins de six mois!-, et il n'a jamais eu à gérer, à Séville (2013-2016), Valence (2008-2012) ou Almeria (2006-2008) un vestiaire rempli de stars.
Enfin, en Ligue des champions, les prestations de ses équipes n'ont pas été franchement marquantes, avec notamment une éviction dès la fin de la phase de groupes en 2015 -ce qui a toutefois permis à Séville d'être reversé en Europa League.
Dans Le Parisien, Nasser Al-Khelaïfi dévoilait début juin son désir de "joueurs qui apporteront encore plus à l'équipe", qui "mangent le gazon, prêts à mourir pour le club et pour ce maillot". Le PSG version Emery pourrait commencer son marché par un jeune meneur de jeu argentin, Giovanni Lo Celso (20 ans).