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Le Real Madrid a annoncé la tenue lundi d'une réunion de sa direction au stade Santiago-Bernabeu et d'une conférence de presse postérieure à 19h30 (18h30 GMT), sans confirmer les informations des médias espagnols sur un remplacement de l'entraîneur Rafael Benitez par le Français Zinédine Zidane.
"Le président du Real Madrid Florentino Pérez tiendra une conférence de presse aujourd'hui (lundi) au stade Santiago-Bernabeu à 19h30 (18h30 GMT) après la réunion du comité de direction", annonce le court communiqué du club.
Selon la presse espagnole, le limogeage de Benitez, victime de ses mauvais résultats, et son remplacement par Zidane, entraîneur de la réserve du club, était imminent lundi après-midi.
"+Rafa+ Benitez cesse d'être l'entraîneur du Real Madrid. Florentino Pérez a destitué celui qui était jusqu'à présent le technicien madrilène et l'officialisera cet après-midi. Son successeur sera Zinédine Zidane, technicien du Real Madrid Castilla", affirme ainsi le quotidien Marca sur son site internet.
Au lendemain d'un match nul 2-2 aux airs d'occasion manquée à Valence, qui laisse le Real à quatre longueurs de la tête du Championnat d'Espagne occupée par l'Atletico Madrid, Benitez semblait de fait de plus en plus isolé ces dernières heures sur le banc madrilène et en rupture avec plusieurs cadres du vestiaire.
- Candidat idéal -
Si sa nomination se confirme, Zinédine Zidane aura la rude mission de sauver le club merengue d'une deuxième saison blanche d'affilée.
Cela s'annonce comme un sacré baptême du feu pour l'icône du football français (43 ans) et ancienne légende du club madrilène, même si le Français semblait destiné à entraîner un jour au stade Santiago-Bernabeu, dans le prolongement logique de sa nomination à la tête de la réserve à l'été 2014.
Mais fin novembre, Zidane reconnaissait que malgré l'obtention en mai 2015 de son diplôme d'entraîneur, il ne se sentait pas encore prêt pour franchir le pas : "Il me manque beaucoup de choses, mais en même temps un entraîneur n'est jamais préparé", soulignait le Français.
"Zizou" est néanmoins apparu ces dernières semaines comme le candidat idéal, outre le fait d'être immédiatement opérationnel: il reste adulé par les supporteurs du Real, qui se souviennent de sa volée d'anthologie en finale de la Ligue des champions 2002, il connaît bien le club pour y avoir joué cinq ans (2001-2006) avant de rejoindre l'encadrement en 2009, et c'est un protégé de l'emblématique président Florentino Pérez.
S'il est nommé, "ZZ" devra parvenir à remettre d'aplomb une équipe déboussolée par la gestion de Benitez et démoralisée par une année 2015 catastrophique: aucun trophée majeur, une hécatombe de blessures et des scandales extrasportifs à répétition, comme la mise en examen par la justice française de Karim Benzema dans l'affaire de chantage présumé à la sex-tape, ou bien l'incroyable bourde de la titularisation en Coupe du Roi d'un joueur suspendu.