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Le candidat à la présidence de la Fifa Gianni Infantino a minimisé mardi la portée de l'accord scellé entre les Confédérations asiatique et africaine par son principal adversaire, le Cheikh Salman.
Une convention de coopération a été paraphée entre la Confédération asiatique (AFC, 46 voix) et la Confédération africaine (CAF, 54 voix sur les 209 votants), laissant présager un accord électoral qui donnerait presque une majorité au Cheikh Salman si les deux confédérations s'unissent.
"Il y a eu un accord entre la Confédération asiatique et la Confédération africaine... Nous avons un accord entre l'UEFA et la Confédération africaine depuis deux ans, fait-il valoir. On a aussi un accord avec la Confédération asiatique depuis deux ans. Je pense que ces accords et la campagne présidentielle sont deux choses complètement différentes."
"J'ai voyagé beaucoup ces dernières semaines et ces derniers mois en Afrique, en Asie et en Amérique et je suis très confiant", a assuré l'actuel secrétaire général de l'UEFA, dans une conversation avec l'AFP.
Lors du congrès extraordinaire de la Conmebol qui l'a porté au pouvoir, Alejandro Dominguez n'a pas donné le nom du candidat qui sera soutenu par les Sud-Américains, mais il a assuré que les dix pays voteraient en bloc.
En coulisses, l'affaire est entendue. Les dix fédérations sud-américaines soutenaient Michel Platini et soutiendront le secrétaire général de l'UEFA.
L'officialisation de l'appui à Infantino interviendra ultérieurement.
Infantino a salué l'arrivée du Paraguayen Alejandro Dominguez à la tête du football sud-américain, gage selon lui d'une nouvelle forme de gestion, plus transparente, et de jours meilleurs pour une Conmebol affaiblie par les affaires de corruption.
"Le premier pas a été fait aujourd'hui avec l'élection d'Alejandro Dominguez, dit-il. L'impression que j'ai eue ici à Asuncion, c'est qu'ils veulent tourner la page, écrire une nouvelle page de football. Le football en Amérique du sud, c'est la passion, le coeur, la légende. Il faut revenir à tout cela."
Outre le Cheikh Salman, patron du foot asiatique, et Gianni Infantino, trois autres candidats briguent le siège de Joseph Blatter: le Français Jérôme Champagne, diplomate et ancien secrétaire général de la Fifa, le Sud-Africain Tokyo Sexwale, ancien militant de la lutte contre l'apartheid avec Nelson Mandela, et le Prince Ali, demi-frère du roi Abdallah de Jordanie.