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La victoire en Coupe de France contre l'OM (4-2) souligne encore davantage l'hégémonie hexagonale du Paris SG qui, sans Zlatan Ibrahimovic , va s'attaquer une nouvelle fois à son défi ultime: la Ligue des champions la saison prochaine.
"On rentre encore une fois dans l'histoire, c'est une superbe saison au final. Bien sûr on aurait pu faire mieux en Ligue des champions, on ne va pas se répéter, mais quand même, on termine deux saisons avec huit titres", a résumé Blaise Matuidi , après la conquête du 12e titre de l'ère qatarie.
L'international français est lucide à l'heure de faire le bilan, mais sans faire la fine bouche non plus. Impitoyable dans l'Hexagone, le PSG n'a rien laissé à ses adversaires, remportant tous les trophées possibles en France pour la seconde fois consécutive. Historique.
Même les records les plus intouchables, comme celui encore détenu exclusivement par son rival marseillais, a été égalé avec une 10e Coupe de France remportée.
Pas moins de dix autres ont été battus cette saison en Ligue 1, notamment celui du plus grand nombre de points pour un champion de France (96), de victoires (30), la plus grande différence de buts (+83), le plus grand écart avec un dauphin (31 pts) et le plus petit nombre de buts encaissés (19).
Et à ce rythme là, le PSG risque de reléguer dans les livres d'histoire les périodes glorieuses des Lyon, Saint-Etienne ou Marseille, complètement désarmés face à ses stars et son budget XXL.
- Une nouvelle ère s'ouvre sans 'Ibra' -
"Mais ça ne suffit pas au PSG, la communication a été très claire dès le départ: on veut gagner la Ligue de champions, et croyez moi, c'est très difficile", a rappelé Laurent Blanc , l'entraîneur, encore marqué par le nouvel échec en C1, l'objectif suprême des dirigeants parisiens.
Eliminé sans gloire par Manchester City, un adversaire pourtant à sa mesure, pour la quatrième année d'affilée au stade des quarts de finale, le club va devoir entamer un nouveau cycle pour passer enfin un cap dans la plus prestigieuse des compétitions européennes.
Et ce sans sa star Ibrahimovic, devenu meilleur buteur de l'histoire du club en l'espace de quatre ans et encore auteur d'un doublé victorieux samedi pour son dernier match avec Paris, mais incapable de mener sur cette période le Paris SG au sommet de l'échelon européen.
"Nous allons partir dans une autre direction, on perd des joueurs phénoménaux, mais il faut ça pour que le PSG reparte de l'avant. Si on n'a pas raison, je vais être le premier à payer, mais ça, je m'en contrefiche, il faut le faire", prévient Blanc.
Pour cela, Paris devra s'attacher les services de ces très rares joueurs, capables de faire basculer les grandes rencontres en leur faveur, même si "cela va être compliqué", de son propre aveu, "car la concurrence est féroce, là on est à la lutte avec de grands clubs européens".
Cristiano Ronaldo (Real Madrid) et Neymar (Barcelone), qui correspondent parfaitement au profil recherché, paraissent encore inaccessibles. Le PSG va-t-il donc opter pour Gonzalo Higuain (Naples), Eden Hazard (Chelsea) ou Antoine Griezmann (Atletico Madrid) comme l'évoque la presse sportive? Ou enfin installer Edinson Cavani au coeur de l'attaque, comme il le réclame depuis trois ans?
Réponse à partir du 9 juin, date de l'ouverture du mercato.