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Le sélectionneur brésilien Tite en conférence de presse, le 20 juin 2016 à Rio
Le Brésil du nouveau sélectionneur Tite va chercher à retrouver les sommets dès jeudi à 2.850 m d'altitude, à Quito contre l'Equateur, en match de qualification pour le Mondial-2018, après deux années de descente aux enfers.
Adenor Leonardo Bacchi, plus connu sous le surnom de Tite, a pour mission de restaurer la fierté de la Seleçao, bien entamée par les échecs successifs et le mandat désastreux de Dunga, limogé en juin. Un marasme que n'a pas effacé la récente médaille d'or de la sélection composée d'espoirs brésiliens (plus Neymar) aux JO de Rio.
Dunga avait pourtant été choisi en 2014 pour faire oublier le traumatisme du Mondial à domicile et l'humiliante défaite 7-1 en demi-finale contre l'Allemagne. Mais il laisse derrière lui un autre souvenir noir: l'élimination dès le premier tour de la Copa America en juin, qui lui a coûté sa place.
Tite lui succède donc à la tête d'une équipe déjà sous pression, qui ne compte que deux victoires, pour trois nuls et une défaite, dans sa campagne de qualifications au Mondial-2018.
Avec 9 points, le Brésil occupe la 6e place du groupe de qualification de la zone Amérique du Sud, quatre points derrière le duo de tête: l'Uruguay et... l'Equateur.
Seules les quatre premières équipes sont qualifiées pour le Mondial russe, le cinquième étant contraint de jouer un barrage contre une équipe de la zone Océanie. Une victoire est donc impérative à Quito jeudi, mais aussi le 6 septembre à Manaus, où le Brésil recevra la Colombie.
- 'Temps d'adaptation' -
Pour l'instant, difficile d'identifier la méthode Tite. Dans sa sélection, toujours pas de Thiago Silva ni de grandes vedettes à part Neymar, cadre de la jeune équipe lauréate du tournoi olympique, qui risque à nouveau de devoir endosser le rôle du sauveur.
"Tout changement nécessite un temps d'adaptation dans le travail, il faut avoir confiance dans la méthode, que l'entraîneur ait une crédibilité. Nous en sommes là, nous sommes en train de changer des choses tactiquement et nous avons besoin d'un temps d'adaptation pour corriger certaines choses", fait valoir le milieu du Zénith Saint-Pétersbourg Giuliano.
© AFP/RODRIGO BUENDIA
Le sélectionneur Tite dirige l'entraînement du Brésil à Quito, le 30 août 2016
"En ce moment, le Brésil n'est pas bien, mais nous savons tous que nous sommes préparés à renverser la situation, nous travaillons pour cela", poursuit le milieu du Real Madrid Casemiro.
Pedro Geromel, défenseur du Grêmio Porto Alegre, tient lui à afficher sa confiance: "(Avec Tite), je m'attends à ce que l'on soit une équipe cohérente, combative, compétitive, agressive. Et qu'on fasse la différence avec la qualité individuelle que l'on a".
Pour redresser la barre, le nouveau sélectionneur n'a rien laissé au hasard. L'équipe brésilienne est arrivée dès dimanche soir à Quito, quatre jours avant la rencontre.
"Nous avons pris la décision de venir plus tôt pour s'adapter à l'altitude, justifie Giuliano. "En fait, la balle va beaucoup plus vite, ce qui complique les choses et à certains moments du match, quand tu accélères, tu as du mal à récupérer."