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© AFP/FRANCK FIFE
Le sélectionneur Didier Deshamps (c) suit le match de l'équipe de France face au Belarus en qualifications pour le Mondial-2018, le 6 septembre 2016 à Borisov
Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a reconnu mardi que le nul concédé au Belarus (0-0) par les vice-champions d'Europe pour les débuts des qualifications du Mondial-2018 constituait une "contre-performance".
Q: Quel sentiment vous anime après ce résultat?
R: "On peut toujours mieux faire. On aurait pu mieux faire en première période et il nous a manqué de la qualité technique et de la percussion. En seconde période, on a fait tout ce qu'il fallait mais il nous a manqué l'efficacité. C'est ça aussi le foot. On a tout tenté en ayant de la percussion et de la vitesse. On a fait ce qu'il fallait pour créer des décalages mais pour gagner, il faut marquer."
Q: Comment expliquer le manque de réalisme?
R: "On a eu les occasions mais le foot c'est l'efficacité et le réalisme. Le gardien a aussi fait des parades. L'efficacité ne s'invente pas. On a eu énormément de ballons mais en première période, il nous a manqué de la vitesse et du mouvement. Je m'attendais à cette équipe belarusse solidaire et bien regroupée. C'était à nous de faire la différence."
Q: Cela renforce-t-il le sentiment que cette campagne qualificative sera dure?
R: "En terme de résultat et sur le plan comptable, c'est une contre-performance. Mais on vient de livrer une première bataille et il en reste neuf. Il y aura d'autres matches compliqués. C'est un groupe compliqué et homogène. C'est une longue route et il ne faudra pas laisser beaucoup de points en route. Ce soir, on en a laissé deux. On ne sera pas plus sous pression pour le prochain match, mais on sera chez nous et cela passera par une victoire contre la Bulgarie."
Propos recueillis en conférence de presse