Happy Birthday : |
Le PSG, sans aucun Sud-Américain au coup d'envoi, a dominé l'Inter Milan sur un but du jeune Jean-Kévin Augustin, la principale satisfaction chez les triples champions de France en titre, mercredi à Doha.
Augustin, champion des matches amicaux? Le jeune attaquant de 18 ans avait illuminé la préparation estivale aux Etats-Unis. Mercredi, c'est encore lui qui s'est détaché en marquant le but de la victoire, d'une frappe excentrée côté droit après une ouverture déviée de Verratti (45e).
Dans un match au rythme émollient, "JK" (pour Jean-Kévin), comme on l'appelle au PSG, a tranché par ses appels, sa vitesse, son culot et sa disponibilité. Auteur de son premier but en L1 fin novembre, il a profité de l'arrivée tardive des neuf Sud-Américains mardi au stage qatari pour gagner du temps de jeu.
C'était également le cas de Kimpembe, en défense centrale: l'arrière de 20 ans n'a pas vraiment subi le martyre face à une attaque milanaise très timide, et s'est montré sérieux aux côtés d'un Aurier toujours aussi précieux. Mais c'est une erreur d'alignement du jeune joueur qui offrait à Montoya l'une des trois occasions nettes de l'Inter.
Trapp s'interposait (18e), comme ensuite il bouchait son angle devant Jovetic (50e). Son remplaçant Douchez détournait aussi une tentative dangereuse de Nagamoto (82e).
- Lucas capitaine -
Le onze parisien, "désudaméricanisé" et en 4-4-2, se présentait ainsi: Trapp - Van der Wiel, Aurier, Kimpembe, Kurzawa - Rabiot, Stambouli, Verratti, Matuidi - Augustin, Ibrahimovic (cap.).
Mais entre les leaders de Ligue 1 et de Serie A, il n'y a pas eu photo: le PSG a largement dominé la rencontre, quoique sans grand rythme, retrouvant son "ronron", sans doute dû au caractère amical du match et à la perspective du rendez-vous dominical en Coupe de France, contre les amateurs de Wasquehal.
Les Parisiens ont eu le contrôle quasi-total de la partie et ont multiplié les tirs en première mi-temps, notamment celui d'Ibrahimovic, que le gardien Handanovic écartait de la lucarne (13e), ou celui de Verratti sur la barre (29e).
Les entrées en fin de match de Lucas, qui a pris le brassard d'Ibrahimovic, Ongenda et Nkunku (outre Douchez dans les cages), n'ont pas permis de matérialiser au tableau d'affichage cette supériorité dans le jeu.
En face, l'Inter faisait d'abord dans le cliché italien, regroupé dans son camp, pratiquant le "catenaccio" (verrou) et, sporadiquement, la contre-attaque. La deuxième période était moins caricaturale, mais le milieu français Kondogbia pas davantage influent.