Happy Birthday : |
© AFP/FRANCK FIFE
Les joueurs du PSG à l'entraînement le 12 septembre 2016 au Camp des loges, à Saint-Germain-en-Laye
Un vrai défi pour débuter: le Paris SG, qui a bien du mal à entamer son nouveau cycle avec l'entraîneur Unai Emery, commence mardi au Parc des Princes (20h45) sa campagne de Ligue des champions par un gros morceau, Arsenal, avec déjà une énorme pression sur les épaules.
Le remplaçant de Laurent Blanc n'a pas intérêt à manquer ses premiers pas en C1 avec le quadruple champion de France en titre, sous peine de voir sa position fortement fragilisée.
Incapable en Ligue 1 d'imprimer sa marque sur un PSG également orphelin de sa mégastar Zlatan Ibrahimovic , parti pour Manchester United, l'Espagnol Emery ne peut pas se permettre d'aggraver son cas en y ajoutant une contre-performance sur la scène européenne, la seule qui compte aux yeux des propriétaires qataris du club.
© AFP/FRANCK FIFE
L'entraîneur du PSG Unai Emery le 12 septembre 2016 à Saint-Germain-en-Laye
Le Basque est arrivé au chevet du PSG après le 4e échec d'affilée du club en quart de finale de la Ligue des champions et la mission qui lui a été assignée est justement de faire franchir un cap à une équipe habituée à tout écraser en France, mais encore limitée sur le continent malgré ses larges moyens financiers et son statut de 4e formation la plus riche du monde. Un démarrage poussif face à Arsenal devant son public ébrécherait son image et l'exposerait d'emblée à de fortes turbulences.
"Je suis convaincu qu'on va s'améliorer et mardi c'est la première opportunité de le montrer. Et ce que je vois me plaît. Je pense que l'équipe va répondre présent", a déclaré Emery, lundi en conférence de presse, comme pour se donner du courage.
- Frapper un grand coup -
© AFP/Paz PIZARRO
Les matches de mardi en Ligue des champions
Dans un groupe A composé également des Bulgares du Ludogorets et des Suisses du FC Bâle, les Parisiens n'ont pas grand chose à craindre pour leur qualification en 8e de finale. Mais au-delà de l'aspect strictement comptable, il y a surtout une mauvaise impression à dissiper et une saison à vraiment lancer pour le club de la capitale, seulement 7e en L1. Et Arsenal est l'adversaire de prestige idéal pour frapper enfin un grand coup.
Reste à savoir dans quel état se présentera le PSG sur sa pelouse. A la décharge de l'entraîneur espagnol, la condition physique précaire de certains leaders explique en grande partie les déboires actuelles de l'équipe.
Heureusement, lundi, plusieurs bonnes nouvelles sont tombées puisque la plupart ont démontré qu'ils étaient aptes, après la dernière séance d?entraînement, hormis Layvin Kurzawa (cuisse) forfait.
Aussi, l'Ivoirien Serge Aurier (cheville) devrait finalement tenir sa place à droite de la défense, tout comme à gauche le Brésilien Maxwell remis de sa blessure au dos. Et, surtout, dans l'axe, le capitaine Thiago Silva fera probablement son grand retour après six semaines d'absences dus à une blessure à la hanche.
- Des cadres de retour -
© AFP/BEN STANSALL
L'entraîneur d'Arsenal Arsène Wenger le 12 septembre 2016 au centre d'entraînement du club près de Londres
Autre bonne nouvelle, la présence dans le groupe de Javier Pastore . La technique de l'Argentin, touché à un mollet, a terriblement manqué ces derniers temps et sa réapparition ne fera que du bien à une formation qui se cherche.
Arsenal a également ses soucis en défense où l'Allemand Per Mertesacker et le Brésilien Gabriel seront absents. Pour Laurent Koscielny, qui suscitait l'inquiétude après un gros coup reçu au visage ce week-end, "tout va bien" a en revanche assuré Arsène Wenger.
Les Gunners sont eux aussi en rodage mais cela ne les a empêchés de maîtriser le money-time face à Southampton (2-1) avec une victoire dans le temps additionnel. Tout le contraire de Paris, qui a laissé filer le succès contre St Etienne (1-1) vendredi dans les arrêts de jeu.
La pression, Arsène Wenger y est habitué, lui qui dispute sa 19e campagne consécutive en Ligue des champions. Le manager d'Arsenal, en poste depuis 1996 mais dont le dernier titre en championnat remonte à 2004, est depuis quelques saisons la cible récurrente des médias anglais et le public de l'Emirates demande régulièrement son départ.
Mais Wenger en a vu d'autres et a survécu à tout, malgré des échecs répétés aux portes des quarts de finale de C1 depuis 2010. De quoi faire rêver Emery.