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Le Paris SG a remporté une grosse bataille face à Chelsea, digne de ce que propose la Ligue des champions, pour se qualifier pour les quarts de finale avec une victoire à la clé (2-1) où Adrien Rabiot et Zlatan Ibrahimovic ont répondu présents par leur but, mercredi à Stamford Bridge.
Et de quatre ! Le grand huit de la C1 ouvrira bien encore ses portes aux Parisiens pour la quatrième saison d'affilée. Une performance de taille mine de rien, même si cette fois elle devra être impérativement validée par une première qualification pour les demies. Histoire d'acter enfin la progression de cette équipe construite à coups de millions d'euros par les propriétaires qatariens depuis leur rachat du club en 2011.
Ibrahimovic avait prévenu la veille en conférence: "Paris chassera sans relâche la Ligue des champions". A Chelsea, malgré une grande pression et un adversaire qui a été valeureux comme il se devait de l'être, c'est un Paris loin d'être parfait mais au moins à la hauteur de cet enjeu qui a été récompensé par sa première victoire sur une pelouse londonienne.
Car même après la victoire du 8e de finale aller (2-1), il était annoncé que la seconde manche serait un vrai combat à livrer à Stamford Bridge. Dans la lignée des deux précédents rounds, avec une élimination en quart il y a deux ans (2-0), et une qualification pour les quarts l'an passé (2-2 a.p.). Le "fighting spirit" si cher aux Anglais ne s'est pas démenti.
- Rabiot, choix payant de Blanc -
Et si Paris a su gagner cette "belle" chez les Blues, c'est parce qu'il a répondu présent sur ce plan physique. A l'image d'Adrien Rabiot, finalement choisi d'entrée par Laurent Blanc après le forfait de Marco Verratti (pubalgie) et qui s'est démené comme un petit diable tout en ayant eu le grand mérite d'être décisif par son but de la 16e minute, admirablement servi par un centre de Zlatan Ibrahimovic .
Rabiot n'a pas tout réussi et a été certainement moins rayonnant qu'au Real Madrid en novembre (défaite 1-0), lorsqu'il avait déjà dû suppléer Verratti, mais sa performance à 20 ans est de taille. Et a donné raison à Laurent Blanc qui s'attendait à une rencontre très exigeante physiquement, probablement trop pour un Javier Pastore encore juste.
Elle fut d'ailleurs aussi très difficile pour ses partenaires de l'entrejeu Blaise Matuidi et surtout Thiago Motta sur lequel l'étau bleu s'est constamment resserré. Et c'est d'ailleurs sur une perte de ballon de l'Italien qu'est venue l'égalisation de Chelsea, avec au bout de l'action le duel gagné par Diego Costa au devant de Thiago Silva et un tir imparable pour Kevin Trapp (27e).
- Le tournant: Costa blessé -
Véritable poison, inspiré dans ses prises de balle, Costa a été le danger numéro un de Chelsea mais malheureusement pour lui et heureusement pour Paris, il s'est blessé à l'heure de jeu et cela a fini par couper les jambes des Blues qui auraient pu prendre tout de même l'avantage juste après, sans une double parade de Trapp sur des tirs de Willian et Hazard (64).
C'est alors que Paris, après avoir fait le dos rond, a relevé la tête et Ibrahimovic, bien que décisif à la passe ne pouvait se contenter d'en rester là, lui qui avait quoi qu'il en dise une revanche à prendre sur le match de la saison passée où il avait été exclu au bout d'une demi-heure.
Et le Suédois, souvent critiqué pour son incapacité à se transcender sur les matches européens qui comptent, a fait taire les critiques au moins jusqu'à la prochaine fois, avec ce but du 2-1, certes pas le plus difficile à mettre après un caviar d'Angel Di Maria (67e).
Car il y aura bien une prochaine fois pour Zlatan et Paris.