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Manchester City a tué tout suspens en disposant très facilement (5-0) du Steaua à Bucarest mardi en barrage aller de la Ligue des champions, Agüero s'offrant même un triplé après avoir gaspillé deux penalties.
S'il tremblait, Pep Guardiola, choisi pour mener les ambitieux Citizens vers les sommets européens, peut souffler: la logique et les mathématiques veulent que, comme en 2008 lors de son unique barrage avec le Barça, le Catalan évite l'accident industriel au premier essai de City à ce niveau et atteigne la phase de groupes.
"On est presque en C1, c'était notre objectif. On a réalisé une grosse prestation, il y a eu de belles attitudes", a apprécié "Pep" au micro de la chaîne de télévision sportive BT.
Mis sur des rails par la vitesse de Sterling, les joueurs de Pep Guardiola ont, comme contre Sunderland samedi (2-1), rapidement bénéficié d'une faute dans la surface. Sauf que "Kun" a cette fois manqué son geste (7).
Ce qui n'a pas empêché les visiteurs de plier la rencontre bien avant la fin et de s'éviter une frayeur.
Cet échec inaugural était en effet réparé dès la 13e minute par Silva, ce qui a aidé City à prendre conscience que la différence de niveau était telle qu'en jouant sérieusement, la messe serait déjà dite.
- Triplé de Agüero -
Agüero a eu beau rater un second penalty (20), son 4e échec sur ses cinq dernières tentatives européennes, il a quand même fini par inscrire trois buts (41, 78, 89).
Il semblait pourtant plutôt parti pour imiter son compatriote Martin Palermo qui avait manqué trois penalties dans un match en 1999...
Avant son 1er but, ses coéquipiers n'ont toutefois pas pu s'empêcher un léger relâchement et Hamroun les a rappelés à leurs obligations en contre-attaque (29).
Car l'équipe, une nouvelle fois sans Joe Hart, a encore trop souvent été coupée en deux, avec des espaces derrière.
Mais devant c'était beaucoup trop fort et la recrue Nolito a pu fêter son premier but sous ses nouvelles couleurs (49).
En route, les demi-finalistes de la dernière édition ont même heurté quatre fois les montants d'une défense roumaine mêlant faiblesse, naïveté et passivité.
Quasiment débarrassé de cet encombrant barrage, Guardiola va donc pouvoir se concentrer sur le rendement de l'équipe en championnat et accélérer le processus de renouvellement des cadres.
Absents car pas qualifiés ou écartés, Nasri, Mangala, Bony et Yaya Touré, qui semblent incarner un "axe du mal franco-ivoirien", ont du souci à se faire.
Son invincibilité envolée cette saison après un 10e match d'affilée sans victoire contre un Anglais, le Steaua, champion d'Europe 1986, a encore une semaine pour rêver d'un improbable exploit qui l'enverrait au tour principal, comme en 2013.
A l'Etihad, la marche semble quand même trop haute pour les joueurs de Lauren?iu Reghecampf, en tête de leur championnat, qui doivent avant-tout penser maintenant aux échéances domestiques qui les attendent.