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Sur le podium de la Ligue 2 depuis la 5e journée, en tête depuis la 24e, meilleure attaque et meilleure défense, Dijon est assuré de retrouver l'élite du football français la saison prochaine avant même son match à Auxerre samedi, comptant pour la 35e journée.
Dijon a profité vendredi des contre-performances du Havre, tenu en échec par Evian/Thonon (1-1),de Lens et du Red Star, battus respectivement à Nîmes (4-2) et à Metz (2-0).
Pour le DFCO, c'est un retour vers la Ligue 1 qu'il a fréquentée durant la seule saison 2011-2012, terminée au 19e rang alors que l'équipe bourguignonne semblait entrevoir un maintien aisé en occupant la 13e place à la 30e journée.
Des dissensions internes entre le président Bernard Gnecchi et l'entraîneur Patrice Carteron avaient alors causé la perte du club dans la dernière ligne droite.
"C'est long et parfois usant d'être toujours en haut du classement. Mon équipe n'est peut-être pas la plus talentueuse, même si nous avons toujours cherché à pratiquer du jeu, mais elle est à mon avis la plus solidaire", estime l'entraîneur Olivier Dall'Oglio, en poste depuis juin 2012.
"Depuis la reprise cet été, les joueurs ont toujours été animés d'un état d'esprit positif", poursuit-il.
Cette accession n'est pas une surprise même si le budget de Dijon n'atteint que 10,5 millions d'euros, dans la moyenne de la L2.
Depuis la relégation, le club dijonnais a toujours lutté dans le premier tiers du classement, terminant 7e en 2013, 6e en 2014 et 4e en 2015. Il était même leader à la trêve en décembre 2014.
"Le club a su grandir, à tous les niveaux, car il y avait une volonté de retrouver l'élite. Il a continué à se structurer, au niveau des services administratifs, de l'encadrement technique et bien sûr de l'effectif professionnel", souligne le président Olivier Delcourt qui admet une relation privilégiée "avec (son) entraîneur".
"Cette montée est, selon moi, logique", estime le dirigeant, qui avait remplacé Gnecchi en juin 2012, dans la foulée de la relégation.
- Jeu offensif -
"Le recrutement de neuf joueurs a apporté de la fraîcheur, qui est venue s'ajouter à l'expérience de ceux qui sont restés et qui ont surmonté la frustration de l'échec de la saison passée. L'osmose s'est faite rapidement", explique M. Delcourt.
"Dès que je suis arrivé à Dijon, j'ai senti un vrai potentiel et les premières journées l'ont vite confirmé", se souvient le milieu Frédéric Sammaritano, arrivé l'été dernier en provenance d'Auxerre.
"L'équipe a pratiqué un jeu offensif, et c'est sans doute ce qui a fait la différence", estime encore Sammaritano, un des principaux artisans de la montée avec six buts et dix passes décisives.
"Il y a eu quelques alertes, comme à Bourg-en-Bresse en août (défaite 2-1, 3e journée) ou à Nancy début novembre (défaite 3-1, 14e journée)", reconnaît de son côté le défenseur et capitaine Cédric Varrault. Ce dernier échec "a constitué un déclic, car derrière, nous avons enchaîné par une série de quinze matches sans défaite. Nous avons su prendre des points importants à l'extérieur", analyse-t-il.
La saison prochaine, Dijon disposera d'un budget de 23 à 25 millions d'euros selon le président Delcourt, une augmentation obtenue grâce aux droits TV liés à la participation à la L1.
Ce budget sera légèrement supérieur à celui du DFCO version 2011-2012 lors de son premier séjour dans l'élite (22 M EUR).
"Nous ferons partie des plus modestes, ce qui est souvent le cas pour les promus", conclut M. Delcourt.
Résultats de la 35e journée de Ligue 2 de football:
vendredi
Nîmes - Lens 4 - 2
Evian/Thonon - Le Havre 1 - 1
Paris FC - Créteil 2 - 2
Ajaccio - Valenciennes 1 - 1
Metz - Red Star 2 - 0
Clermont - Tours 0 - 1
Niort - Bourg-en-Bresse 0 - 0
Brest - Laval 0 - 0
samedi
(14h00) Auxerre - Dijon
lundi
(20h30) Nancy - Sochaux