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Pas de décompression post-Ligue des champions: le PSG a croqué Reims (4-1) grâce à un festival de Zlatan Ibrahimovic samedi lors de la 27e journée de Ligue 1, quatre jours après son huitième de finale aller de C1 victorieux contre Chelsea (2-1).
La saison dernière, la qualification en quarts de finale de Ligue des champions au terme d'un huitième retour héroïque contre le club anglais avait coûté au PSG sa dernière défaite en date dans une compétition nationale, à Bordeaux (3-2) en Ligue 1.
C'était mi-mars 2015, quand la mégastar Zlatan Ibrahimovic avait assuré que ce "pays de merde" ne "méritait pas le Paris SG". Samedi contre Reims, le Suédois s'est illustré dans un autre registre, gratifiant le Parc des Princes de deux passes décisives sublimes, pour Gregory Van der Wiel (12e) puis Edinson Cavani (45e), et d'un doublé de renard (44e, 68e) qui ont suffit à disposer du 17e de Ligue 1.
"A la maison, Paris est quasi injouable, ils ont du talent à chaque ligne et certainement les meilleurs joueurs en Europe à chaque poste", a synthétisé l'entraîneur rémois Olivier Guégan à la fin du match. "Pour exister, il faut être à 200% et on n'était pas forcément dans cet état là. Je savais qu'on ne jouerait pas notre maintien ce soir" (samedi).
La performance d''Ibra' porte son compteur à 10 passes décisives et 23 buts, en 21 matches joués cette saison en Ligue 1 (!). Le Suédois en profite pour rejoindre son équipier argentin Angel Di Maria au classement des meilleurs passeurs et, écrasant déjà celui des artificiers, il entérine encore un peu plus l'incroyable domination parisienne cette saison sur le sol national.
"Ibrahimovic ? Il est dans une forme éblouissante, s'est félicité Laurent Blanc après le match. Qu'il reste comme ça parce qu'on a encore des échéances importantes d'ici la fin de saison."
D'autant que, impressionnant par sa fiche de 'stats', le Suédois l'est aussi par sa vista: sa passe dans la profondeur pour l'ouverture du score de Grégory van der Wiel (12e), exécutée à la vitesse de l'éclair, a ainsi éliminé quatre défenseurs d'un coup.
- Trapp rechute -
Son premier but n'est certes pas un modèle de limpidité, un une-deux avec Lucas Moura conclu par une frappe repoussée... par le Brésilien, avant qu'Ibra ne retente sa chance, victorieusement cette fois (45e). Et le second est entaché par des suspicions de position de hors-jeu (68e).
Mais sa seconde passe décisive, toujours dans la profondeur, fut elle aussi très inspirée et permet à Edinson Cavani , titulaire au coup d'envoi, d'enchaîner après son duel remporté face à Thibault Courtois en Ligue des Champions (44e). Il a même fallu une superbe parade de Joan Carrasso pour priver l'Uruguayen d'un doublé en fin de match, sur un service... D'Ibrahimovic (83e).
De bon augure pour lui à 15 jours du huitième retour de Ligue des Champions à Stamford Bridge. Et pour le PSG, qui compte provisoirement 27 points d'avance sur Monaco et n'a enregistré aucun blessé. Laurent Blanc a pris soin de ménager Angel Di Maria puis Marco Verratti , tous deux titulaires mais remplacés respectivement à la 40e minute pour une petite douleur derrière la cuisse et à la mi-temps pour une autre aux adducteurs.
Seule interrogation, outre l'affaire Aurier qui devrait connaître son dénouement en début de semaine: le gardien Kévin Trapp, auteur d'arrêts de très haut niveau mardi, n'a pas été franchement serein lors du temps fort rémois en milieu de première période, et est passé complètement au travers sur l'égalisation de Prince Oniangué sur un coup-franc de Nicolas de Préville (34e) - une sortie qualifiée d'"hasardeuse" par son entraîneur.