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Marseille, irrésistible ces dernières semaines à l'extérieur, n'a pas pu confirmer sur le terrain de Bordeaux qui a obtenu un nul méritoire (1-1) et préservé son invincibilité à domicile face à lui, dimanche soir en clôture des matches aller de L1.
Et une de plus qui fait 38 ans. Michel n'a Pu faire mieux que ses devanciers et ramener cette satanée victoire qui se refuse à l'OM à chaque fois qu'il débarque en Gironde. Maudits à Chaban depuis 1977, ils devront se contenter d'un seul point dans le Nouveau stade qu'ils découvraient tous à l'exception de Mandanda, présent avec les Bleus contre les Serbes en septembre dernier.
Pourtant, l'espace d'une minute, ils ont cru leur heure enfin arrivée. Le temps de fêter l'ouverture du score de la tête de Romao (55e) sur un corner de Barrada, qui brisait l'ennui ambiant né d'un premier acte sans saveur.
Mais sur le coup d'envoi suivant, une saute de concentration collective les plombait sur un rush de Khazri qui, après un une-deux avec Crivelli, s'en allait tromper Mandanda (1-1).
Les joueurs de Sagnol devront eux aussi patienter jusqu'en 2016 pour obtenir la 1000e victoire bordelaise en L1. C'était leur objectif, cela aurait été plutôt injuste au vu de la physionomie du match même si, dans le temps additionnel, Rolan trouvait la transversale sur l'ultime tentative de cette partie qui ne se sera animée qu'après les citrons.
Voilà, fermez le ban pour cette dernière affiche de 2015 dominée territorialement par des visiteurs qui pouvaient se rapprocher du Top 6 en cas de succès. Mais qui auraient pu voir leurs hôtes du jour leur passer devant au classement en cas de revers.
- Emprise marseillaise -
Mais pour que l'un ou l'autre réalise son objectif du soir, il en aurait fallu un peu plus, surtout lors du premier acte, fermé avec deux blocs tactiquement organisés et disciplinés qui n'ont pas permis au jeu de se débrider.
Privé de Georges-Kévin Nkoudou et Romain Alessandrini, blessés, Marseille a pu compter sur Diarra, sa plaque tournante, pour animer un système, puis ses offensifs Barrada et Cabella ont pris le relais après la pause pour tenter de déstabiliser le bloc girondin.
Certes, les Olympiens ont mis un peu plus d'impact, se sont procurés l'action la plus franche par Batshuayi, leur principal fer de lance cette saison (11 buts) justement trouvé par Barrada. Mais la frappe de l'international belge était captée sans souci par Carrasso (36e).
En face, les Girondins, sur une pente ascendante en décembre et devenus plus hermétiques dans un 4-3-3 où Traoré avait été la seule surprise dans le onze de départ, ont procédé principalement par contres.
On a su au retour des vestiaires, avec deux occasions de part et d'autre, dont une pour Ounas dont la tentative était sortie du pied par Mandanda (46e), que les discours des deux entraîneurs avaient porté sur l'offensive.
Passée cette minute de folie avec les deux buts, l'emprise des Marseillais a été totale après l'égalisation face à des Bordelais de plus en difficulté avec leur relance. Jusqu'à la rentrée du jeune Vada côté aquitain qui donna un peu de souffle à ses couleurs, sans parvenir toutefois à inverser le destin de ce match nul logique.