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"Il n'y a pas de décision à prendre sur l'entraîneur d'ici la trêve", a déclaré le président de Lyon, Jean-Michel Aulas, après la défaite de l'OL, samedi sur son terrain de Gerland contre Angers (2-0) lors de la 17e journée de Ligue 1.
"Nier la crise, ce serait ne pas être réaliste. Nous avons à trouver la moins mauvaise solution dans une situation difficile", a encore dit l'homme fort de l'Olympique lyonnais.
"Si j'avais eu l'intention de fragiliser l'entraîneur (ndlr: après ses déclarations à Eurosport.fr, vendredi), ce soir, nous aurions pris la décision de ne pas continuer l'expérience alors qu'en fait ce n'est pas du tout ce qui a été décidé. Hubert Fournier sera l'entraîneur mercredi à Valence (en Ligue des Champions) et dimanche à Paris", a assuré JMA.
L'OL, qui n'a plus gagné depuis le 8 novembre lors du derby contre Saint-Etienne (3-0), n'est pas parvenu à enrayer la série de quatre défaites dont trois en championnat (Nice, Montpellier, Angers) et un nul, obtenu mardi à Nantes (0-0).
Le club rhodanien est également éliminé de toutes les compétitions européennes après avoir aussi perdu à domicile contre le club belge de La Gantoise.
A sa décharge, Hubert Fournier ne dirige plus du tout l'équipe brillante de la saison dernière mais une somme de joueurs sans aucune complicité sur le terrain.
Le recrutement, pour lequel l'entraîneur n'est pas déterminant à l'OL, ne porte toujours pas ses fruits et le onze de départ face à Angers, hétéroclite, n'a dégagé aucune unité, à l'image du vestiaire.
Arnold Mvuemba, remplacé à la mi-temps par Maxwel Cornet, et Bakary Koné, impliqué sur les deux buts inscrits de la tête par Cheikh Ndoye, d'abord à la réception d'un coup franc de Thomas Mangani (17e) puis sur un corner (81e), étaient laissés pour compte depuis des semaines avant de rejouer à Nantes mardi.
Des trois recrues alignées d'entrée samedi face au SCO, seul Jérémy Morel en défense centrale a été à la hauteur, tandis que Mathieu Valbuena a encore été décevant hormis sur un tir heurtant la barre (54e).
Les absences de Samuel Umtiti , Maxime Gonalons, Christophe Jallet et surtout celle, depuis début septembre, de Nabil Fekir s'avèrent de trop lourds handicaps.
"Nous savions que les points fort d'Angers étaient sur les phases arrêtées, avec 47% de buts inscrits de cette manière. N'Doye avait déjà marqué trois fois. Nous sommes dans une sale période, avec de mauvais résultats et des blessés à chaque match, notamment Mathieu Valbuena ce soir. Ca fait beaucoup. Cela a des répercussions sur le rendement et la qualité du jeu", a déploré Fournier.
- Triste dernière en L1 à Gerland -
Après qu'Angers, qui reprend la 2e place du classement, a pris l'avantage, l'OL a tenté de réagir en seconde période en passant d'un 4-4-2, inadapté, à un 4-3-3, mais sans efficacité et dans une atmosphère surréaliste.
L'Olympique lyonnais célébrait pour l'occasion le dernier match de championnat à Gerland avec quelques 120 anciens joueurs présents dont les stars Sonny Anderson etJuninho.
Les chants à leur gloire n'ont pas non plus contribué à libérer l'actuelle génération à la peine sur le terrain.
Seul Lacazette, pourtant bien seul devant, a été dangereux, sur une reprise de la tête repoussée par Ludovic Butelle (5e).
Lacazette était aussi contré par Ismaël Traoré (30e), ne pouvait reprendre un centre délivré de la droite par Corentin Tolisso (45e+2) et tirait à côté (63e).
De son côté, le SCO, invaincu depuis quatre journées (2 victoires, 2 nuls) aurait pu encore marquer sur une tête de N'Doye après un coup franc de Gilles Sunu (39e), avant qu'Anthony Lopes ne repousse un tir de ce même Sunu (40e) et ne sauve devant Capelle (90e+4).