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Le débat prévu mercredi au Parlement européen à Bruxelles entre quatre des cinq candidats à la présidence de la Fifa a été annulé après le désistement de deux d'entre eux, ont annoncé lundi les organisateurs.
"Le forum prévu mercredi au Parlement européen avec les candidats à la présidence de la Fifa n'aura finalement pas lieu, après le retrait en toute dernière minute du Prince Ali et de Tokyo Sexwale", a indiqué le groupe Intersport du Parlement dans un communiqué.
"Nous ne pouvons que regretter cette décision. Elle constitue de nouveau un mauvais signal. Cette élection devait être l'occasion d'amener plus de transparence, d'éthique et de bonne gouvernance au plus haut niveau de la Fifa: c'est (encore) une occasion manquée et un mauvais signal à toutes les fédérations et amoureux d'un football propre", estiment les organisateurs.
Le prince Ali de Jordanie, ex-adversaire de Joseph Blatter en mai dernier, a prévenu lundi les organisateurs qu'il annulait sa présence. L'homme d'affaires sud-africain Tokyo Sexwale l'a suivi une fois informé de ce retrait.
C'est la deuxième fois que l'organisation d'un tel débat échoue après l'annulation d'un débat télévisé sur la chaîne américaine ESPN auquel seuls le Français Jérôme Champagne, ancien secrétaire général adjoint de la Fifa, et le Prince Ali avaient accepté de participer.
L'Intergroupe Sport du Parlement et le groupe de campagne #newFifaNow avait dans un premier temps annoncé la présence -outre celles de Champagne et du prince Ali- de Tokyo Sewxale et, par vidéo, de l'Italo-Suisse Gianni Infantino, secrétaire général de l'UEFA.
Seul manquait alors à l'appel des cinq candidats le cheikh Salmane Ben Ibrahim Al Khalifa, de Bahreïn.
Le prince Ali de Jordanie a déclaré à deux eurodéputés impliqués dans l'organisation de la rencontre qu'il venait d'être informé de la possibilité que "ce débat soit une brèche aux règles de campagne de la Fifa", affirmant qu'un des candidats avait "introduit une plainte formelle au comité électoral", ont encore expliqué les organisateurs.
"Il est ridicule d'affirmer qu'un débat informel prenant place au Parlement européen, qui n'a aucun pouvoir exécutif relatif au sport, constitue une ingérence politique dans le monde du football", ont regretté ces derniers.
Le seul candidat à avoir maintenu sa présence jusqu'au bout a été Jérôme Champagne.