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Le président démissionnaire de la Fifa Joseph Blatter, actuellement suspendu 90 jours, a déclaré que l'arrestation en mai de sept dirigeants du football mondial a été un "tsunami" sans alarme, dans un entretien publié vendredi à un quotidien économique japonais.
"Cela a été un tsunami. Les autorités suisses auraient au moins pu m'informer qu'une telle chose allait se produire", a déclaré Blatter au Nikkei, l'un des titres les plus importants du Japon.
Sept hauts responsables de la Fifa avaient été arrêtés, à l'aube en mai, par les autorités suisses, pour des charges de corruption datant de plusieurs années. Parmi eux, figurent Jeffrey Webb (Iles Caïman) et Eugenio Figueredo (Uruguay), des membres du comité exécutif de la Fifa.
Joseph Blatter a aussi rejeté les soupçons de corruption qui pèsent sur lui, notamment le scandale ISL, une affaire "close" selon lui.
Selon une enquête de la BBC diffusée dimanche, le FBI examine des documents qui prouveraient que Blatter, bras-droit du président de la Fifa Joao Havelange au moment des faits, avait connaissance des pratiques de corruption au sein de la Fifa dans le cadre du scandale ISL, une société de marketing sportif soupçonnée d'avoir versé 92 millions d'euros de pots-de-vin pour obtenir des droits de diffusion de plusieurs compétitions dans les années 1990.
Sur la pression des sponsors de la Fifa, irrités par l'ampleur des scandales de corruption, Blatter ne s'est pas pas montré inquiet, assurant qu'"ils ne partiront pas".
Plus de six mois après la première vague d'arrestations, un nouveau coup de filet de grande ampleur a eu lieu la semaine dernière. 16 responsables de l'instance mondiale, tous sud-américains, ont été inculpés par la justice américaine.
Parmi eux, les deux vice-présidents de la Fifa arrêtés le 3 décembre à Zurich: le Paraguayen Juan Angel Napout, qui préside la Conmebol, et le Hondurien Alfredo Hawit Banegas, chef par intérim de la Confédération d'Amérique du Nord, centrale et des Caraïbes (Concacaf).