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Gianni Infantino, le candidat de l'Europe à la présidence de la Fifa, a reçu le soutien de plusieurs poids lourds du football, dont l'entraîneur vedette José Mourinho, lors d'un événement au stade de Wembley lundi.
Le secrétaire général de l'UEFA a présenté son plan pour les premiers 90 jours de sa présidence, s'il est élu le 26 février à Zurich, en présence du "Special One", des anciens internationaux portugais Luis Figo , brésilien Roberto Carlos et espagnol Fernando Hierro , ou encore de l'ex-sélectionneur de l'Angleterre Fabio Capello .
"Je pense que nous sommes à un moment crucial, a justifié Figo. Les gens doivent se demander s'ils veulent que les choses continuent comme ça ou s'ils veulent un changement. Si vous regardez les autres candidats, il est la bonne personne pour réaliser ce changement".
"Ma principale mission sera de ramener le football à la Fifa et la Fifa au football", a clamé Infantino, évoquant le vaste scandale de corruption qui secoue actuellement l'organisation.
"L'image de la Fifa doit s'améliorer et redevenir la meilleure possible, et nous ne pouvons faire ça que si nous vivons et respirons football et travaillons à 2000% pour le football", a poursuivi l'Italo-suisse.
Dans les 90 jours suivant son éventuelle élection, il propose notamment de nommer un secrétaire général "non-européen" en remplacement du Français Jérôme Valcke, limogé mi-janvier après avoir été mis en cause dans la revente de billets du Mondial-2014, et d'entamer le processus de candidatures pour le Mondial-2026.
Outre Infantino, 45 ans, les candidats à la tête de la Fifa sont le Français Jérôme Champagne, ex-secrétaire général adjoint de l'instance, le Cheikh bahreïni Salman, patron de la Confédération asiatique, le Prince Ali, demi-frère du roi Abdallah de Jordanie, et l'homme d'affaires sud-africain Tokyo Sexwale.
Tous briguent le siège occupé par Joseph Blatter depuis 1998 à la tête d'une Fédération en proie à la plus grande crise de son histoire, sur fond de corruption à grande échelle.