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Le président de la Fifa par interim Issa Hayatou a abandonné une partie de ses prérogatives à la tête de la Confédération africaine de football (CAF), après les accusations de l'un des candidats à la présidence de la Fifa, a annoncé lundi l'instance dans un communiqué.
Cette décision intervient au surlendemain de la dénonciation par le prince Ali, l'un des cinq prétendants à la présidence de la Fifa, de la signature d'un accord de coopération entre les Confédérations africaine et asiatique, présidée par le Cheikh Salman Bin Ebrahim Al Khalifa, également candidat.
La CAF a nié tout lien entre cette décision et les accusations du prince Ali, qui évoque une "tentative de violer les règles électorales".
Le comité exécutif de la CAF a "autorisé (samedi) une délégation de pouvoirs" à ses vice-présidents Suketu Patel et Almamy Kabele Camara, qui "seront chargés des relations entre la CAF, les autres confédérations, les membres et les candidats à l'élection présidentielle de la Fifa jusqu'à la conclusion du processus électoral".
Patel et Camara seront donc à la tête de la délégation africaine lors de l'élection à Zurich le 26 février.
"Le président, en accord avec le comité exécutif, veut simplement porter uniquement sa casquette de président de la Fifa pendant le processus électoral, dont la phase finale débute le 26 janvier avec la liste définitive des candidats", a précisé un porte-parole de la CAF, Junior Binyam.
La Confédération africaine de football prendra une éventuelle décision sur un soutien à un candidat à la présidence de la Fifa le 5 février lors de son Comité exécutif.
Outre le Prince Ali et le Cheikh Salman, les autres candidats sont le Suisse Gianni Infantino, N.2 de l'UEFA, le Sud-Africain Tokyo Sexwale et le Français Jérôme Champagne.