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Ils sont cinq candidats admis à se présenter à l'élection à la présidence de la Fifa le 26 février, après le désistement jeudi de Michel Platini , qui n'a plus le temps d'épuiser les recours après la suspension de 8 ans de toute activité liée au football prononcée le 21 décembre par la justice interne de la Fifa.
Point sur les candidats:
Gianni Infantino (ITA/SUI): le N2 de l'UEFA, connu jusqu'ici seulement du grand public comme l'homme chauve qui préside au tirage au sort de la Ligue des champions, avait promis de se retirer si son patron Michel Platini pouvait se lancer. Il représente seul désormais les intérêts de l'UEFA. Depuis son annonce le 26 octobre, Infantino mène une vraie campagne. Ce juriste italo-suisse polyglotte, âgé de 45 ans, qui maîtrise les réseaux en Europe, des clubs aux instances politiques hors foot, sillonne le monde depuis deux mois pour tenter de faire le plein sur d'autres continents. Il est un des favoris.
Cheikh Salman (BRN): C'est l'autre grand favori. Mais le président de la puissante Confédération asiatique, vice-président de la Fifa, âgé de 49 ans, est vivement critiqué par les organisations de défense des Droits de l'Homme pour son rôle, qu'il réfute, dans la répression du soulèvement démocratique de 2011 au Bahreïn.
Tokyo Sexwale (RSA): à 62 ans, ce compagnon de prison de Nelson Mandela, brillant orateur, apparaît comme l'homme neuf réclamé par beaucoup, loin des scandales de la Fifa. Mais le Sud-Africain a peu d'appuis au sein du foot mondial, alors que ce sont les 209 fédérations membres de la Fifa qui élisent le président.
Prince Ali (JOR): le demi-frère du roi Abdallah de Jordanie, âgé de 39 ans, avait poussé au 2e tour Joseph Blatter le 29 mai dernier, avant de se retirer. Mais il était alors soutenu par l'UEFA, qui est cette fois derrière Infantino. Et il n'a pas l'appui de la Confédération asiatique qui est derrière Cheikh Salman.
Jérôme Champagne (FRA): ce diplomate de formation, âgé de 57 ans, connaît la Fifa pour y avoir été secrétaire général adjoint. Il doit combattre un manque de notoriété et l'étiquette d'un candidat qui plaît à Blatter, président démissionnaire de la Fifa également suspendu 8 ans par la justice interne de la Fifa et mis en examen par la justice civile suisse.