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Joseph Blatter, le président démissionnaire de la Fifa, attend "une décision en sa faveur", après avoir été entendu pendant environ 8 heures par les juges de la justice interne de l'instance jeudi, selon le communiqué d'un porte-parole de son cabinet d'avocats.
"Cette enquête devrait se refermer et la suspension devrait être levée", peut-on lire dans ce court texte. Blatter, suspendu jusqu'au 5 janvier, devait répondre du fameux paiement de 1,8 M EUR versé en 2011 à Michel Platini et d'un contrat de droits TV présumé déloyal à la Fifa. Il risque jusqu'à la radiation à vie du monde du foot.
"La preuve a été faite que le président Blatter s'est comporté comme il le fallait et n'a certainement pas violé le code d'éthique de la Fifa", assurent les communicants des conseils américains du Suisse.
Blatter n'avait pas dit un mot à son départ vers 17h00 (16h00 GMT) du siège de la Fifa à Zurich, où il était entendu par les juges de la justice interne de l'instance depuis 9h00 du matin (8h00 GMT), avait constaté l'AFP sur place.
Le Valaisan âgé de 79 ans a quitté les bâtiments de la Fifa comme il était arrivé, dans une Mercedes noire, devant la vingtaine de journalistes présents. Gros pansement sous l'oeil droit, Blatter, assis à l'arrière à côté d'une petite poupée en peluche, était accompagné de l'un de ses conseillers, l'avocat suisse Lorenz Erni, qui n'a pas parlé non plus.
Blatter, actuellement suspendu provisoirement pour 90 jours depuis le 8 octobre, soit jusqu'au 5 janvier, a été entendu sur le fameux paiement controversé de 1,8 million d'euros à Michel Platini (lui aussi suspendu jusqu'à cette même date), en 2011, pour un travail de conseiller effectué entre 1999 et 2002.
Le Suisse a dû aussi s'expliquer sur un contrat de droits TV présumé déloyal envers la Fifa au sujet des Mondiaux-2010 et 2014.
Cette même commission d'éthique devait entendre Platini vendredi matin, mais celui-ci sera finalement absent et représenté seulement par ses avocats. Le Français a décidé mercredi de ne pas répondre à sa convocation "face à une procédure" qu'il considère "comme uniquement politique et visant à l'empêcher de se présenter à la présidence de la Fifa".
Les deux hommes risquent jusqu'à la radiation à vie du monde du foot. Le verdict est attendu à partir de lundi.