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Un haut responsable de l'Union russe du Football (URF) a affirmé lundi son soutien aux supporteurs russes après les violents incidents ayant marqué samedi le match Angleterre-Russie à Marseille (France).
"Je ne vois pas ce qu'il y a de mal avec le fait que des supporteurs se battent", a déclaré sur le réseau social Twitter Igor Lebedev, membre du comité exécutif de l'URF qui a pourtant condamné les violences.
"C'est même plutôt le contraire, bravo les gars. Continuez!", a rajouté M. Lebedev, également député à la Douma (chambre basse du Parlement russe) et fils du chef de file du mouvement nationaliste LDPR, Vladimir Jirinovski.
"Ce qui s'est passé à Marseille et dans d'autres villes de France, ce n'est pas la faute des supporteurs mais de l'incapacité des autorités françaises à organiser" l'Euro-2016, a ajouté M. Lebedev.
Il a ensuite fustigé "les politiques et fonctionnaires qui condamnent nos supporteurs".
"Il faut les soutenir, les ramener à la maison", a-t-il estimé.
Aucun Russe n'a été interpellé après les rixes entre supporteurs russes et anglais qui ont fait 35 blessés samedi soir à Marseille.
Au lendemain de ces affrontements, le ministre russe des Sports Vitali Moutko a dénoncé le "mauvais comportement" des fans russes.
"Ils font honte" à la Russie, a-t-il ajouté alors que l'UEFA, instance européenne du football, a menacé la Russie et l'Angleterre de disqualification en cas de nouvelles violences.
"Je pense personnellement que si Moutko était avec les supporteurs dans les tribunes et n'était pas un responsable politique, il serait aussi allé se battre contre les Anglais vu que c'est eux qui ont commencé", a ajouté le député dans un entretien au site d'informations Life Sport.
"Les supporteurs russes n'ont rien fait de criminel ou dépassant les limites", a renchéri auprès de la chaîne d'informations indépendant Dojd le député de la ville de Moscou Maxime Motine.
Souvent accusées de laxisme face aux supporteurs de football, les autorités russes ont récemment durci la loi concernant les fans violents: ils risquent jusqu'à sept ans de prison, voire huit ans s'ils sont arrêtés en possession de pétards ou fumigènes.