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Malgré un calendrier surchargé, le PSG ne va sûrement pas négliger la venue de Toulouse, mercredi en demi-finales de la Coupe de la Ligue (21h05), qui peut lui offrir sa première finale de la saison au Stade de France.
Le 8e de finale aller de la Ligue des champions contre Chelsea approche à grands pas (16 février) et accapare déjà toutes les pensées d'une équipe qui écrase tout sur son passage sur la scène nationale. Mais pas question pour autant, à une marche du Stade de France, de faire l'impasse pour le double tenant du titre qui vise clairement un 2e Grand Chelem français d'affilée.
Le Téfécé, avant-dernier de Ligue 1 et corrigé dimanche à Monaco (4-0), peut donc s'attendre au pire, surtout si le PSG est en mode C1 comme samedi face à Angers en championnat (5-1). La démonstration parisienne, agrémentée de buts stratosphériques, a frappé les esprits, effaçant un début d'année plutôt poussif sur le plan du jeu.
La tentation serait grande pour Laurent Blanc de mettre ses cadres au frigo en vue du grand rendez-vous européen, le seul véritable juge de paix d'une formation sans rival à sa mesure en France. Mais l'ex-sélectionneur des Bleus va sans doute aligner un onze compétitif, malgré une infirmerie encore bien remplie (Thiago Silva, Verratti, Pastore, Van der Wiel, Sirigu).
"On fait tourner dans les Coupes mais une fois arrivé en demi-finales, tout le monde a envie d'arriver en finale", a expliqué Blanc mardi.
- Malaise Cavani -
Autre enjeu pour l'entraîneur du PSG: tenter d'apaiser le malaise Cavani. L'Urguayen a perdu sa place de titulaire en attaque au profit de Lucas depuis le 19 décembre mais les Coupes constituent le meilleur moyen de le relancer. Blanc a d'ailleurs clairement laissé entendre qu'El Matador aurait sa chance face à Toulouse. Mais ses propos ont également trahi pour la première fois un réel souci le concernant.
"Le foot est un sport collectif et on ne peut pas faire ce que l'on veut, a déclaré Blanc. +Edi+ est un garçon généreux et collectif dans le jeu. Dieu sait que c'est un garçon que j'apprécie beaucoup, que j'ai défendu bec et ongles alors qu'il est souvent remis en cause dans son jeu et son positionnement. Mais dans la vie de groupe, il n'a pas fait ce qu'il fallait faire. Il faut qu'il soit conscient que son comportement doit être collectif."
Coupable d'être parti en vacances deux jours avant tout le monde pour les fêtes de fin d'année, Cavani est de plus en plus isolé au sein du groupe et doit désormais cravacher pour espérer être titulaire contre les Blues. Car à ce "problème de comportement" s'ajoute une inquiétante panne d'efficacité, son dernier but, toutes compétitions confondues, remontant au 16 décembre face à Saint-Etienne en Coupe de la Ligue (1-0).
Sans lui, le reste de l'équipe a flambé samedi contre Angers, notamment l'Argentin Angel Di Maria, auteur d'un fabuleux doublé, rendant Cavani de moins en moins indispensable dans l'animation offensive.
Pour Toulouse, qui a bien résisté en janvier face à l'ogre parisien en championnat (1-0) puis en seizième de finale de Coupe de France (2-1), le maintien en L1 est prioritaire mais se retrouver à 90 minutes d'une finale donne forcément des idées.
"On a un double sentiment: une certaine crainte car c'est toujours dur d'affronter cette équipe mais bien sûr beaucoup d'ambitions car il y a une place en finale à jouer", a assuré l'entraîneur Dominique Arribagé.