Happy Birthday : |
Le PSG n'a pas franchement étincelé lors de son dernier match de l'année à domicile, mais n'a jamais tremblé non plus contre Saint-Etienne mercredi(1-0), pour se qualifier en quart de finale de Coupe de la Ligue.
Edinson Cavani , entré en jeu à la place d'un Zlatan Ibrahimovic plutôt en verve, a fini par libérer son équipe (87e) mais, après l'orgie de buts à domicile (16 lors des 4 derniers matches), le Parc des Princes a été sevré contre une équipe de Saint-Etienne très solide, mais globalement incapable de faire passer ne serait-ce qu'un frisson dans l'antre du Paris SG.
L'ASSE, qui se présentait au Parc des Princes sans une myriade de cadres (Florentin Pogba, Kevin Malcuit, Robert Béric, Jean-Christophe Bahebeck, Benoît Assou-Ekotto...), a pourtant résisté pendant 70 minutes, et plutôt bien malgré la jeunesse et l'inexpérience de certains titulaires (Ronaël Pierre-Gabiel, Dylan Saint-Louis...).
Mais quand, après une grosse heure d'efforts défensifs et de dépossession du ballon, sortent du banc Angel Di Maria et Edinson Cavani (à la place de Marco Verratti et Zlatan Ibrahimovic , 62e), c'est difficile, forcément.
L'Argentin a démontré qu'il prenait de l'importance dans l'organisation parisienne, se montrant immédiatement dangereux sur son premier ballon. Quant à l'Uruguayen, il n'a pas tremblé au moment de crucifier le gardien stéphanois, également sur l'une de ses premières tentatives.
- Le Parc vote Sirigu -
Cela ne lui a pourtant pas permis de rattraper à l'applaudimètre un de ses coéquipiers. Car, si le public du Parc des Princes se voit parfois reprocher son manque d'allant, faute de synchroniser les chants des deux virages ou de réussir ses tifos, à tout le moins a-t-il le mérite d'avoir de la mémoire.
Ce n'était que la première titularisation de la saison à domicile pour le gardien italien Salvatore Sirigu, aligné auparavant une seule fois à Bastia en raison d'une blessure de Kévin Trapp.
Le Parc ne l'a pas oublié pour autant, acclamant davantage son nom que celui d'"Ibra" à l'annonce des compositions d'équipe, avant de l'acclamer pour chacune de ses prises de balle - la plupart du temps anodines.
Son remplaçant dans le 11 parisien, Kevin Trapp, ne peut rêver pareil soutien: face à Lyon (5-1), match lors duquel il s'est illustré par une faute de main, l'Allemand a vu une prise de balle sans danger applaudie par le stade, ironique cette fois.
L'homologue stéphanois de Sirigu, lui aussi barré par l'inamovible Stéphane Ruffier, Jessy Moulin, a eu à s'employer un peu plus, attrapant du bout des gants un centre un peu mou d'Adrien Rabiot (8e), un autre plus vicieux de Lucas Moura (28e) puis des tirs puissants du même Rabiot (36e) et de Lavezzi (76e). Il n'a rien pu faire face à Cavani.
D'abord un peu ronronnant, le PSG est en effet vite monté en puissance, porté, c'est de plus en plus flagrant, par le retour en forme d'"Ibra".
Ca faisait un moment que le Suédois n'avait pas gratifié la France des décalages en première intention et des passes ou tirs "kung-fu". Il s'est rattrapé contre Saint-Etienne, expédiant sur la barre de Moulin un invraisemblable ciseau (25e), au ras du poteau un puissant coup franc (43e), contre un Stéphanois une reprise de volée limpide (47e); ou éliminant d'une seule passe de l'extérieur (35e) ou en aile de pigeon (12e) deux ou trois Stéphanois.
Des gestes qui étaient monnaie courante de 2012 à 2014, plus rares la saison dernière. Et dire qu'il y a deux mois à peine, il était question - sauf dans l'esprit de Laurent Blanc - de le reléguer sur le banc...