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Bordeaux, en s'imposant logiquement face à Lorient (2-0), s'est qualifié pour les demi-finales de la coupe de la Ligue, un de ses objectifs en 2016, mercredi soir, à domicile.
Mission accomplie pour les hommes de Willy Sagnol , déjà impressionnants au tour précédent face à Monaco (3-0), et ce malgré les absences de Saivet, qui s'est engagé lundi avec Newcastle, et Sané sur ordre de la direction du club en vue d'un transfert prochain.
Les Girondins, qui connaitront leur adversaire mercredi soir après les trois autres quarts, alignent pour le coup un huitième match sans défaite - leur meilleure série cette saison.
Face aux Merlus, ils ont rarement tremblé pour atteindre le dernier carré d'une compétition où ils ont déjà été présents six fois en finale.
Plasil, juste avant la pause, a récompensé les efforts des siens, à l'entame tonitruante avec trois occasions très nettes dans les sept premières minutes avec notamment un manqué incroyable de Rolan, seul face au but vide (3).
Ce n'était pas la soirée de l'attaquant de la Celeste, à la tête trop fuyante (7), au duel perdu face à Chaigneau sur un service du Breton Lavigne (37).
Il s'est rattrapé en étant actif sur l'ouverture du score, son centre repoussé dans l'axe par Le Goff étant repris à l'entrée de la surface par Plasil dont la frappe, légèrement déviée par Touré, trompait Chaigneau (1-0, 44).
A la reprise, les hommes de Sagnol bénéficiaient d'un coup du sort sur un corner d'Ounas dévié par Paye vers son propre but, ce qui surprenait à nouveau le malheureux Chaigneau, crédité du csc (2-0, 56).
Cette avance était somme toute logique face à des Bretons - privés sur blessures de leurs attaquants Waris et Moukandjo et de leurs centraux Koné et Lautoa - qui ont bien tenté de rivaliser dans leur schéma habituel sans parvenir à déstabiliser le bloc girondin bien organisé autour de Guilbert.
A l'actif de Lorient, une frappe de Paye repoussée par Carrasso (9), deux têtes au dessus sur deux corners, puis ce face à face à 0-2 là-aussi perdu par Philippoteaux face à Carrasso (61) ou cette frappe trop enlevée de Guerreiro (81) qui aurait pu réinstaller du suspens.