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L'ancien président de la Fifa Joseph Blatter est arrivé aux alentours de 10h40 locales vendredi au Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne, la plus haute juridiction sportive, devant lequel il doit témoigner au cours de l'instruction du dossier de Michel Platini .
"On m'a demandé d'être témoin aujourd'hui dans le cas qui préoccupe M. Platini, et moi on m'a demandé d'être le témoin de la Fifa et je l'ai accepté", a expliqué Joseph Blatter en sortant de sa voiture, devant le TAS. "Je suis en bonne disposition et bien content d'être un témoin dans cette affaire qui nous préoccupe depuis un certain temps."
Les deux hommes ont été suspendu pour huit ans par la justice interne de la Fifa et donc privé de toute activité liée au football, une peine réduite à six ans en appel en février. Ils ont tous deux contesté cette décision devant le TAS, mais si ce dernier étudie vendredi le dossier de Michel Platini , la date de l'examen de celui de Blatter n'a pas encore été fixée.
A la suite de la révélation d'un paiement de 1,8 million d'euros reçu en 2011 par Platini de la Fifa, pour rémunérer un travail de conseiller de Joseph Blatter, alors président, les deux hommes avaient été jugés coupables "d'abus de position", de "conflit d'intérêts" et de "gestion déloyale" par la Fifa.
C'est à la demande de cette dernière que Blatter est venu témoigner vendredi au TAS, dans ce qui pourrait donc être un témoignage à charge envers Michel Platini . "Ca me fera plaisir de revoir Michel Platini ", a assuré Joseph Blatter devant le TAS, "ça fait un moment que je ne l'ai pas revu."
Plus tôt dans la matinée, c'était un témoin cité par le camp Platini, le vice-président de l'UEFA Angel Maria Villar qui était arrivé, seul et à pied, aux alentours de 9h00 locales. Il ne s'est pas exprimé devant les médias et est reparti aux alentours de 10h30.
Quant à Jacques Lambert, président du comité d'organisation de l'Euro-2016 et également cité par le camp Platini, il a prévenu à son arrivée vers 9h30 qu'il "ne ferait aucune déclaration, ni avant, ni après", car "ce serait totalement inconvenant de faire des commentaires alors que le tribunal siège."