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Giancarlo Abete, un des vice-présidents de l'UEFA, indique qu'il "n'y a pas de situation structurelle qui fasse que (l'UEFA) pense à disputer l'Euro à huis clos", en dépit des attentats de novembre à Paris et de mardi à Bruxelles, dans un entretien à la Gazzetta dello Sport mercredi.
"Aujourd'hui, il n'y a pas de situation structurelle qui fasse que l'on pense à disputer l'Euro à huis clos", explique M. Abete au quotidien sportif italien. "Rien n'a changé avec les évènements de Bruxelles, puisque le niveau d'attention en France était déjà très élevé."
Mardi soir, M. Abete avait répondu à la question de la Radio 24, station italienne "Est-ce que le risque de voir des matches de l'Euro se jouer à huis clos existe?"
"D'un point de vue technique, le risque de huis clos peut toujours exister parce que nous parlons d'une compétition où les matches doivent avoir lieu", avait-il alors déclaré. "Il n'y a pas de match que l'on peut repousser à une autre date. Mais il me semble qu'aujourd'hui les priorités ne sont pas celles-là."
"On parle d'évènements qui ont déjà eu un impact négatif sur le tournoi", avait-il poursuivi à la radio. "Il y a un sentiment de risque plus élevé, un peu moins d'enthousiasme à l'idée de participer avec un esprit positif. Mais on parle d'un tournoi qui est prévu en juin, alors qu'en même temps nous sommes en train de réagir à une situation d'urgence qui date de quelques heures."
Dans la Gazzetta, M. Abete conclut: "Le risque se juge au cas par cas, pas à trois mois de l'Euro mais à l'approche des matches et c'est une responsabilité qui revient à ceux qui gèrent l'ordre public."
Le Premier ministre Manuel Valls a écarté mercredi sur la radio française Europe 1 toute annulation de l'Euro (10 juin-10 juillet), car cela représenterait "une défaite", et "une victoire" laissée aux terroristes.