Happy Birthday : |
"Ce n'est pas un match décisif car il en reste 21 ensuite mais c'est un match à six points": Manuel Pellegrini, l'entraîneur de Manchester City, a bien résumé le choc de lundi (20h00 GMT) entre City et Arsenal, une occasion parfaite de prendre un ascendant psychologique sur l'adversaire avant l'intense enchaînement entre Noël et le 1er janvier.
Depuis sa victoire samedi à Everton (3-2), Leicester peut bien cavaler devant avec 38 unités et cinq d'avance sur son dauphin, Gunners et Citizens semblent promis à la lutte finale pour le sacre du printemps. Pour l'instant, les Mancuniens sont 3e à un point des Londoniens.
"C'est impossible de dire que seules deux équipes luttent pour le titre", estime pourtant le Chilien, qui inclue évidemment les Foxes, mais également Manchester United, Tottenham et Crystal Palace.
Le duel de lundi revêt pourtant une importance particulière et ce n'est pas le moment de craquer alors que l'Angleterre s'apprête à entamer son marathon hivernal avec trois journées pendant les fêtes de fin d'année.
"Si vous regardez les statistiques offensives et défensives des deux équipes depuis août, elles sont très proches", analyse Arsène Wenger.
Les deux formations partagent également une certaine forme d?inconstance, même si, avec trois victoires d'affilées et cinq matches sans défaite, les Gunners semblent dans une meilleure forme que les Citizens qui viennent de prendre seulement 11 points sur 21.
"Il est important de poursuivre notre bonne dynamique, poursuit l'Alsacien. Surtout que l'on pense avoir de bonnes chances d'être bien placé après Noël. City a un potentiel individuel énorme avec les retours de Silva et Agüero".
Le meneur espagnol, qui a manqué deux mois et demi, est le véritable trait d'union entre les feux-follets Sterling et de Bruyne (quatre buts chacun), et la gâchette argentine aux sept buts, qui a manqué les quatre derniers matches et est incertaine.
- Infirmerie remplie à Arsenal -
Même s'il peut compter sur le duo Özil-Giroud, Arsenal aussi a ses propres inquiétudes puisque il n'est pas sûr de récupérer à temps son ailier Sanchez, qui soigne ses adducteurs depuis le 29 novembre.
L'Allemand a beau avoir délivré 13 caviars, le Français a beau avoir mis cinq pions en trois matches et 14 pour son club cette saison, leur coéquipier chilien, ajoute sa "grinta" à l'ensemble.
Surtout que le milieu londonien souffre des absences de Coquelin, Cazorla, Wilshere ou Arteta et que, même si elle continue de tenir pour l'instant, l'équipe n'a pas trop de marge de manoeuvre.
En face, c'est la fragilité du bloc défensif qui inquiète Pellegrini, toujours privé de son capitaine Kompany, de l'accrocheur latéral Zabaleta, ou du récupérateur Fernando.
"On doit jouer cinq fois sur six à l'extérieur, c'est le bon moment pour ne plus encaisser de but et remonter au classement", a-t-il ainsi demandé au Père Noël et à son gardien, battu 12 fois en huit matches.
Surtout, après avoir pris l'ascendant, son équipe a de nouveau été victime l'an passé de la domination des Gunners, avec un nul et deux défaites. Autant qu'en 12 matches entre septembre 2009 et mars 2014.
En acceptant de jouer contre-nature chez les Citizens et de leur laisser le ballon, les Londoniens avaient ramené de l'Etihad un succès fondateur (2-0) en janvier 2015.
"C'était un pas nécessaire pour l'équipe, se souvient Wenger. Elle devait le faire pour voir qu'elle en était capable et en tirer de la force".