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Me Yves Wehrli, l'avocat de Michel Platini dont le nom est cité dans une gigantesque enquête sur les paradis fiscaux, assure que la "situation" de son client est "connue de l'administration suisse", dans un entretien au quotidien francais Le Figaro mardi.
"Cette situation est connue de l?administration fiscale suisse, pays dont Michel Platini est résident depuis 2007", assure au journal, Me Wehrli.
Et l'avocat de rappeler que : "la détention de comptes bancaires par l?entremise de sociétés n?a rien d?illégal à partir du moment où il s?agit d?informations déclarées, ce qui est le cas ici".
La gigantesque enquête sur les paradis fiscaux révélée dimanche, fait apparaître les noms de responsables politiques ou personnalités de premier plan, de nombreux sportifs ou dirigeants du monde du sport. Michel Platini aurait eu recours aux services du cabinet Mossack Fonseca en 2007, l'année où il a été désigné président de l'UEFA, pour administrer une société au Panama, selon cette enquête.
Dans un communiqué transmis lundi à l'AFP, L'ancien joueur avait renvoyé vers : "l'administration fiscale suisse, pays dont il est résident fiscal depuis 2007".
A la question "quelles peuvent être les conséquences d?une telle affaire sur la défense de Michel Platini dans le dossier de la Fifa?" Me Wehrli répond : "il s?agit d?une affaire d?ordre strictement privé qui n?a aucun rapport avec le procès à venir. Elle n?a rien à voir avec le rôle de Michel Platini dans les instances mondiales du football, comme certains tendent à le faire croire."
"Le versement des deux millions de francs suisses qui fait débat correspond à un vrai travail de Michel Platini pour la Fifa. L?accusation va faire pschitt !", affirme Me Yves Wehrli car explique-t-il dans cette affaire : "le dossier de Michel Platini est incroyablement solide, nos arguments implacables en droit".
Pour un versement suspect de 1,8 millions d'euros reçu de Joseph Blatter, l'ancien patron de la Fifa, Michel Platini est suspendu six ans de toute activité du monde du football et privé de sa présidence du football européen (UEFA). Il attend dans cette affaire le verdict en appel du Tribunal arbitral du sport (TAS).