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© AFP/FREDERICK FLORIN
Le coach Vincent Collet
connaît, avec Strasbourg, sa 5e défaite en finale de la ProA, ici le 19 juin 2017 au Rhénus
Comme chaque année depuis 2013, Strasbourg a atteint la finale de ProA et pour la cinquième fois consécutive, les Alsaciens se sont inclinés.
Cette année contre Chalon-sur-Saône (74-65), la bascule s'est faite sur un tir victorieux au buzzer de Jérémy Nzeulie lors du match 3.
Des cinq finales, c'est probablement celle de 2016 contre l'Asvel qui laissera le plus de regrets aux joueurs et à l'entraîneur Vincent Collet .
. 2013: Nanterre sur son nuage
La première finale de l'ère Collet, arrivé en 2011, débute très bien: une victoire au Rhénus de 34 points contre les Franciliens et un premier pas vers le deuxième titre après 2005.
Mais les Alsaciens tombent de haut à domicile au match 2, lançant la mécanique nanterrienne à pleine vitesse.
Plus rien ne peut arrêter la déferlante dans la salle Pierre-de-Coubertin, à Paris. La JSF, modeste club promu en 2011 et 11e la saison précédente, s'appuie sur un excellent Jérémy Nzeulie (déjà lui!) qui a lui seul balaie la SIG dans les matches 3 et 4 (14 points en 19 minutes et 17 points en 20 minutes).
. 2014 et 2015: Limoges au-dessus
De l'aveu du coach strasbourgeois, la présence de son équipe en finale en 2014 relève du miracle. Premier de la saison régulière, la SIG passe tout près de l'élimination contre le rival nancéien en demie et ne trouve pas le rythme. Au final, une défaite nette 3 à 0 contre Limoges.
Rebelote l'année suivante, toujours contre le CSP, avec toutefois une victoire à domicile pour mettre du baume au coeur des Alsaciens, mais une nouvelle défaite sur la dernière marche.
. 2016: la désillusion contre l'Asvel
Une deuxième place lors de la saison régulière, un parcours européen jusqu'en finale de l'Eurocoupe (2e échelon), l'avantage du terrain pour la finale de play-offs, et deux premiers succès contre l'Asvel: cette fois-ci, plus rien ne devrait empêcher la SIG Army de décrocher son deuxième titre.
Et pourtant! L'Asvel sort de sa manche l'atout Tony Parker : la star du basket français a pris le contrôle du club en 2014 et tient un discours musclé aux joueurs de la Green Team avant le match 3, remporté 90 à 69, et qui relance la finale.
Il ne manque que deux points à Strasbourg sur le parquet de l'Astroballe dans le match 4 (60-59), puis le meneur villeurbannais Casper Ware enfonce les Alsaciens dans le match 5 (27 points!) au Rhénus, devant des spectateurs médusés.
. 2017: le buzzer-beater de Nzeulie
Malgré l'expérience des quatre finales, Strasbourg passe totalement à côté de ses dix premières minutes de la première manche à Chalon-sur-Saône. Résultat, une défaite de 19 points. Mais les coéquipiers de Frank Ntilikina l'effacent lors d'une deuxième manche maîtrisée et se donnent l'occasion de boucler la série à domicile.
Ca en prend le chemin dans le match 3: 10 longueurs d'avance à cinq minutes de la fin et encore un point à seulement sept secondes de la sirène. C'est assez pour que Nzeulie prenne le rebond, traverse tout le terrain et mette le "buzzer beater" en shootant au-dessus de deux défenseurs de la SIG.
Cloués, les Strasbourgeois s'en remettent deux jours plus tard au match 4 dans une réaction d'orgueil, mais cèdent sur la manche décisive à Chalon.
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