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Porsche, avec Mark Webber comme tête d'affiche, revient cette année au plus haut niveau de l'endurance automobile face à Audi, tenant du titre mondial, et Toyota, spécialiste de l'hybride, pour une bagarre en huit rounds qui s'annonce acharnée.
La première manche du Championnat du Monde d'Endurance (WEC), édition 2014, aura lieu dimanche à Silverstone. Six heures de course entre huit prototypes inscrits dans la catégorie-reine (LMP1), candidats à la victoire finale, et une trentaine d'autres voitures réparties dans d'autres catégories (LMP2, GT).
Comme en Formule 1, il y a un nouveau réglement technique qualifié de "révolutionnaire" par Pierre Fillon, le président de l'Automobile Club de l'Ouest (ACO). L'économie de carburant va être significative (-30% par rapport à 2013) "pour des performances équivalentes, sans que le sport soit altéré", souligne l'organisateur des 24 Heures du Mans.
Les trois constructeurs engagés, dont deux allemands du même groupe automobile (Volkswagen), ont choisi des solutions technologiques différentes (moteur essence ou diesel, récupération d'énergie au freinage et/ou à l'échappement, renvoi de l'énergie sur le train avant ou pas), ce qui doit garantir un maximum d'incertitude selon les conditions rencontrées sur la piste.
Quant à l'écurie suisse Rebellion, elle continuera à utiliser un moteur Toyota classique, sans dispositif hybride, et bénéficiera d'une règlementation moins contraignante. Son atout principal devra être la fiabilité, avec le podium en ligne de mire.
- Webber, le profil idéal -
Pour susciter un intérêt croissant des fans, notamment sur les réseaux sociaux, il y a toujours une belle brochette de pilotes, notamment français, rejoints cette saison par une authentique vedette: Webber l'Australien, 37 ans, jeune retraité de la F1, qui s'était fait remarquer en endurance à la fin du siècle dernier, à son arrivée en Europe.
Webber, qui a le sens du collectif et ne connaît pas la langue de bois, a une solide expérience et le profil idéal pour réussir en endurance, sur la piste et lors des séances d'autographes. Comme un bonheur n'arrive jamais seul, il va entamer son retour en endurance sur l'un de ses circuits préférés, Silverstone, là-même où il avait remporté en 2012 son 9e et dernier GP de F1.
Avec Webber chez Porsche, Tom Kristensen chez Audi et Alex Wurz chez Toyota, mais aussi Sébastien Buemi et Marcel Fässler côté suisse, Romain Dumas , Loïc Duval, Benoît Tréluyer, Nicolas Lapierre et Stéphane Sarrazin dans le camp français, Timo Bernhard et André Lotterer côté allemand, c'est toute une génération de pilotes de talent qui va continuer à briller en endurance.
La plupart avaient le talent nécessaire pour arriver ou même réussir en F1, mais les circonstances ont fait qu'ils ont dû modifier leur plan de carrière. La plupart s'en réjouissent aujourd'hui car ils continuent à se battre à la seconde près, à chaque tour, et car la course dure plus longtemps. Cerise sur le gâteau, après l'arrivée, ils montent à plusieurs sur les trois marches du podium.
Calendrier:
20 avril: 6 Heures de Silverstone (GBR)
3 mai: 6 Heures de Spa-Francorchamps (BEL)
14-15 juin: 24 Heures du Mans (FRA), coefficient 2
20 septembre: 6 Heures d'Austin (USA)
12 octobre: 6 Heures de Fuji (JPN)
1er novembre: 6 Heures de Shanghaï (CHN)
15 novembre: 6 Heures de Bahreïn (BRN)
30 novembre: 6 Heures de Sao Paulo (BRA)