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© AFP/Jonathan Nackstrand
Sébastien Ogier (Volkswagen) lors de la deuxième journée du rallye de Suède, le 9 février 2013 près de Karlstad.
Sébastien Ogier (Volkswagen) a réussi à maintenir un écart conséquent sur son rival et compatriote Sébastien Loeb (Citroën), samedi, lors de la deuxième journée du rallye de Suède, bien parti pour se terminer dimanche sur un doublé français historique.
"C'est fort ce que fait Ogier", a assuré le nonuple champion du monde. "Il démontre qu'il mérite de gagner ce rallye. Vendredi, il était intouchable et samedi on lui met la pression et il reste à fond sans faire de faute. Jusqu'à présent, il a fait un rallye parfait".
Distancé de 32 secondes et 2/10e vendredi soir, Loeb est rentré au parc fermé samedi avec 26 secondes et 9/10e de retard. Moins de six secondes arrachées en 114 km.
"Nous sommes bien accrochés à cette deuxième place", a souligné l'Alsacien qui a changé d'adversaire dans son rétroviseur.
Jari-Matti Latvala (VW) qui était sur ses talons vendredi soir a perdu de nombreuses secondes pour se faire souffler, peut-être provisoirement, la dernière place sur le podium par Mads Ostberg (Ford). Le Norvégien, l'un des favoris, avait pris une pénalité de 20 secondes vendredi matin pour être arrivé en retard au départ de l'ES3 après avoir eu des soucis mécaniques. Depuis, il retrouve le bon rythme.
"Quand on n'a pas la vitesse, on n'a pas la vitesse", déclarait en revanche Latvala visiblement dépité. "Ca ne va pas fort en ce moment, mais au moins nous sommes là! (ndlr: rentrés au parc fermé). La seule chose qui me reste à faire est d'essayer les réglages de Sébastien Ogier", a déclaré le vainqueur de l'an passé qui a cédé près de 25 secondes sur son équipier en huit spéciales.
"Je suis content de ma journée", soulignait Ogier qui a remporté trois spéciales, comme Loeb, les deux dernières étant "abandonnées" à Latvala et Hirvonen qui ont connu des jours meilleurs ici.
"Je suis également fatigué car ce rallye est éprouvant. Entre chaque spéciale, il faut changer les pneus, casser la glace sur la voiture (ndlr: il faisait moins dix degrés dans l'après-midi au coeur des forêts suédoises) et du coup, on ne s'arrête pas vraiment", a-t-il poursuivi. "L'objectif était de maintenir l'écart mais quand il s'agit de Loeb, ce n'est jamais facile. Il n'abandonne jamais et il nous pousse", a assuré Ogier qui connaît bien Loeb pour avoir été son coéquipier chez Citroën.
Deux Français qui pourraient se retrouver de nouveau côte à côte, mais cette fois sur le podium du rallye de Suède... Du jamais vu de mémoire de pilotes nordiques condamnés à faire de la figuration.